Le narrateur est Birahima, un jeune garçon ivoirien, 10 ans environ, qui raconte ses déambulations à travers des pays africains en guerre, dans l’espoir de retrouver sa tante au Libéria. Sa mère vient de mourir. Elle était sa seule famille et il se retrouve orphelin, totalement abandonné à lui-même. Bientôt il rencontre Yacouba , un soi-disant féticheur, qui l’accompagne dans son parcours. La guerre civile fait rage et pour sauver leur vie, ils doivent s’engager auprès du colonel Papa le Bon dans son Front National Patriotique du Libéria. Yacouba devient ainsi un enfant-soldat qui ne quitte jamais son arme. Sa vie devient un enfer!
Livre coup de poing à coup sûr, celui que je viens à peine de terminer pour le Blogoclub. Mon analyse se fait donc à chaud , sans véritable recul et je ne serai peut-être pas très objective.
Je ne sais même pas encore si je l’ai aimé ou pas. En tout cas, il ne m’a pas laissée indifférente. Je suis encore un peu soufflée par la difficulté mais aussi la force de l’écriture, ainsi que par la distanciation prise avec les faits horribles racontés : l’humour reste présent dans l’horreur.
Malgré tout c’est une forme de malaise qui domine en moi en fermant ce livre : admiration et lassitude se sont succédé. J’ai beaucoup aimé les premiers chapitres mais mon intérêt s’est perdu à la fin, noyé dans les violences à répétition des guerres tribales. J’avais envie que ça finisse. J’avais du mal à suivre les événements politiques. Il me manque trop de connaissances sur ce qui s’est réellement passé pour suivre facilement le déroulement des actions évoquées ici.
Ce qui est sûr c’est que je ne suis pas près d’oublier Birahima, cet enfant-soldat qui a commis tant d’horreur, kalachnikov en main, mais qui a subi tant de malheurs lui-même dès sa naissance auprès de sa mère handicapée qu’il a reniée en la dénonçant comme sorcière - ce dont il s’est toujours accusé par la suite.
J’ai redouté cet emploi systématique de quatre dictionnaires pour expliquer les mots et simplifier la lecture.
J’ai été étonnée par cette langue incantatoire, cette phrase sans cesse répétée qui sert aussi de titre, comme s’il s’agissait d’ une prière ou d’une formule magique: "Allah n'est pas obligé d'être juste dans toutes ces choses ici-bas."
Tout ici frôle l’irrationnel, l’excès, l’enfer. Lourd, lourd, lourd ! Je suis plombée par cette lecture .
Ce qui me restera c’est cette impression d’avoir lu le récit d'un voyage au bout de l’horreur en Afrique.
Livre coup de poing à coup sûr, celui que je viens à peine de terminer pour le Blogoclub. Mon analyse se fait donc à chaud , sans véritable recul et je ne serai peut-être pas très objective.
Je ne sais même pas encore si je l’ai aimé ou pas. En tout cas, il ne m’a pas laissée indifférente. Je suis encore un peu soufflée par la difficulté mais aussi la force de l’écriture, ainsi que par la distanciation prise avec les faits horribles racontés : l’humour reste présent dans l’horreur.
Malgré tout c’est une forme de malaise qui domine en moi en fermant ce livre : admiration et lassitude se sont succédé. J’ai beaucoup aimé les premiers chapitres mais mon intérêt s’est perdu à la fin, noyé dans les violences à répétition des guerres tribales. J’avais envie que ça finisse. J’avais du mal à suivre les événements politiques. Il me manque trop de connaissances sur ce qui s’est réellement passé pour suivre facilement le déroulement des actions évoquées ici.
Ce qui est sûr c’est que je ne suis pas près d’oublier Birahima, cet enfant-soldat qui a commis tant d’horreur, kalachnikov en main, mais qui a subi tant de malheurs lui-même dès sa naissance auprès de sa mère handicapée qu’il a reniée en la dénonçant comme sorcière - ce dont il s’est toujours accusé par la suite.
J’ai redouté cet emploi systématique de quatre dictionnaires pour expliquer les mots et simplifier la lecture.
J’ai été étonnée par cette langue incantatoire, cette phrase sans cesse répétée qui sert aussi de titre, comme s’il s’agissait d’ une prière ou d’une formule magique: "Allah n'est pas obligé d'être juste dans toutes ces choses ici-bas."
Tout ici frôle l’irrationnel, l’excès, l’enfer. Lourd, lourd, lourd ! Je suis plombée par cette lecture .
Ce qui me restera c’est cette impression d’avoir lu le récit d'un voyage au bout de l’horreur en Afrique.
Un livre qui m'a toujours fait peur et que je n'ouvrirai pas de sitôt.
RépondreSupprimercathulu, Je dois dire que sans le Blogoclub, je n'aurais pas choisi ce livre non plus!
RépondreSupprimerje n'ai pas apprécié la lecture, pour toute cette effusion d'horreur, pour autant ça reste un récit à connaître. Sans le club, je n'aurai sans doute jamais lu ce livre.
RépondreSupprimerPascale, tout comme moi,alors. Je ressens la même chose!
RépondreSupprimerun livre qui ne laisse pas indifférent, c'est certain.
RépondreSupprimerUne lecture qui ne doit pas être simple.
Même en connaissant déjà l'histoire, on fatigue et s'y perd , surtout en seconde partie...
RépondreSupprimerLe personnage de Birahima nous hantera longtemps très certainement.
RépondreSupprimerCe livre a le mérite de nous plonger dans une facette méconnue ou ignorée sciemment de l'Afrique.
j'ai lu des citations ici ou là, et je ne sais pas si j'arriverais a aller au-delà du style qui ne m'accroche pas du tout.
RépondreSupprimerJ'avais tenté il y a longtemps "En attendant le vote des bêtes sauvages" et n'avais pas accroché non plus...
RépondreSupprimerBillet après billet, je me dis que ce livre n'est pas pour moi.
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé ce roman qui a une force d'écriture saisissante! C'est vrai que je ne l'aurais peut-être pas choisi à cause du sujet et cela aurait été dommage! Contrairement à certaines, les répétitions ne m'ont pas lassée, comme tu le dis, elles sont incantatoires. Elles ont un rôle dans le cours de la narration. J'ai trouvé que les explications historiques arrêtaient un peu le récit mais étaient très utiles pour le comprendre ..
RépondreSupprimerJe suis plutôt d'accord avec Keisha, les événements politiques nous font perdre le fil de l'histoire et m'ont lassé. Il n'en reste pas moins que Kourouma fait un constat terrifiant sur le Liberia et la Sierra Leone.
RépondreSupprimerJe serais bien incapable de lire ce genre de roman pour le moment :/
RépondreSupprimerLe style de Kourouma comme ses sujets sont toujours violents, ses livres ne peuvent pas laisser indifférents, on y plonge ou on renonce. Si tu en as la curiosité et le courage, je te recommande En attendant le vote des bêtes sauvages, magistral mais il faut s'accrocher.
RépondreSupprimerdimitri, J'ai trouvé difficile cette lecture mais je réalise aussi combien la réalité de ces guerres tribales doit être horrible!
RépondreSupprimerKeisha, oui, c'est aussi ce que j'ai ressenti!
RépondreSupprimerFransoaz, Ce livre a beaucoup de qualités. Il est ambitieux, généreux et réaliste tout à la fois et de plus le personnage central est très fort et difficilement oubliable mais voilà, mon plaisir de lectrice est resté en rade au bout d'un moment! Dommage!
RépondreSupprimerchoupynette, Le style est très personnel, en effet. C'est celui d'un créateur et au départ,jaisuivi avec un certain plaisir puis je me suis lassée. C'était devenu trop systématique!
RépondreSupprimerKathel, C'est le même style? Avec autant de violences?
RépondreSupprimerAifelle, peut-être pas si tu cherches un récit moins rude!
RépondreSupprimerclaudialucia, tout dépend de ce que l'on recherche dans ses lectures, il me semble. C'est un bel ouvrage qui mérite une étude approfondie. On y découvrirait plein de richesses, certainement, mais dans le cadre des lectures plaisir ou divertissement que je fais et que je présente ici, je dois avouer que mon plaisir a été limité et que j'ai fini par m'ennuyer! Quitte à me documenter sur ce passé récent en Afrique, je préfère un "Que sais-je?" s'il en existe un par exemple!
RépondreSupprimerTitine, oui, le personnage est très fort et nous entraîne allègrement avec lui au début puis tout s'embrouille très vite et je me suis perdue au milieu de toutes ces guérillas.
RépondreSupprimercynthia, lecture pas facile du tout mais livre cependant très fort et impressionnant! Mieux vaut le savoir!
RépondreSupprimeremmyne, je vais sûrement attendre un peu avant de relire un autre livre de cet auteur mais pourquoi pas dans quelque temps, lire celui que tu me conseilles mais qui ne fait pas non plus l'unanimité! Je retiens ce titre cependant!
RépondreSupprimerJe l'ai lu en 2002 je ne me souviens plus bien de tout sauf que le narrateur était un enfant et que c'était dur d'admettre ça ...
RépondreSupprimerDidi,c'est un enfant soldat avec tout ce que cela implique de violences reçues et données! Des passages très difficiles à supporter!
RépondreSupprimerL'histoire m'a en fait peu touchée malgré le sujet grave mais j'ai trouvé la forme intéressante bien que les répétitions soient lassantes. Un livre à étudier en profondeur, comme tu dis. Je jetterai quand même un oeil à la suite puisqu'elle est déjà dans ma PAL (alala, les achats compulsifs)
RépondreSupprimeroh ! trop trop dur pour moi, sauf si je travaillais sur le sujet... Cela m'a fait penser au film Johnny mad dog (très bon mais pas pour les âmes sensibles). Sur le même thème, L. Miano a écrit de très bons romans aussi.
RépondreSupprimerJe voulais participer à ce rendez-vous mais les deux bibliothèques où je vais n'ont pu me le fournir à temps (livre jamais rendu ou prêté pour une expo) Je ne pense pas que je le lirai après tous ces avis qui parlent de tant de violences.
RépondreSupprimerLes différents avis sont assez proches cette fois.
RépondreSupprimerc'est un livre que je lirai bien. Je me suis lancée dans un défi Afrika
RépondreSupprimerComme toi j'ai trouvé la partie sur les guerre tribales lassante car répétitive, et le style d'écriture utilisé dans cette partie n'était pas toujours cohérent avec le reste... Néanmoins une lecture intéressante sur un sujet choc!
RépondreSupprimerZarline, je lirai avec grand intérêt le billet que tu écriras sur la suite de ce livre car je suis curieuse de savoir l'avenir du jeune héros imaginé par l'auteur. Je n'ai pas très grande envie, pour le moment du moins, de lire un autre livre sur ce sujet!
RépondreSupprimerMargotte, livre très dur, oui, même si on l'envisage plus comme un conte que comme un récit réaliste mais livre marquant cependant sur ce sujet. Je ne connais pas le film dont tu me parles mais si c'est sur les guerres tribales, je n'ai pas envie de le voir. Leonora Miano, j'aime bien pour avoir déjà lu un de ses livres.
RépondreSupprimerManu, il faut avoir le cœur bien accroché pour aller au bout de ce récit si plein de bruit et de massacres en tous genres! Je ne suis pas sûre que tu aimerais mais sait-on jamais?
RépondreSupprimersylire, oui, signe que ce livre a marqué même si, dans l'ensemble, il a plutôt rebuté les âmes trop sensibles - comme la mienne! :)
RépondreSupprimerBénédicte, pour un défi Africa, c'est évidemment un livre à ne pas manquer! Encore une fois,j'ai parfaitement conscience que ce livre vaut beaucoup mieux qu'une simple lecture d'agrément et mérite une étude plus approfondie car il est très riche d'enseignements mais ici je ne traite que de mon plaisir de lire et ne prépare pas un cours!- Ouf, je considère avoir assez donné pour ça! :)
RépondreSupprimerGrominou, une lecture choc et un peu décevante mais un livre que je suis malgré tout contente d'avoir découvert! Vive le blogoclub pour ça!
RépondreSupprimerIl me fait super peur ce livre... je ne suis vraiment pas certaine que je tenterai un jour le coup...
RépondreSupprimerKarine:) Un livre dur!
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