Abandon non programmé ! Abandon surprise même puisqu’on annonçait ce roman comme « à la fois drôle et désabusé, rappelant ceux de John Updike! » Rien de moins ! Updike que je viens de découvrir et d’aimer. Mais il est rare qu’un même miracle se reproduise ! Je n’ai pas réussi cette fois à entrer dans l’ histoire!
En vertu de ma loi n° 1, je suis dons obligée d’abandonner ce livre à la page 165, ce qui est déjà être allée trop loin !
En effet, cette loi précise que si aux environs de la page 75, je n’ai pas réussi à m’intéresser à l’histoire, pour une raison ou pour une autre, je dois fermer le livre pour en ouvrir un autre et passer à une nouvelle lecture !
C’est exactement ce qui m’est arrivé avec ce livre. J’ai constamment confondu tous les personnages de cette université où travaille le héros-narrateur, William H. Devereaux Jr.
En tant que président par intérim du département des lettres d’une petite université de Pennsylvanie, il doit faire face à plusieurs problèmes majeurs : la rivalité et la bassesse de ses collègues, la jalousie envers sa femme dont il soupçonne la trahison, le divorce de sa fille et surtout ses difficultés avec sa prostate. La crise de la cinquantaine s’installe.
La première partie s’intitule : « Le rasoir d’Occam » . Occam est le chien de la famille mais encore ? Pourquoi ce titre ? Pour en savoir plus, je plonge dans Wk…
« Le rasoir d’Ockam ou d’Occam est un principe de raisonnement que l’on attribue au frère franciscain et philosophe Guillaume d’Ockam (XIVe siècle) mais qui était connu et formulé avant lui : « Les multiples ne doivent pas être utilisés sans nécessité.» C’est un des principes fondamentaux de la science.
« La simplicité est la sophistication suprême » Léonard de Vinci
Autrement dit : la solution la plus simple est toujours la meilleure et Hank, le héros, utilise justement ce principe pour tenter d’expliquer tout ce qui lui arrive !
Ce livre a énormément plu à Cuné, entre autres qui termine ainsi son billet : "Je suis totalement sous le charme de la plume de Richard Russo. Caustique et bon enfant, je l’imagine ricanant et débordant d’amour". Dommage que je sois passée à côté!
Un rôle qui me convient, Richard Russo (10/18, 430 pages, 1999) Traduit de l’américain par Jean-Luc Piningre. Titre original : « The Straight Man »
Décidément, on a plutôt des goûts à l'opposé ! :)
RépondreSupprimercuné, c'est le second livre pour lequel nos avis divergent en effet mais je ne compte plus le nombre de fois où je suis d'accord avec toi! :)
RépondreSupprimerIntéressant aussi d'avoir deux points de vue ! :))
RépondreSupprimerJe lirai Updike alors ;)
RépondreSupprimerDe Richard Russo, j'ai lu celui-ci, et été assez peu emballée, mais j'ai adoré "Le déclin de l'empire Whiting" et "Quatre saisons à Mohawk" !
RépondreSupprimerIntéressant d'avoir deux sons de cloche, de toute façon il n'y a pas d'autre solution que de vérifier soi-même.
RépondreSupprimerLeiloona, c'est intéressant mais malgré tout ça me surprend toujours!:)
RépondreSupprimerStephie, pourvu qu'il ne te déçoive pas! :)
RépondreSupprimerKathel, je compte bien ne pas me contenter de cet échec! J'espère pouvoir lire un de ceux que tu signales et que tu as aimés!
RépondreSupprimerAifelle, C'est très juste mais, en plus, il arrive qu'on ne soit pas toujours d'accord avec sa première impression quand on relit le même livre à distance de quelques années!
RépondreSupprimerMoi aussi, j'ai beaucoup aimé le déclin de l'empire... A voir pour celui-là.
RépondreSupprimerEt heureusement que chacun nous avons des goûts différents autrement ça ne serait pas aussi intéressant et ça ne serait plus drôle ;-)
RépondreSupprimerchoco, je retiens: "Le déclin de l'empire" qui a l'air de plaire pas mal!
RépondreSupprimerlilibook, c'est aussi ce que me dit la raison! Il n'empêche qu'une divergence de vue me trouble toujours un peu! :)
RépondreSupprimerVoilà un auteur que j'ai prévu de découvrir suite aux billets de Cuné !
RépondreSupprimerJe ne commencerai peut-être pas par celui-là en revanche.
A la recherche d'impression d'autres lecteurs sur "Un rôle qui me convient", je suis de passage sur ce blog. Même impression que vous, Mango, sur ce livre. J'ai découvert Russo avec "Quatre saisons à Mohack", et j'ai été emporté dans cet univers humain, si humain. Mais là, avec "un rôle qui me convient", je n'arrive pas à entrer, je me dis que ça va démarrer mais rien ne vient, et je m'ennuie avec ce directeur d'université et ses problèmes. Me demande aussi si je vais poursuivre ma lecture. Ce qui est sûr, c'est que j'ai encore envie d'un Richard Russo, l'ambiance de "quatre saisons... " me manque, peut-être lire "le déclin de l'empire Whiting".
RépondreSupprimerIl en faut pour tous les goûts, et même si parfois on est d'accord avec les copinautes sur certains bouquins, pour d'autres livres, on est complètement en désaccord.
RépondreSupprimerDrôle d'impression, en lisant ce billet, je me dis que j'ai vraiment envie de lire ce livre ... Comme quoi ce que certains percoivent comme des défauts peuvent etre perçus comme des qualités par d'autres, et vice-versa ...
RépondreSupprimersylire, il en a écrit beaucoup d'autres heureusement!
RépondreSupprimermarina, avoir du mal à entrer dans un livre est pénible! Comme vous, je ne vais pas en rester là avec cet auteur et lirai les "Quatre saisons..." ou "Le déclin de l'empire...", en espérant l'aimer cette fois-ci!
RépondreSupprimerAlex, c'est vrai! L'unanimité est plutôt difficile à obtenir!
RépondreSupprimeramy, En effet, l'histoire paraît intéressante, le ton est alerte et plein d'humour, le héros n'est pas désagréable! Vraiment ce livre aurait dû me plaire! :)
RépondreSupprimerA oublier alors... ;-)
RépondreSupprimerLounima, peut-être pas tout à fait quand même et surtout pas l'auteur! :)
RépondreSupprimerCelui-ci est dans ma PAL mais j'ai adoré les deux romans de Richard Russo que j'ai lus !
RépondreSupprimerManu,je compte bien lire d'autres livres de cet auteur et j'espère bien les aimer!
RépondreSupprimerDéclic à la page...235!, c'est-à-dire à la deuxième partie du livre. Et là, on atteint à nouveau la profondeur de Richard Russo, cette humanité dans laquelle on se retrouve, tous, à un moment ou un autre, dans les pensées d'un des personnages, leurs émotions. Ce gars est vraiment très fort ! Poursuivez Mango, ça vaut le coup. Il me reste une trentaine de pages et je ralenti ma lecture pour ne pas sortir trop vite de cet univers.
RépondreSupprimerMarina, c'est très intéressant ce que vous me dites là! Ainsi donc la deuxième partie du roman serait susceptible de me plaire davantage? Je vais voir à la bibliothèque si le livre est toujours libre!
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