mercredi 4 novembre 2009

Mexicali City Blues par Gabriel Trujillo Munoz


 Aéroport international de Mexicali,  aire de stationnement à demi vide, quatre heures et demie du matin, le détective Morgado se réveille dans sa voiture, après un mauvais rêve où il s’est vu en super héros tombant en vrille dans  le désert mexicain de la Basse-Californie.
 En réalité il attend l’arrivée dans la nuit d’un Cessna mystérieux et il prend le temps de repenser aux événements qui l’ont conduit dans cet endroit désert, en pleine nuit !
Quelque temps auparavant, Cecilia, son amour de jeunesse, est venue le supplier d’enquêter sur la disparition de son mari. C'est un Américain devenu pilote d’hélicoptère, en mission  dans le désert mexicain pour le compte d’une association écologique mais qui a mystérieusement disparu depuis un mois avec ses deux passagers.
Quand Morgado se rend dans les bureaux de cette association, il se rend vite compte, et très brutalement, que tout est faux, qu’il ne rencontre que des acteurs-pantins et que la police elle-même semble jouer un double jeu. Comme il est tenace et  malgré les nombreux obstacles, il veut savoir à tout prix la vérité et c’est ainsi qu’au dernier chapitre du récit, il se retrouve à attendre ce petit avion.
Le dénouement arrive dès lors très vite, avec son lot de bonnes et de mauvaises surprises ! La boucle est bouclée et le lecteur est satisfait !

Ce livre a beaucoup d'atouts pour lui: bonne intrigue, rythme haletant, problèmes très actuels d'une frontière sensible entre deux grands pays minés par la drogue et l'immigration, bref, une jolie lecture, bien enlevée! Mais j'ai un gros défaut en tant que lectrice: je n'aime que les gros romans, ceux où on prend le temps de s'identifier à un personnage au point d'avoir l'impression de vivre sa vie! Ce qui exclut les nouvelles et les romans très courts!

L’auteur : « Né en 1958 à Mexicali, en Basse-Californie , Gabriel Trujillo Munoz est à la fois poète, romancier, essayiste, journaliste et critique littéraire. Aujourd’hui, il est professeur et enseigne à l’Université autonome de Basse-Californie, à Mexicali. Il dénonce dans son œuvre les effets désastreux du voisinage immédiat des Etats-Unis sur sa région, un coin infesté de narcos, de policiers pourris, de femmes assez fatales, de cadavres et d’hommes d’honneur, anarchisants et défenseurs sans illusion des droits de l’homme. Une sorte de portrait de la frontière nord sur fond de désert. »
Ce livre est le troisième écrit par l’auteur pour inaugurer la collection ¾ polar dont l’ambition  est d’explorer à l’intérieur du roman le contexte sociologique et historique du pays où se déroule l’action.
Mes remerciements aux éditions Les Allusifs et à Babelio.


Mexicali City Blues par Gabriel Trujillo Munoz  (Les Allusifs, collection ¾ polar,  85 pages, mai 2009, traduit de l’espagnol (Mexique) par Gabriel Iaculli)

22 commentaires:

  1. Je ne sens pas un enthousiasme débordant. Tu as vraiment aimé ?

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  2. J'ai adoré les 3 aventures. On plonge tout de suite dedans et vu sa taille on ne peut que être ravie de cette pause lecture!!

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  3. Aifelle, tu es très forte! :) Grâce à ou à cause de toi, j'ai terminé mon billet en m'impliquant un peu plus!:)

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  4. Béné, tu as raison, c'est une lecture d'une ou deux heures, le temps d'un trajet en train! On ne s'ennuie pas une minute!

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  5. Tu aimes les gros romans... ah ah, alors lance toi dans Dickens, Guerre et paix et des auteurs de ce genre...

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  6. Je ne fais pas tellement attention à la taille des romans mais 85 pages pour un polar, ça me paraît un peu short!

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  7. Le thème ne me parle pas plus que ça ... je ne note pas. ;)

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  8. Cynthia, en tout cas, il n'y a pas de longueurs!

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  9. Leiloona, c'est surtout d'actualité pour le Mexique et les Etats-Unis!

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  10. Je n'aime pas non plus les formats trop courts, mais j'y viens progressivement. C'est pratique pour les trajets en train .. désolée de t'avoir contrainte à compléter ton billet !!!

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  11. Aifelle, au contraire! En fait le dernier paragraphe avant l'auteur était ma première réponse à ton commentaire, ça se voit d'ailleurs au changement de typographie! J'ai préféré ensuite le mettre à la fin du billet! C'était plus adapté!:)

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  12. Tu n'aimes que les gros romans ? J'avoue qu eje n'aime pas trop pour des questions pratiques : trop lourds ! Mais je ne suis pas fan de snouvelles non plus....

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  13. Alex, j'aime mieux les gros romans mais de plus en plus, pour différentes raisons pratiques, je finis aussi par lire des textes plus légers, en alternance!

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  14. Bon, et moi j'ai reçu du même auteur le tome 2 par Babelio. Avec ton avis, je ne sais pas trop quoi penser pour le moment... Perso, je suis contente que ça ne soit pas un pavé, j'ai trop de livres en attente !
    On verra bien à la lecture !

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  15. choco, je lirai ton avis avec grand intérêt alors!

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  16. Comme toi, j'appréhende toujours les livres trop courts qui me laissent souvent un sentiment d'inachevé et de ne pas être réellement entrée dans l'histoire...

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  17. Marie, c'est exactement ça C'est pourquoi j'en ai toujours plusieurs en cours de lecture, de différentes grosseurs selon que je dois les emporter avec moi ou pas!

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  18. J'ai souvent le même problème que toi ! Cela dit, certains auteurs y arrivent, même dans des romans courts, mais c'est très rare !

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  19. Manu, cet auteur-ci s'en sort vraiment bien pour qui aime les récits courts!

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  20. Une écriture simple et efficace ! Mon préféré est Loverboy .

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  21. chris89, je n'ai pas lu "Loverboy" mais cet auteur écrit de façon agréable et très efficace, je trouve!

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