Le narrateur, dans son petit village d’enfance, est choyé, aimé, surprotégé par sa mère qui veut en faire une légende et y parvient - Trop bien !
Son père, plus réaliste, voudrait le voir mener la vie de tous les enfants de son âge. Seulement voilà, c’est un enfant si beau que dès qu’il sort, les gens se disputent sa compagnie, son amitié, son amour! Tout le monde veut le voir, le toucher, lui sourire. Partout où il va, sa présence déclenche des bagarres et de la violence, bien malgré lui qui, pour cette raison, est obligé de rester confiné à la maison. Il n’a pourtant qu’un désir : vivre comme tous les autres et pouvoir sortir incognito.
Seulement voilà, sa beauté sublime lui enlève toute liberté et causera même l’événement qui le fera basculer dans un long cauchema .à partir de ses dix ans car c’est sa beauté qui a tué son père!
Quels sont les dangers de nos jours quand on est trop beau?
On tombe dans les mains des médias et des foules déchaînées : Télévisions, photographes, journalistes, c’est une traque continuelle. Les chasseurs et le gibier! Trop célèbre, il faut se cacher, s’enfuir, tout faire pour devenir moyen et banal.
Mal aimé, manipulé, entouré ou solitaire, riche ou pauvre, le narrateur est malheureux jusqu’au jour où…
Ceci n’est pas un simple roman mais un conte moderne "une fable sensible et drôle sur le pouvoir de l’apparence et la quête du bonheur".
En le sachant, en ne s’attendant pas à un roman avec des portraits fouillés et des analyses minutieuses et rigoureuses des sentiments et des émotions, le livre est agréable à lire. Le style est vif! Heureusement car l’histoire finissait par me lasser! Je ne suis pas très « fable », à vrai dire!
Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été beau.
Je dis beau, mais dans la bouche des gens j’entends plutôt canon, magnifique, sublime, incroyable. Plus généralement, en me voyant,les gens disent ; Waouh!
Ces mots, je les ai entendus dans toutes les langues, sur tous les tons. On me les a dits en pleurant, en hurlant, ou juste avant de s’évanouir. On me les a dits à voix basse, sans oser me regarder, ou en écarquillant grand les sourcils.
Je suis l’homme le plus beau du monde.
Bien sûr, je suis malheureux.
Je suis l’homme le plus beau du monde de Cyril Massarotto
(XO éditions, août 2010, 239 p)
Le titre vaniteux à souhait ne m'attire pas du tout...
RépondreSupprimerChez moi aussi grâce à XO.... lecture prévue sous peu... enfin je l'espère !!!
RépondreSupprimerclara, à prendre ironiquement! C'est du second degré! En réalité c'est longtemps l'homme le plus malheureux du monde!
RépondreSupprimergeorgessand, spécial! Il se lit à toute allure!
RépondreSupprimerHé ben dis donc tu n'as pas trainé, je viens à peine de le recevoir ;)
RépondreSupprimerLe thème est surprenant... Mais c'est attirant.
RépondreSupprimerC'est un titre qui m'attire et me rend méfiante à la fois...
RépondreSupprimerCynthia, ce n'était pas du tout mon intention de le lire mais quand j'ai voulu savoir de quoi il s'agissait,la première page a éveillé ma curiosité et j'ai continué jusqu'au bout! Inutile de te dire que maintenant je suis en retard pour mes autres lectures! La curiosité me perdra! :)
RépondreSupprimerchrys, oui, c'est un thème dans l'air du temps ou les illusions des apparences!
RépondreSupprimerA_girl_from_earth, même réaction de ma part, en fin de compte, lecture légère sur un thème profond!
RépondreSupprimerJe devrais le recevoir bientôt, ton billet a attisé ma curiosité.
RépondreSupprimerRestling, Histoire très "tirée par les cheveux", mais en même temps c'est annoncé clairement que ce n'est qu'une fable!
RépondreSupprimerEt ensuite, il écrira sur l'homme le plus laid dumonde, peut-être.
RépondreSupprimerJe ne suis pas fan de fables non plus
RépondreSupprimerUn livre qui devrait m'amuser...
RépondreSupprimerJ'ai reçu un mail me le proposant mais je n'ai pas encore répondu. Ton billet éveille ma curiosité.
RépondreSupprimerAlex, et celui-là sera un homme heureux! :)
RépondreSupprimerKikine, c'est un peu simpliste!
RépondreSupprimerliliba, en tout cas, il se lit sans désagrément!
RépondreSupprimerManu, J'ai hésité à l'accepter car le titre et l'argument ne me plaisaient pas vraiment mais finalement ce n'est pas si désagréable que je le pensais!
RépondreSupprimerPas fan des fables non plus mais bien tentée tout de même par ce livre.
RépondreSupprimerLa plume et la page,tu as raison. Pourquoi pas?
RépondreSupprimerJe viens de publier mon billet et je te rejoins totalement sur le côté pas désagréable du livre.
RépondreSupprimerCela dit, je n'ai pas vraiment eu l'impression d'apprendre quelque chose que je ne savais déjà.
Finalement comme je le dis dans mon billet, je verrais plutôt ce livre en rayon jeunesse...
Je ne suis pas trop déçue d'avoir refusé, donc...
RépondreSupprimerCynthia, un livre jeunesse? Pourquoi pas en effet! Le thème pourtant intéressant reste traité de façon plutôt simpliste! J'ajoute ton lien.
RépondreSupprimerKarine:), non, tu n'as pas à l'être, à mon avis!
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