C’est la dernière phrase du roman mais c’est aussi le début d’un récit qui commence par la fin, c’est-à-dire par le double suicide choisi et programmé par le couple après de longues années de vie commune et heureuse. Ils sont gravement malades tous les deux. Depuis trente ans, ils ne peuvent pas vivre l’un sans l’autre malgré leur plus grand regret : celui d’être resté sans enfant et malgré leurs grandes différences de caractères. Elle est indépendante, excentrique et infidèle. Il est fidèle, rationnel, sensible et simple mais très colérique. Chacun, tour à tour, revit des moments de leur vie qu’ils ont toujours cherché à rendre drôles, quitte à jouer la comédie et à se donner des rôles. A part ça, il s’agit de la vie d’un couple marié avec ses joies et ses peines, ses moments de grâce et ses instants de découragement. La vie banale et quotidienne d’un couple durablement amoureux avec des souvenirs de vacances, de fêtes, d’érotisme et de solitude.
L’histoire elle-même pouvait me plaire puisque j’ai acheté le livre sans hésiter après en avoir lu un résumé. Il est aussi écrit que l’auteur est suédois, né en 1954, et qu’il a reçu un prix dans son pays pour « ce superbe roman d’amour ».
Malheureusement, j’ai dû abandonner ma lecture assez vite, malgré plusieurs essais infructueux. Le style me bloque. Des petites phrases très courtes et de nombreuses conversations retranscrites telles quelles, comme sur le vif, mais sans ponctuation ! J’ai horreur de ça ! Un exemple !
« On change d’appartement, toi et moi ?
Dit-elle, et Lasse hocha la tête et inspira de l’air.
Un marché, c’est un marché.
Dit-il, et Kicki étira les bras en l’air et baîlla grand et fort ; se retint.
Pardon, ça doit être le trac. Je ne me suis jamais vue à la télévision auparavant.
Dit-elle, et Lasse ne dit rien.
Eh bien voilà !
Dit-il, et il posa sa caméra sur la table basse. »
Le restant de nos jours de Peter Kihlgärd (Actes Sud, juin 2009, 252 pages, traduit du suédois par Hege Roel Rousson et Pascale Rosier)
Le résumé me tente bien mais j'hésite à cause de l'extrait que tu nous montres. C'est vrai que c'est embêtant ces dialogues sans ponctuation.
RépondreSupprimerEffectivement, cet extrait n'est pas très engageant...
RépondreSupprimerzarline, j'ai toujours beaucoup de scrupules à critiquer un livre que j'abandonne. Je n'ai pas trouvé de blogs qui en parlent pour l'instant mais certains journalistes en disent du bien, alors je ne sais pas! J'attends d'autres avis!
RépondreSupprimerYs, Heureusement, tout le livre n'est quand même pas comme ça, mais moi je ne peux pas surpasser cet aspect!
RépondreSupprimerJe crois avoir lu un autre billet sur ce livre, et il était tout aussi mitigé que le tien. :/
RépondreSupprimerLe résumé me plaît autant que l'extrait me rebute... Mince...
RépondreSupprimerLeiloona, j'ai dû le rater ce billet sinon je n'aurais pas dépensé 20 euros pour l'abandonner si vite!
RépondreSupprimerMoka , c'est bien ça qui caractérise ce livre pour moi, hélas!
RépondreSupprimerJe passe sans hésitation ..
RépondreSupprimerLe résumé me semblait bien tentant, mais l'extrait, non, définitivement, je ne peux pas!
RépondreSupprimerAifelle, je comprends tout à fait!
RépondreSupprimerJ'ai vu d'autres billets sur ce livre, tout aussi mitigés que le tien. Pas du tout tentée donc... Cet extrait, quelle horreur !
RépondreSupprimerActes Sud est plutôt un bon éditeur, mais je trouve qu'ils ont quand même quelques ratés.
Pimprenelle,Difficile à lire dans ce cas en effet!
RépondreSupprimerBon, moi c'est le résumé qui me rebute. Les maladies graves, je bloque !
RépondreSupprimerLilly, pourquoi est-ce que je n'arrive pas à trouver les autres blogs qui en parlent? G est bizarre parfois! Je me sens donc moins injuste, sachant cela!
RépondreSupprimerJe sais Manu, je me doutais bien que ce n'était pas pour toi! Cependant ta remarque me fait réfléchir quant à mes préférences littéraires du moment!:/
RépondreSupprimerIl y a un avis chez Cuné dans le genre du tien, mais Kihlgard s'écrit avec le i d'abord... ;-)
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerMerci Kathel de me le signaler! Je mets un lien vers le post de Cuné et je rectifie le nom de l'auteur!
RépondreSupprimerPour moi aussi le résumé ne me tente pas du tout.
RépondreSupprimerRien d'extraordinaire,c'est vrai!
RépondreSupprimerJe passe mon tour d'autant plus que j'en ai lu un bien plus beau sur ce genre de thème,peut être l'as-tu lu aussi ?
RépondreSupprimer"lettres à D" (histoire d'un amour) André Gorz.
Laurence, c'est vrai, je suis mal tombée avec le choix de ce livre.Je note celui que tu me suggères.
RépondreSupprimerLa couv' est très belle
RépondreSupprimerDit-elle, en décidant de ne pas ouvrir ce bouquin.
j'ai abandonné aussi :), la 4ème de couv m'avait donné envie pourtant:/
RépondreSupprimerCathulu,
RépondreSupprimerTrès drôle
Dit-elle,en lisant ce commentaire.
:)
esmeraldae, c'est le problème avec ces 4ème de couv: elles finissent toujours un jour ou l'autre par m'avoir!
RépondreSupprimerEffectivement le style est assez désagréable. Dommage, le résumé me disait bien.
RépondreSupprimerLe sujet est déjà trop triste et dur pour ce qui me concerne. Le style est trop sec, trop vif ! En ce moment, j'ai des envies de douceurs ... Désolée, Mango, mais pas pour moi !
RépondreSupprimerMerci, j'ai hésité plusieurs fois, la couverture et la quatrième...
RépondreSupprimerEdelwe, La plus belle histoire avec ce style si peu naturel serait vite désagréable!
RépondreSupprimerNanne, je te comprends très bien!
RépondreSupprimerMichel, oui, ici l'enveloppe est plus belle que le contenu!
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