L'une pareille au cygne et l'autre à la colombe,
Belle, et toutes deux joyeuses, ô douceur !
Voyez, la grande sœur et la petite sœur
Sont assises au seuil du jardin, et sur elles
Un bouquet d'œillets blancs aux longues tiges frêles,
Dans une urne de marbre agité par le vent,
Se penche, et les regarde, immobile et vivant,
Et frissonne dans l'ombre, et semble, au bord du vase,
Un vol de papillons arrêté dans l'extase.
Mes deux filles de Victor Hugo (1802-1885) (La terrasse, près d'Enghien, juin 1842)
(William- Adolphe Bouguereau, 1901, Huile, Lawrence University)
(William- Adolphe Bouguereau, 1901, Huile, Lawrence University)
Oh que de souvenirs ! récitation apprise par coeur à l'école quand j'étais encore très jeune.
RépondreSupprimerJe ne crois pas pouvoir jamais me lasser du grand Victor. J'aime le lire comme je le fais aujourd'hui et toujours, toujours, la beauté est là qui nous enveloppe.
RépondreSupprimerCe sera une belle journée.
Bon dimanche Mangobella
Hugo hugp et des mots si simples et des mots qui transforment le coeur !
RépondreSupprimerQue de poésie dans ce monde de brutes
RépondreSupprimercoucou
RépondreSupprimertu viens d'être taguée sur mon blog:)
Alors si tu mets du Victor Hugo, comment ne pas fondre ? ;)
RépondreSupprimerTrès beau poème que tu as choisi là !
RépondreSupprimerAifelle, on apprenait beaucoup Hugo dès l'école primaire!
RépondreSupprimerLaurence, il ne se démode pas!
RépondreSupprimerCelsmoon, oui, Hugo, grand et simple à la fois!
RépondreSupprimerVirginie, l'art partout et toujours pour se grandir un peu!
RépondreSupprimeresmeraldae, j'ai vu et je me dis que ce tag va être difficile car la photo et moi, c'est pas le grand amour! Mais je vais le faire!
RépondreSupprimerLeiloona,C'est le maître à tous! On s'incline!:)
RépondreSupprimerRestling, en une phrase,il a tout dit!
RépondreSupprimerUn très beau choix.
RépondreSupprimerEdelwe, un choix des plus classiques! :)
RépondreSupprimerBonjour, Quelle est l'auteur et le nom de l'image à droite du poème? merci
RépondreSupprimer