du juge Ti. (Tome 6) Mort d’un cuisinier chinois
Rien à voir avec le plaisir que j’ai eu à lire les policiers de van Gulik. Ce juge-ci est tout à fait inconsistant. La véritable héroïne est sa première femme au fort caractère. Deux intrigues se chevauchent sans lien entre elles. Très vite l’attention se disperse. De plus , j’ai sauté les longues explications philosophico-religieuses sur les différentes cuisines provinciales et leurs nourritures si opposées. La fin est insipide : peu de suspense, nul rebondissement, aucun retournement de situation, de l’ennui !
Nommé à la cour métropolitaine de justice, le juge Ti et ses nombreuses épouses sont de retour dans la capitale de l’empire. Le juge y retrouve sa mère, désormais veuve, dans la grande maison familiale. Il doit résoudre l’énigme du meurtre d’un cuisinier empoisonné dans la cité interdite . Sa première femme, qui déteste sa belle-mère, enquête sur celle-ci, en secret, persuadée qu'elle a tué son mari avec lequel elle ne s’est jamais entendu
Le juge Ti est un de mes détectives favoris. J’ai lu une bonne partie des 17 volumes écrits par
Robert van Gulik J’adore sa méticulosité dans le déroulement de ses enquêtes, son humanité et bien sûr l’atmosphère de cette Chine du septième siècle, époque pendant laquelle vivait le vrai juge Ti, né en 630 et dcd en 700.
Arrivée presque à l’heure de fermeture de la bibliothèque, j’ai choisi le volume tout neuf sur le seul nom du juge et sans regarder l’auteur : Frédéric Lenormand et non pas van Gulik , hélas ! L’auteur est un Français, né en 1964, vivant en Chine. Il a déjà écrit douze romans de la série : "Les nouvelles enquêtes du juge Ti " et il a obtenu le Gourmand Award, meilleur livre de littérature culinaire en 2006 !
Rien à voir avec le plaisir que j’ai eu à lire les policiers de van Gulik. Ce juge-ci est tout à fait inconsistant. La véritable héroïne est sa première femme au fort caractère. Deux intrigues se chevauchent sans lien entre elles. Très vite l’attention se disperse. De plus , j’ai sauté les longues explications philosophico-religieuses sur les différentes cuisines provinciales et leurs nourritures si opposées. La fin est insipide : peu de suspense, nul rebondissement, aucun retournement de situation, de l’ennui !
Déception !
Peuchère Mango, une déception supplémentaire,une !
RépondreSupprimerAllez viens, on va aller fêter ça , je t'offre un chocolat viennois virtuel ;-)
Oh, oui! Un bon chocolat bien chaud et plein de chantilly dessus! Avec le temps qu'il fait en région parisienne, ce sera parfait, et ça compensera ma malédiction actuelle quant au choix de lectures!
RépondreSupprimerEn tout cas j'ai découvert un auteur de série policière que j'essayerais à l'occasion Van Gulik!
RépondreSupprimerAh, celui-là, c'est une valeur sûre!
RépondreSupprimerj'en avais lu un de Lenormand et sans atteindre ta déception, il ne m'avait pas trop convaincu non plus :-)
RépondreSupprimerLe premier de Lenormand était sympathique... le reste, bof. Rien que le titre, en fait : JAMAIS le grand Van Gulik n'aurait choisi un titre aussi grotesque que "Mort d'un cuisinier chinois" ! :-)
RépondreSupprimerYueyin, Thomas, dommage pour Lenormand, , j'aurais bien aimé continuer à découvrir de nouvelles enquêtes du juge Ti, mais du niveau des originales!:(
RépondreSupprimerChère Madame, je suis terriblement navré de vous avoir ennuyé avec mon Cuisinier chinois. C'est en effet l'un de mes opus les moins réussis. Si vous voulez bien m'indiquer où l'adresser, j'aurai plaisir à vous envoyer "Panique sur la Grande Muraille", qui a reçu de meilleurs commentaires ici et là. Bien sûr, ce ne sera jamais du van Gulik, hélas. Bravo pour votre intérêt insatiable pour les livres, en tout cas!
RépondreSupprimerFrederic Lenormand (LeJugeTi chez free.fr)
Bonjour.
RépondreSupprimerVous serait-il possible d'effacer le message où j'indique mon adresse mail, ou du moins l'adresse elle-même ? Malgré ma précaution pour éviter les spams, certaines personnes en prennent notes pour l'utiliser alors qu'elle n'était destinée qu'à vous. J'espère que vous comprendrez comme c'est désagréable. Bien à vous. F. Lenormand