Tristesse
J’ai perdu ma force et ma vie,
Et mes amis et ma gaîté ;
J’ai perdu jusqu’à la fierté
Qui faisait croire à mon génie.
Quand j’ai connu la Vérité,
J’ai cru que c’était une amie ;
Quand je l’ai comprise et sentie,
J’en étais déjà dégoûté.
Et pourtant elle est éternelle,
Et ceux qui se sont passés d’elle
Ici-bas ont tout ignoré.
Dieu parle, il faut qu’on lui réponde,
Le seul bien qui me reste au monde
Est d’avoir quelquefois pleuré.
Musset
Musset
Que c'est beau ! mais il n'était pas gai ce pauvre Musset.
RépondreSupprimerD'actualité...
RépondreSupprimerIl serait bon qu'il soit relu aujourd'hui !
(ps : oh oui, tant d'expo à voir...)
(ps 2 : il y avait eu une rétrospective Hopper à Marseille il y a une quizaine d'années et il devrait y en avoir une nouvelle en France dans les prochaines années)
(ps 3 : as-tu une newsletter ? parce que les flux Rss et tutti quanti, je ne maîtrise pas !)
Aifelle, c'était un romantique! Toujours la larme à l'œil! N'empêche! Je l'aime bien!
RépondreSupprimerLystig, Ne l'apprend-on plus au lycée?
RépondreSupprimerPour Hopper, tu m'annonces là une bonne nouvelle!
Quant à avoir une Newsletter, non, je ne sais pas faire! Je ne peux te proposer que mon mail (dans mon profil) ou les Abonnés (en toute fin de colonne!) Sinon, il reste le GR,! Je ne fonctionne qu'avec lui, en fait, et tu t'y trouves, bien sûr!
Du bienfait des larmes, on ne le dira jamais assez.
RépondreSupprimerBonne semaine.
Un très joli poème...de saison: l'automne appelle à la nostalgie.
RépondreSupprimerAlex, Bonne semaine à toi aussi et que vive la poésie! :)
RépondreSupprimerKatell, un poème triste pour un dimanche aux mauvaises nouvelles!
RépondreSupprimerJe n'ai plus aucune fierté mais je connais le goût des larmes et comme ton poème est si beau, je me l'approprie;
RépondreSupprimermerci Mangobella pour tes mots si doux.
je n'allais plus sur les blogs, j'espérais un miracle, il n'a pas eu lieu. J'ai le chagrin chevillé au corps et surtout au coeur, mais jusqu'à son dernier souffle, c'est moi qu'il aura vu.
C n'était pas qu'un chien, c'était MON chien, un chien merveilleux que je vais pleurer longtemps.
Très beau mais si triste... ;-)
RépondreSupprimerLaurence, ce poème est pour toi et pour celui que tu viens de perdre et que tu as accompagné jusqu'au bout. C'est dans ces moments-là que certains mots prennent toutes leurs forces. Ainsi du beau passage que tu as cité sur ton blog aujourd'hui!
RépondreSupprimerLounima, oui, triste et beau ! Beau pour moi, malgré la tristesse!
RépondreSupprimerTragiquement triste, en effet, mais paradoxalement, truffé de vie...
RépondreSupprimerRonrons affectueux deschatsdumaquis
Rose
Bonsoir à toi Rose ainsi qu'aux chats du maquis!
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ce poème. Merci pour ces moments d'émotions. Bises
RépondreSupprimerJe suis contente que tu sois passée! J'espère que tout s'arrange pour ton blog!
RépondreSupprimerSacré Musset! il arrive toujours à nous bouleverser !!!
RépondreSupprimerGeorge, Lui-même est bouleversant,je trouve!
RépondreSupprimerTristesse et amertume mais quelle beauté dans ces vers.
RépondreSupprimerDommage que tant d'auteurs ne soient plus là pour voir qu'on les apprécie (encore)et que les mots nous émeuvent tant d'années après.
Soie, les beaux poèmes sont éternels!
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