dimanche 19 décembre 2010

Plus ne suis ce que j’ai été de Clément Marot


Plus ne suis ce que j’ai été,
Et plus ne saurais jamais l’être.
Mon beau printemps et mon été
Ont fait le saut par la fenêtre.

Amour, tu as été mon maître,
Je t’ai servi sur tous les Dieux.
Ah! si je pouvais deux fois naître,
Comme je te servirais mieux!

Clément Marot, né à Cahors pendant l’hiver 1496-1497 et mort en 1544 à Turin
Il fut un des premiers grands poètes classiques français et le protégé de Marguerite de Navarre, sœur du roi de France François Ier.



Celles qu'il aima:, dit-on:


Diane de Poitiers (1499-1566), favorite de Henri II.

Marguerite de Valois (1553-1615), reine de France et de Navarre, première femme d’Henri IV


Autres dimanches poétiques chez Bookworm qui les recense. 

9 commentaires:

  1. Que la première strophe est bien dite ...

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  2. C'est bien de mettre à l'honneur des poètes comme Marot, que l'on lit si peu !

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  3. C'est une bien triste nouvelle ! Je vais sans doute rédiger aussi un billet à ce sujet. Cette nouvelle m'a attristée ce matin, lorsque je l'ai entendue à la radio. C'était une "Grande dame"...

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  4. Hum ! Je me suis trompée de billet, je fais référence bien sûr à ton billet sur la mort de J. de Romilly !

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  5. Quand j'étais au lycée un des sujets de dissertation classique était : préférez-vous du Bellay ou Ronsard? Moi j'aimais les deux tout autant mais j'avais choisi du Bellay, moins brillant peut-être(?) mais plus intimiste, plus nostalgique.

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  6. Aifelle, j'aime bien la deuxième aussi, plus guillerette!

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  7. GeorgeS, c'est dommage d'ailleurs mais je préfère les poètes du 19ème .

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  8. Margotte,j'avais compris: pas de souci!

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  9. claudialucia, j'ai subi aussi ces constantes comparaisons entre deux auteurs et je préférais toujours le moins aimé du professeur, du moins à ce qu'il me semblait,(c'était une religieuse!) Du Bellay plutôt que Ronsard, Racine contre Corneille, Verlaine et non Hugo et même un jour, j' ai dû défendre Molière contre Pascal, ce qui ne lui avait pas plu du tout! J'en souris encore!

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