mardi 13 avril 2010

Le temps suspendu de Valeria Parrella

J’aurais préféré aimer ce livre, pour deux bonnes raisons : Aifelle dont je partage généralement les goûts a trouvé belle cette histoire de mère en attente de son bébé prématuré, cette  petite fille minuscule qui finit de naître à l’hôpital loin d’elle  et enfin parce que ça se passe à Naples,  ville pleine de vie où déambule  la narratrice par nécessité de combler son temps douloureusement suspendu comme l’indique le titre du livre.
J’aurais pu aimer ce récit s’il ne s’était agi que de la relation mère-enfant. Ce sont là  les passages que j’ai aimés, à l’hôpital, au milieu des autres parents dans le même cas, avec le personnel médical qui prend tant d’importance dans leur vie à tous, à ce moment-là!
 Mais tout le reste m’éloignait de ce couple douloureux et me tenait trop à distance, à l’écart de mes propres sentiments, Je me suis sentie indifférente presque tout du long. Trop de retours en arrière sur sa vie de petite fille de parents ouvriers et communistes, trop d’importance accordée à son travail d’enseignante pour adultes immigrés devant suivre des cours du soir. Toutes ces digressions m’ont tenue trop souvent éloignée de l’émotion que je sentais naître dès qu’il était question de ses visites à sa petite fille.
 Peut-être ces interruptions du récit central étaient-elles voulues par l’auteur pour éviter de tomber dans le mélodrame ! J’ai senti cela comme un erreur !
L’épilogue ne parle pas de sa fille enfin sortie de l’hôpital mais curieusement d’un examen que passe un de ses élèves et où elle est surveillante ! Je n’en ai pas compris l’importance  si ce n’est que la vie a repris comme avant peut-être…!
L’annonce traumatisante :
« - Le bébé va naître vivant, mais il pourrait mourir tout de suite, survivre avec de graves handicaps ou n’avoir aucun problème, vous le savez ?
- Oui, je sais.
- Vous le savez, madame ?
- - Je devais accoucher dans trois mois.
- - Le bébé sera aussitôt envoyé en soins intensifs néonatals. »
Cathulu et Aifelle ont aimé, Amanda non,LN aussi l'a lu  récemment.
Merci à Chez les filles.com
Le temps suspendu de Valeria Parrella
(Seuil, avril 2010, 154 p)
Traduit de l’italien par  Dominique Vittoz)

29 commentaires:

  1. Il semble que Chez les filles a deux livres à proposer? j'ai reçu un polar allemand, dont déjà j'ai lu un bon billet.

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  2. Désolée Keisha,je ne suis pas sûre de bien comprendre ce à quoi tu fais allusion! J'ai reçu ce livre de Chez les filles depuis une semaine environ. L'autre, le polar allemand, je ne connais pas!

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  3. claraC; Il se pourrait que tu l'aimes beaucoup contrairement à moi!

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  4. Contrairement à toi, j'ai trouvé que les aspects de sa vie qui font sortir de l'hôpital sont les bienvenus, sinon çà aurait été très étouffant. Et j'ai été intéressée par son mode de vie à Naples.

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  5. Ce livre me tente bien malgré tout !

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  6. Ouhlala absolument pas pour moi ! Peut-être plus tard mais en ce moment, je n'ai pas envie d'émotions tristes (même si comme tu le dis, l'auteur ne tombe pas dans le mélodrame).

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  7. Aifelle, oui, j'ai vu ça, nous avons lu cette histoire de manière très différente, à l'opposé même! Etrange!

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  8. Cynthia, je comprends qu'on puisse bien l'aimer! Question de sensibilité et peut-être de vécus différents!

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  9. Restling,je suis plutôt aussi dans cet état-là quant aux lectures que j'ai envie de faire!

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  10. J'ai aimé comme Aifelle, l'alternance entre l'hôpital et les souvenirs ou la vie quotidienne de la narratrice... Mon billet bientôt !

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  11. Kathel, au départ, j'ai cru que j'allais aimer et puis , très vite, j'ai trouvé que sa vie, hors de sa relation avec son bébé, n'offrait rien de particulier et me restait indifférente mais je comprends aussi très bien qu'on puisse au contraire apprécier ces moments-là! J'irai lire ce que tu en dis!

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  12. Je suis tentée par ce livre, il a l'air très touchant.

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  13. nous avons eu la même lecture donc... en y restant totalement indifférentes..

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  14. Pimprenelle, plusieurs ont su l'aimer en effet!

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  15. amanda, oui, nous sommes les seules pour l'instant à ne pas avoir accroché à ce récit! :(

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  16. J'ai eu du mal au début, mais comme je n'avais rien pris d'autre à lire pour mes 3 heures de train, je me suis un peu forcée à continuer. Finalement j'ai fini par apprécier. Comme je le dis dans le commentaire sur mon blog, j'ai eu l'impression que l'auteure avait un peu envie de perdre le lecteur à l'image du personnage, mais finalement plus le récit avance et moins (j'ai trouvé) l'écriture est compliquée.

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  17. J'attends de le recevoir, je me demande bien dans quel camp je vais être ! :)

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  18. Je le relève pour le milieu Naples dans lequel l'action prend place mais la relation mère enfant ne retient pas mon attention.

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  19. LN, j'ai ajouté un lien vers ton billet. J'ai plutôt bien aimé l'écriture assez neutre et maîtrisée. C'est le récit lui-même qui m'a échappé!

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  20. choco, Avec une telle histoire si sensible, tout dépend aussi beaucoup de ce qu'on a pu vivre ou de ce qu'on vit au moment de la lecture!

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  21. mirontaine, oui, effectivement, j'avais accepté ce livre parce que l'auteur est italienne mais je n'ai pas reconnu la Naples que je connais dans ce qu'elle en dit, d'où peut-être aussi ma déception!

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  22. J'ai laissé tomber, inutile que j'essaie, ce n'est pas pour moi du tout en ce moment!

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  23. Oui, il y avait certainement là sujet à un très beau roman, mais je visualise très bien tes réticences.

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  24. chiffonnette, je comprends, ce sujet peut-être particulièrement sensible!

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  25. Géraldine, ça reste un beau roman malgré tout malgré mes réticences car l'écriture est belle.

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  26. j'ai bien aimé, c'est vrai que la fin est un peu inattendue!

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  27. esmeraldae,je vais aller lire ton billet

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  28. Les passages sur la formation continue sont ceux qui m'ont le plus intéressée.

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