La tzigane savait d’avance
Nos deux vies barrées par les nuits
Nous lui dîmes adieu et puis
De ce puits sortit l’Espérance.
L’amour lourd comme un ours privé
Dansa debout quand nous voulûmes
Et l’oiseau bleu perdit ses plumes
Et les mendiants leurs Ave
On sait très bien que l’on se damne
Mais l’espoir d’aimer en chemin
Nous fait penser main dans la main
A ce qu’a prédit la tzigane.
Tableau de Franz Hals, La bohémienne, peinture à l'huile. Paris, Louvre, 1628
Heureuse de lire Apollinaire :)
RépondreSupprimerce cher Guillaume!
RépondreSupprimerBien joli poème de notre cher Guillaume.
RépondreSupprimerlepetitmouton, Apollinaire, toujours vaillant!
RépondreSupprimerCa c'est une merveille!
RépondreSupprimerDira-t-on assez combien la poésie recèle de splendeurs ? elle m'apaise, m'est essentielle et adoucit les moeurs aussi bien que la musique.
Excellent choix Mangobella, j'applaudis !
J'aime décidément beaucoup cet auteur! merci pour le lien!
RépondreSupprimerMerci pour ce très beau poème que je ne connaissais pas.
RépondreSupprimerLaurence, ce poème m'a toujours fait rêver comme "L'étrangère" d'Aragon!
RépondreSupprimerEdelwe, Apollinaire fait partie de mes poètes préférés aussi!
RépondreSupprimerSchlabaya, contente de te l'avoir fait connaître!:)
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