C’est à l’occasion de cette lecture que je me suis rendue compte de mon ignorance concernant cette guerre sino-japonaise si cruelle lorsque les Japonais, alliés de l’Allemagne nazie, envahirent le Nord de la Chine commettant les pires exactions qui soient.
C’est justement à ce moment-là, que se situe l’action de ce manhua qui vient de sortir en librairie et qui raconte l'histoire véridique vécue en septembre 1934, par une douzaine de prisonniers chinois de la forteresse de Zhongma, l’unité de recherche bactériologique implantée par le médecin japonais Shirō Ishii près de Harbin.
Inspiré à la fois du témoignage de Ziyang Wang, l’un des douze rescapés des expériences menées par Ishii sur des cobayes humains, et de celui de Zemin Wu, le villageois qui lui est venu en aide, ce manhua raconte les sévices subis par ces captifs et leur évasion, la seule à s’être produite au cours des quatorze années d’existence du réseau du « démon de Mandchourie ».
1934. Nord de la Chine. Ziyang, potier dans un petit village vit tranquillement en famille jusqu'au jour où les Japonais raflent tous les hommes valides pour les emmener à Zhongma, un camp de travail. Commence alors une descente aux enfers, l'horreur devenant le quotidien des prisonniers. Car ils ne sont que des cobayes, des marutas, subissant dans les plus abjectes conditions les expérimentations humaines décidées par leurs bourreaux. Objectif : valider les armes chimiques et bactériologiques pour l'armée impériale japonaise. Une histoire terrible, très documentée, basée sur des faits authentiques. Un page de l'Histoire à ne pas oublier
Ce manhua très réaliste qui rappelle la sombre époque où le Japon déchirait la Chine est écrit par l’auteur québécois Paul-Yanic Laquerre, dessiné par les artistes chinois Pastor et Song Yang et édité en France par Xiao Pan. Il est encore inédit en Chine.
Edit du 31/12/10: Paul-Yanic Laquerre, le scénariste a dit ICI: «Le régime communiste en Chine a imposé une loi du silence sur tout ce qui s’est passé avant son arrivée au pouvoir. Ça fait seulement une dizaine d’années que le gouvernement chinois commémore les grands massacres comme celui de Nanjing (200 000 morts) et la guerre de résistance. Parce que traditionnellement, cette guerre était menée par les nationalistes. Les communistes n’étaient que des figurants. Ils ont gagné une seule bataille à Pingxingguan. Ce n’était pas avantageux pour eux de rappeler cette époque là, d’autant plus que la Chine était faible".
Intéressant. Tu as eu l'info sur le nombre total de volumes dans cette série ?
RépondreSupprimerJe te donne aussi le lien vers ma critique de ce mercredi (http://chezmo.wordpress.com/2010/10/20/black-hole/). Et t'annonces que tu viens de passer en "promeneur du dimanche" pour mon challenge avec 4 nationalités d'auteurs différentes (France, Italie, Québec, Chine). Je l'inscris ou tu ne préfère ne pas tenir compte de la nationalités des auteurs pour le "Pal sèches"
Si si, la nationalité des BD m'intéresse même si je ne les choisis pas en fonction de ce critère!
RépondreSupprimerC'est un one shot plutôt épais. Les dessins sont très forts!
Je suis chez toi en ce moment. Je dois encore laisser un commentaire: je prends mon temps! :) Bonne journée!
et bien pendant que tu es chez moi, je reviens ici. Je ferais les modifications dans la matinée et te passes en "promeneur du dimanche". On verra pour la suite ensuite ^^. Bonne journée à toi aussi !
RépondreSupprimerCa a l'air un peu trop violent pour moi mais le côté historique est intéressant.
RépondreSupprimerC'est intéressant et je suis bien attirée, ne serait ce que pour combler mes lacunes sur cette partie de l'Histoire.
RépondreSupprimerManu, C'est violent comme l'a été la réalité hélas! Des dessins édulcorés m'auraient déçue, je pense!
RépondreSupprimerHathaway, comme moi alors! Je n'y connaissais pas grand chose à cette situation historique et encore maintenant d'ailleurs,je ne suis pas très au point à ce sujet!
RépondreSupprimerLe dessin de la couverture me fait un peu peur, même si j'aime bien quand il y a un contexte historique. (et je participe toujours aux BD du mercredi !)
RépondreSupprimerEffectivement ça a l'air violent mais c'est pourtant la réalité de ce qui c'est passé donc je ne trouve pas cela gênant. En voyant la couverture je ne l'aurais peut-être pas achetée cette BD mais le sujet est cependant à connaître.
RépondreSupprimerChez moi cette semaine le tout dernier Jojo. André Geerts, son papa est décédé le 27 juillet dernier à 54 ans. Une série de mon enfance qui se termine, ça me fait tout drôle.
RépondreSupprimerhttp://litterature-a-blog.blogspot.com/2010/10/jojo-t18-mamy-blues.html
Je la lirai sans aucun doute. La bd reste un support très fort pour les témoignages.
RépondreSupprimerMathilde, C'est une couverture choc! Elle est dure mais elle est belle, je trouve!
RépondreSupprimerDésolée, j'ai rectifié!
dimitri, oui, c'est plutôt pour le témoignage que j'aime ce livre! C'est ce qui fait sa force mais les dessins sont cependant remarquables aussi pour moi!
RépondreSupprimerJérôme, oui, j'ai vu et j'ai très envie de faire la connaissance de Jojo maintenant!
RépondreSupprimerÖtli, c'est certain et je m'en aperçois de plus en plus!
RépondreSupprimerVoilà une lacune que je traîne aussi... Cette partie sombre de l'Histoire est peu enseignée du côté occidental...
RépondreSupprimerEt bien, j'ai appris des choses en tous cas ! Je ne me suis pas encore lancée dans ce type de BD, je ne sais pas si c'est fait pour moi mais je tenterai à l'occasion...
RépondreSupprimerMoi non plus, je ne me suis jamais lancée mais pourquoi pas...En tout cas, cela a le mérite de nous informer. Je la note ! Je viens de mettre mon billet en ligne : Elinor Jones de Aurore et Algériras http://les.livres.de.sara.over-blog.com/article-elinor-jones-le-bal-d-hiver-tome-1-59103723.html
RépondreSupprimerDur sujet qui fait émerger des faits sans doute très peu connu du public, les japonais en tant que puissance occupante en Chine ont laissé des souvenirs plus que cuisants
RépondreSupprimerJe repense au film tout à fait extraordinaire sur les prisonniers coréens de Chris Marker : Level Five si tu ne l'a jamais vu cela vaut la peine de l'emprunter en médiathèque
sandrounette, oui, on n' en parlait jamais!
RépondreSupprimerNoukette, ceci dit, je trouve les dessins remarquables!
RépondreSupprimerSara, Alternance d'histoires tragiques et d'histoires légères ... je suis passée chez toi où j'ai souri en lisant ton billet nettement plus girly que le mien! :)
RépondreSupprimerDominique, merci du conseil pour le film de Chris Marker! J'espère le trouver facilement! J'aimerais en savoir plus.
RépondreSupprimerPas sûre d'être attirée par le sujet.
RépondreSupprimerUn sujet intéressant pour une bd qui me tente bien!
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ton billet, très instructif.
RépondreSupprimerJe vous ai rejoints cette semaine pour le rendez-vous du mercredi !
Valérie, très dur en effet!
RépondreSupprimeryoshi73,un sujet historique cette fois!
RépondreSupprimerDolly, J'ai vu et tu te lances dans une belle aventure avec le tome 1 de ta nouvelle série!
RépondreSupprimerL'aspect historique m'intéresse vivement !
RépondreSupprimerKikine,c'est également ce qui m'a intéressé en premier lieu. A quoi s'est ensuite ajoutée la force des dessins
RépondreSupprimerEn général, je n'aime pas trop le graphisme chinois des dessinateurs mais je dois dire qu'ici l'histoire me parait très intéressante !
RépondreSupprimerchoco, l'histoire tragique et véridique de prisonniers utilisés comme cobayes par un médecin japonais aussi cruel que Mengele en Allemagne!
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