De quoi s'agit-il?
Anna Claramond, une jeune fille très riche mais orpheline et solitaire vit protégée par un majordome dans une belle demeure d’un quartier chic de New York, une ville aux allures futuristes, transformée par son propre père, un architecte très renommé, disparu brutalement. Au lycée où elle se rend dans un bolide époustouflant, l’orpheus, elle n’a qu’une amie, Meï, les autres la jalousant trop pour l’aimer surtout lorsqu’elle leur annonce être invitée au fameux Bal de Givre par le plus merveilleux, riche, beau, adorable garçon qui soit : Wynter Seth-Smith, un héritier, le plus beau parti de la ville. C’est aussi le premier visage qu’elle a vu après son accident qui lui a ôté la mémoire. Elle ne se souvient plus de rien et très vite elle se sent partagée entre l’envie d’accepter le mariage proposé par ce jeune garçon de seize ans comme elle et des signes de méfiance et même de menace qui lui viennent d’un peu partout. Elle se sent en danger, poursuivie par l’étrange Masque qui la met en garde depuis le début contre l’irréalité du monde qu’elle se crée et toutes les disparitions qui se succèdent autour d’elle. Que va-t-elle décider ? Ira-t-elle en Alaska retrouver ses parents avec Wynter dont c’est le plus cher désir ou réussira-t-elle enfin à se souvenir de son passé?
Qu’en ai-je pensé ?
Du bien et du mal ! Beaucoup de bien et un peu de mal !Quel âge faut-il avoir pour apprécier ce livre qui a priori s’adresse essentiellement aux adolescentes, ce que je ne suis plus! Deux conditions me semblent nécessaires pour aimer cette histoire fantasmagorique qui joue essentiellement avec le merveilleux : être restée très jeune et de sexe féminin ! Préciser ce point justifiera mes réticences à la lecture de ce récit proche d’un conte de fées à la sauce actuelle, sans les fées mais avec des personnages virtuels sortis tout droit d’un monde de rêveries.
Ce que j’ai aimé ?
Une certaine fraîcheur de l’ensemble (dans tous les sens d’ailleurs, tout est gelé et glacial et pas seulement de façon symbolique, c’est dans une ville givrée qu’évolue ce monde de Wynter, le nom évocateur du prince charmant qui ne rêve que d’endroits frigorifiques inquiétants!)
La fin de l’histoire est bien amenée et m’a surprise et pourtant je me doutais de cet épilogue très réussi qui sauve à lui seul le livre, à mes yeux.
Ce qui m’a agacée?
Le côté archi convenu de l’histoire d’amour, trop volontairement à l’eau de rose, avec son côté Pierrot et Colombine et tous les clichés qui vont avec, ce qui m’a beaucoup ennuyée et m’a paru trop long ! Mais, bon, c’est voulu et fait partie des conventions de départ!
Ce qui m’a obligée, en revanche, à passer en lecture rapide, ce sont les trop nombreux dialogues qui s’étirent sans grand intérêt tellement on devine tout ce qui sera dit. Ils interrompent et ralentissent la narration plus qu’ils ne l’animent!
Il n’empêche, je suis sûre que ce roman plaira beaucoup au public visé. Je lui ai trouvé un petit côté Boris Vian dans «L’écume des jours», quand tout se déforme et se rétrécit dans l’environnement des héros. Je verrais très bien cette histoire transformée en BD : New York sous la neige y serait splendidement scintillante avec tous ces ponts, ces tours et ces arches de verre dans le lointain!
Que me restera-t-il cependant comme souvenirs de cette lecture dans quelque temps ? Je crains de l’oublier aussi vite que je l’aurai absorbée, en bonne consommatrice de la mode du jour!
Bal de givre à New York de Fabrice Colin, (Albin Michel, 294 p)
Sortie prévue le 5 janvier 2011
Merci à Sonia et aux éditions Albin Michel Wiz
il est dans ma pal et je m'attaque à lui bientôt:)
RépondreSupprimerEh bien pour une fois je ne suis pas tentée...
RépondreSupprimerOuf j'ai passé l'âge et pour le moment je n'ai pas d'ado dans la famille, c'est bien parce que malgré toutes mes résolutions ma carte bleue vire au rouge
RépondreSupprimerFabrice Colin multiplie les sorties en ce moment ! ce roman est très présent sur les blogs ! à voir pour moi, trop de mélo ne me tente pas trop !
RépondreSupprimerJ'adore les mélos :) Et puisque nous sommes en pleine bourrasque de neige, cela tombe bien !
RépondreSupprimeresmeraldae, bonne lecture alors!
RépondreSupprimerMoka, il faut aimer ce genre, un peu particulier forcément!
RépondreSupprimerDominique, c'est le moment de l'année où les cartes chauffent le plus! Un livre de ce genre de temps en temps,c'est amusant mais en lire plus souvent me lasserait très vite!
RépondreSupprimerGeorges, c'est un petit roman d'amour adolescent assaisonné de fantasy! Je comprends qu'il puisse plaire mais il me faut du plus corsé!
RépondreSupprimerLily, si tu aimes le mélo et avec la pointe de fantasy toujours sous-jacente, tu devrais beaucoup l'aimer
RépondreSupprimerA offrir à une jeune fille fraiche comme la neige ;)
RépondreSupprimerOn m'a beaucoup parlé de F. Collin comme un auteur de fantasy de jeunesse à lire... Cependant, je ne pense pas commencer par celui-ci : il fait un peu trop arlequin jeunesse !
RépondreSupprimerj'ai beaucoup aimé ce livre :)
RépondreSupprimerJe note, je pense correspondre à la définition des gens à qui ça devrait plaire !
RépondreSupprimerBon ben je ne crois plus faire partie du public cible donc je vais m'abstenir même si j'aime beaucoup la couverture. Effectivement, ces couleurs froides pourraient faire des merveilles en BD.
RépondreSupprimerIl est tentant tout de même. Je verrai lorsque j'aurai envie d'un livre léger...
RépondreSupprimerJe l'ai lu et j'ai trouvé que l'histoire n'était convenue qu'au début, puisque la fin montre bien que ce livre n'est pas qu'une histoire d'amour. :)
RépondreSupprimerJe suis quand même tentée pour le côté New York ;-)
RépondreSupprimerComme toi, le côté sirupeux de l'histoire d'amour m'a un peu agacée, mais en revanche, j'avoue que cette impression est passée au second plan au fur et à mesure que la fin (que l'on entrevoit, que l'on devine - et zut pour le SP !) se dessinait : quel final !
RépondreSupprimeron entend beaucoup de bien à propos de ce livre sur la blogosphère. je me laisserai surement tenter en janvier.
RépondreSupprimerötli, une jeune fille rêvant encore au prince charmant et au merveilleux version futuriste.
RépondreSupprimermaggie, tu n'auras que l'embarras du choix parmi tous ses titres car il produit beaucoup!
RépondreSupprimerAnne Sophie, Il a son charme en effet!
RépondreSupprimerIrrégulière, je le crois aussi!
RépondreSupprimerZarline, en pleine semaine de neige, elle paraît encore plus glaciale! C'est une belle réussite que cette couverture très attirante!
RépondreSupprimerMaribel, tentant et charmant pour qui sait à quoi s'en tenir!
RépondreSupprimerLeiloona, j'ai trouvé aussi que la fin sauvait vraiment tout le reste et rehaussait ce roman dans mon estime!
RépondreSupprimerManu, les descriptions de New York, transformée par l'architecture du père de l'héroïne, sont très agréables à imaginer.
RépondreSupprimerpaysdescontes, Ah, oui ce final est vraiment bien trouvé!
RépondreSupprimerDolly, il a déjà beaucoup de succès et il n'est pas encore sorti en librairie! :)
RépondreSupprimerJe viens de le terminer et j'ai beaucoup aimé ! Je n'avais jamais lu de romans de Fabrice Colin et, pour une première expérience, je suis plutôt enchantée.
RépondreSupprimerAvalon, il faudra que j'en lise un autre aussi car je n'ai été qu'à moitié convaincue.
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