On ne peut me connaître
Mieux que tu me connais
Tes yeux dans lesquels nous dormons
Tous les deux
Ont fait à mes lumières d’homme
Un sort meilleur qu’aux nuits du monde
Tes yeux dans lesquels je voyage
Ont donné aux gestes des routes
Un sens détaché de la terre
Dans tes yeux ceux qui nous révèlent
Notre solitude infinie
Ne sont plus ce qu’ils croyaient être
On ne peut te connaître
Mieux que je te connais.
Les yeux fertiles
Paul Eluard (1895 - 1952)
L'Attente
Gustav Klimt (1862 - 1918
Comme j'aime Eluard...
RépondreSupprimercalypso, et comme tu as raison! :)
RépondreSupprimerBeau poème ! Ce que je préfère dans un visage, ce sont les yeux. Je dis toujours à mes élèves de me regarder quand ils me parlent, que sinon il n'y a pas de communication.
RépondreSupprimerC'est très joli. Je connais très mal Paul Eluard...
RépondreSupprimerJe n'aime pas particulièrement Eluard, en revanche j'adoooore Klimt !!!!!
RépondreSupprimerC'est beau.
RépondreSupprimerEt je découvre ce tableau de Klimt que j'adore également !
Eluard et Klimt belle alchimie !!!
RépondreSupprimerJ'aime Eluard quand il parle des femmes ! je viens de voir ta prose chez Gwenaëlle, tu me files des complexes là, comment s'y mettre après t'avoir lue ??
RépondreSupprimerCe poème d'Eluard m'a toujours fait monter les larmes aux yeux, c'est une petite merveille.
RépondreSupprimerArmande, et tu as bien raison! Si on te parle sans te regarder, c'est toujours dérangeant!
RépondreSupprimerLa Plume et la Page, peut-être l'étudie-t-on moins désormais?
RépondreSupprimermaggie, klimt est vraiment un grand parmi les grands!
RépondreSupprimerLo, ce tableau est moins connu que beaucoup d'autres de cet artiste, c'est vrai!
RépondreSupprimerGeorge, tant mieux si tu apprécies aussi!
RépondreSupprimerAifelle, ah la, la, ce n'était vraiment pas mon but, mais ça m'a semblé si difficile au départ... alors je me suis acharnée!
RépondreSupprimerHathaway, je l'aime beaucoup aussi!
RépondreSupprimer