Louise Amour est une parfumeuse créatrice d’ un parfum nommé Madone, ce qui séduit beaucoup le narrateur écrivain, grand lecteur d’ouvrages théologiques et spécialiste des vies de saints. Il idolâtre cette femme, trop, beaucoup trop!
Première phrase:
"J'étais tombé amoureux de Louise Amour avant de la connaître: son nom, plus aveuglant pour moi que la clarté laiteuse des roses trémières ou que la pellicule d'or dont les moines recouvraient le bois de leurs icônes; était apparu à côté du mien sous la rubrique "Senteurs" du magazine Rosiers de France, revue confidentielle à laquelle m'avait abonné ma passion pour cette fleur."
Joli début me suis-je dit en le choisissant!
Sauf qu'ensuite l'intrigue se résume à trop peu de choses à mon goût et s'embourbe dans un mélange de mysticisme, d'amour jaloux, de recherche d'absolu, de présence de saints, d'anges et que sais-je encore. Je n'ai pas pu tenir longtemps!
"Voici comment se termine une promenade en amoureux,:
"Tout autour de nous, dans l'herbe du chemin,je vis soudain de minuscules violettes. Le Christ est en croix dans toutes les fleurs des champs, parce qu'il est la vie même. "Attention, dis-je à Louise Amour, nous marchons sur des agneaux bleus!" Elle tourna vers moi de grands yeux étonnés. "
Certains parlent de prose poétique et d’écriture somptueuse à propos de ce livre. Je n’y ai vu qu’un style ampoulé ainsi qu' une histoire tarabiscotée et vaguement mystique. Je ne suis pas sensible à ce genre-là.
Pas fait pour moi ce livre ! Je suis passée totalement à côté!
Bobin a eu sa période de gloire où tout le monde ne jurait que par lui, j'avoue que je ne suis pas très séduite !!!
RépondreSupprimerOulalala je passe ! Dès qu'il y a du mysticisme dans l'air, je fuis à toutes jambes ;)
RépondreSupprimerLa sagesse du lecteur qui sait abandonner...
RépondreSupprimerMoi, quand il y a du mysticisme dans l'air, je saute dessus ! (et comme j'ai un fort esprit de contradiction), je note !
RépondreSupprimerC'est la journée des abandons!
RépondreSupprimerC'est tout ce que je n'aime pas !
RépondreSupprimerCertains adorent de côté mystique mais moi je n'accroche pas du tout.
Je comprends que tu sois passé à côté.
J'ai été assez fan des premiers livres de Bobin, j'avoue que je le suis beaucoup moins aujourd'hui.
RépondreSupprimerUn auteur dont je n'ai lu aucune ligne....
RépondreSupprimerAlors là bravo, je ne sais pas si c' est la fatigue, mais l' extrait sur les violettes me fait pleurer de rire,si je l' achète ce ne sera pas dans des intentions louables:-)
RépondreSupprimerj'avoue que je suis aussi hermétique au style de bobin : justement je n'aime pas son flou mystique qui traine dans ses livres...
RépondreSupprimerComme je te comprends ! Mes tentatives pour apprécier l'écriture de Bobin se sont révélées inutiles. J'ai rapidement abandonné, ce n'est vraiment pas fait pour moi non plus !
RépondreSupprimerje suis sévère pour Bobin qui s'est installé dans un genre mystico poétique comme si toute sa vie en dépendait ......je déteste ça, il me fait penser à Delerm, on trouve un filon et on l'exploite jusqu'à plus soif
RépondreSupprimerJe déteste le style ampoulé dans un roman, je passe mon tour !
RépondreSupprimerAh tu es tombée sur sainte Bobine! Je te plains... bon, il suffit de refermer le livre...
RépondreSupprimerJamais lu Bobin,mais il ne me tente paaaaaaas du tout ;-))
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé son ouvrage sur Emily Dickinson (j'en parle aussi sur mon blog en littérature francophone) mais déjà son mysticisme m'avait gênée, et c'est la seule raison pour laquelle je n'ai pas lu autre chose depuis car j'ai cru comprendre que ces éléments se retrouvaient assez systématiquement.
RépondreSupprimerParfois, un livre n'est pas fait pour nous. Je ne connais pas Bobin, mais je doute que ça me plaise.
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