Et je chantais cette romance
En 1903 sans savoir
Que mon amour a la semblance
Du beau Phénix s'il meurt un soir
Le matin voit sa renaissance
Un soir de demi brume à Londres
Mon beau navire Ô ma mémoire
Voie lactée ô sœur lumineuse Moi qui sais des lais pour les reines
La chanson du mal-aimé de Guillaume Apollinaire : Alcools (1880-1918)
Un voyou qui ressemblait à
Mon amour vint à ma rencontre
Et le regard qu’il me jeta
Me fit baisser les yeux de honte
Avons-nous assez navigué
Dans une onde mauvaise à boire
Avons-nous assez divagué
De la belle aube au triste soir
Des blancs ruisseaux de Chanaan
Et des corps blancs des amoureuses
Nageurs morts suivrons-nous d’ahan
Ton cours vers d’autres nébuleuses
Les complaintes de mes années
Des hymnes d’esclave aux murènes
La romance du mal-aimé
Et des chansons pour les sirènes
Publient généralement le dimanche: Edelwe, lepetitmouton, Abeille,Emmyne, Paradoxale, Chrestomanci, Mariel, Laurence, Ankya, Herisson08, Anjelica, Schneeweiss, George, Uhbnji, Fleur, Esmeraldae, Armande, Restling, Satya, Violette, Zik, Lystig, Amos, Emma666, Dominique, Marie, Julien, Bookworm,
J'adore Appolinaire. Très beau poème!
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas ce poème d'Apollinaire... Il est très beau, mais un peu compliqué au niveau des références et du langage.
RépondreSupprimerBonne journée !
Marie
Apollinaire, un de mes poètes préférés... je lui ai consacré une partie de mon mémoire de maîtrise au temps lointain de mes études universitaires.La strophe sur la mémoire est magnifique.
RépondreSupprimerJ'adore ! et les illustrations que tu as trouvées sont très intéressantes.
RépondreSupprimerExtra :) Et les illustrations superbes !!
RépondreSupprimerBouh, un peu difficile, mais je l'aime aussi beaucoup!
RépondreSupprimerMarie, j'aime particulièrement les sonorités de ce poème, appris quand j'étais ado!
RépondreSupprimerArmande, oui, j'aime cette strophe aussi! J'ai dû faire un choix!
RépondreSupprimerRose, les trois portraits sont faits par ses amis peintres!
RépondreSupprimercelsmoon, peintres et poètes s'influençaient beaucoup à cette époque!
RépondreSupprimerJe l'ai souvent entendu étant au lycée... il prend une autre dimension aujourd'hui!
RépondreSupprimerUn poème d'Appolinaire ; c'est forcément touchant...
RépondreSupprimerLes chats du maquis venaient ronronner tendrement en ton écrin, Mango :-)
Chaleureusement
Rose
les illustrations sont particulières!
RépondreSupprimerherisson08, Apollinaire a toujours un côté ludique que j'aime bien!
RépondreSupprimerBonjour Rose, Les chats du maquis ont bon goût!
RépondreSupprimeresmeraldae, j'ai choisi des amis du poète qui ont fait son portrait!
RépondreSupprimerJoli poème... Dire que c'est celui que j'avis choisi de publier aujourd'hui.... Mais au dernier moment j'en ai choisi un autre. Bien m'en a pris sinon, sinon j'aurais eu l'impression de "copier" sur la voisine...
RépondreSupprimerbookworm,j'aime beaucoup celui que tu as choisi aussi mais il n'y aurait eu aucun mal à publier le même poème! Ce qui montrerait combien celui-ci est connu et aimé! Après tout, les poème sont faits pour être lus et relus! Faisons-les mieux connaître et qu'on les recopie!:)
RépondreSupprimerUn très joli texte. J'aime beaucoup ce poète!
RépondreSupprimerEdelwe, je l'aime beaucoup aussi!
RépondreSupprimerje ne connaissais pas, j'aime beaucoup !
RépondreSupprimerAnjelica, tu as bon goût!:)
RépondreSupprimerMoi aussi j'aime beaucoup Guillaume Apollinaire et en pensant à ses vers si percutants:
RépondreSupprimer« Adieu Adieu
Soleil cou coupé » Apollinaire (Zone)
j'ai tenté modestement de lui rendre hommage:
A Apollinaire.
Soleil d’été tu as saigné.
Dis moi Guillaume qu’as-tu aimé ?
Est ce le vent qui te l’a dit
Que de l’amour naîtrait la nuit ?
Soleil d’hiver au corps blessé,
Pourquoi Poète l’as-tu gravé ?
Passe la mort en ton esprit
Le soleil noir jamais ne luit.
Soleil d’été au cœur donné
Et sur la terre ensemencé,
Est ce à Marie que tu l’as dit
Ce vers qui blesse et qui gémit.
Soleil d’hiver et vers semés,
Dis moi Guillaume as-tu trouvé ?
Pourquoi faut –il que tu souffris ?
Passe l’amour, l’amour s’enfuit.
@clorinda.
merci Mango pour ce très beau blog