L’histoire : C’est un roman policier qui se déroule dans la Rome de l’après-guerre et en Sardaigne, l’île natale de l’auteur. Les personnages sont des hommes d’affaires et des politiques véreux, désireux d’oublier les années noires du fascisme pour accéder au bien –être de l’américanisme naissant.
Un crime a eu lieu dans un appartement du centre de la capitale italienne et tout accuse une malchanceuse domestique sarde qui se trouvait là avec l’usurier assassiné ! Tout semble la condamner mais c’est sans compter sur le zèle de ses deux compatriotes, les deux héros des précédents livres de l’auteur, le commissaire Eugenio Carruezo et l’inspecteur Luciano Serra, qui vont s’empresser de découvrir de nouvelles pistes en menant leurs recherches auprès des inquiétants colocataires de la victime, hommes de finances dont les pouvoirs s’étendent jusqu’aux mines de Sardaigne ! Tout y passe de l’Italie des années cinquante où tout se mêle dans l’exubérance d’un nouvel état du monde, On y rencontre à la fois ceux qui gardent encore la nostalgie secrète du récent passé fasciste et ceux qui commencent à imposer les nouvelles forces occultes du pouvoir républicain..
Mais ce que j’ai préféré dans ce récit ce sont tous ces personnages autour desquels s’affairent les enquêteurs, tous criants de vérité, pleins de vie et d’espérances pas toujours avouables : le petit vieux qui espionne ses voisins par une petite fenêtre mais qui ne voit que leurs chaussures, d’où le titre, et surtout ces magnifiques jeunes mariées sardes, regroupées toutes ensemble le soir de l’explosion de la mine où meurent leurs maris ! Quant aux deux personnages principaux, Carruezzo et Serra, on les suit d’autant plus volontiers que l’auteur les traite avec une ironie légère des plus sympathiques.
Le style de l’auteur, quant à lui, est efficace, net et précis, il est fait pour évoquer des silhouettes et des caractères difficiles à oublier ensuite!
Ce livre et le troisième d’une trilogie avec ces deux inspecteurs. C’est le seul que j’ai lu et je l’ai beaucoup aimé !
Scarpe rosse , tacchi a spillo, Luciano Marrocu
Chaussures rouges, talons aiguilles, (Traduction personnelle)
(Il Maestrale, 2004, 235 p) VO italien
Hélas, la VO ce n'est pas pour moi !
RépondreSupprimerPas pour moi non plus la V.O. ! Il reste à espérer qu'ils seront bientôt traduits en français.
RépondreSupprimerMoka, il faudra attendre sa traduction! Je ne sais pas si c'est prévu!
RépondreSupprimerAifelle, ça ne devrait pas tarder puisque ce livre a du succès en Italie!
RépondreSupprimerEspérons une traduction rapide en français, alors... J'aime bien les polars italiens ou qui se passent en Italie.
RépondreSupprimerConnais ni l'auteur ni le titre (ni l'italien)
RépondreSupprimerMais quelle couverture!
Kathel, les traductions de livres italiens ne sont pas très nombreuses en ce moment!
RépondreSupprimerKeisha, ça ne m'étonne pas, je l'ai découvert à la bibliothèque parmi leurs auteurs étrangers!
RépondreSupprimerDepuis la lecture de ton billet, je me suis plongée dans mes cours d'italien à distance que j'ai délaissé un peu, histoire de préparer un peu ma première lecture pour le défi! Ce roman me tente bien ^_^. Il est difficile de trouver des romans en italien si ce n'est sur Paris...connais-tu un site?
RépondreSupprimermirontaine, non, je n'en connais pas! J'ai essayé et n'ai rien trouvé! Il faut dire que je ne suis pas très douée pour ça, si bien que je dois me contenter des livres très peu nombreux que je trouve dans les bibliothèques mais ce sont surtout des classiques! Il faudrait pouvoir faire un tour à Turin et faire une razzia dans les librairies! J'en rêve! :)
RépondreSupprimerCa a l'air tentant... Mais lorsque ce sera traduit en français ! Je n'ai pas la chance de lire cette belle langue.
RépondreSupprimerMarie,j'espère aussi qu'une maison d'édition le traduira!
RépondreSupprimerComme je ne lis pas l'italien...Ce livre n'est donc hélas pas pour moi.
RépondreSupprimerLe seul VO que je puisse lire, c'est l'anglais.
Géraldine, sans le challenge, je n'aurais pas pensé à relire en VO, mais au bout de quelques pages, l'habitude est vite revenue et c'était comme si je lisais en français!
RépondreSupprimerBonjour Mango, ton billet me donne envie de me remettre à l'italien. Est-ce que c'est facile à lire? Bonne après-midi.
RépondreSupprimerdasola, je vais te répondre que c'est très facile, après un petit moment de rodage cependant mais ça revient vite, je trouve!
RépondreSupprimer