Bien sous tous rapports, marié, père de famille, un directeur de clientèle dans la publicité à qui, apparemment, tout réussit se voit offrir une fête à son travail avec strip-teaseuse et simulation de meurtre pour rire C’est alors que l’angoisse s’empare de lui le condamnant à 'briser le cercle' et à 'commettre l’irréparable'.
Le voilà serial killer!
Il commence par mener une double vie avec changement d’adresse et de décor puis il s’offre une nouvelle identité sur internet, celle d’une femme Melinda à la recherche de l’âme sœur. Il tuera tous ceux qui se présenteront : les 6 morts du titre !
La mise en scène, toujours la même, est spectaculaire avec chiffre sanglant au mur et poussière d’aspirateur versée partout dans la chambre d’hôtel mais ni corps, ni disparition signalée.
Très vite entre en jeu Sanglar, un journaliste à l’imagination débordante mais étrangement sale, genre homme des bois, en contact avec l’esprit de Gaïa, sa grand-mère. Il fait la une de son journal, jalousé par tous ses collègues. Les policiers, eux, sont perdus bien que s’activant à outrance.
Bientôt, le délire du narrateur serial killer s’accentue et il abandonne la maison familiale. Il devient le Scarabée et son vrai plaisir vient de Soleil rouge, dont il attend impatiemment le courrier, à laquelle il se confie et qui l’encourage à poursuivre, elle-même se présentant comme autre serial killer au féminin
J’ai beaucoup aimé ce roman qui m’a intéressée dès les premières lignes. Pas de temps mort, des personnages bien établis, des meurtriers aux actes horribles mais que je n’ai pas réussi à trouver antipathiques. L’auteur joue avec dérision de tout le clinquant de la vie moderne, du tapage médiatique et publicitaire qui nous environne et du besoin de reconnaissance dans l’anonymat des grandes villes.
Pas un seul instant je ne me suis ennuyée avec ce livre,au contraire. J’ai même eu envie à plusieurs reprises de noter de belles références et remarques littéraires ! Ce n’est pas vraiment l’horreur qui domine mais une certaine forme d’outrance qui vire à l’humour et à la bonne humeur ! C’est très curieux!
Petit bémol: j’arracherais volontiers les deux dernières pages! Les lecteurs comprendront pourquoi! Parfois, j'aime me laisser avoir!
"Un jour, vous vous réveillez et vous réalisez que l'enfant qui sommeille en vous ne se réveillera plus. Il est mort.
J'ai passé la journée avec ce cadavre sur l'estomac."
"L'idée d'un site web est très amusante, tu seras sûrement le premier serial killer à mettre en ligne ton œuvre. je suis impatiente de visiter le site."
"Nous fonçons tous, tête baissée, dans le piège, les écrans d'ordinateur sont les nouveaux miroirs aux alouettes."
'J'ai écrit un livre pour y cacher 3 mots." Heinrich BÖll
Le site de l'auteur est ICI
'J'ai écrit un livre pour y cacher 3 mots." Heinrich BÖll
Le site de l'auteur est ICI
Merci à Cynthia qui fait voyager ce livre, via Clara et Sandrine. A qui le tour ?
A voir aussi le billet de Saxaoul , peut-être la première à en avoir parlé, sans oublier les commentaires riches aussi en interventions de l'auteur en réponse à un intervenant bizarrement très revendicatif.
A voir aussi le billet de Saxaoul , peut-être la première à en avoir parlé, sans oublier les commentaires riches aussi en interventions de l'auteur en réponse à un intervenant bizarrement très revendicatif.
(Emotion works, août 2009, 291 p)
Ah, conquise?
RépondreSupprimerClara, complètement!
RépondreSupprimerUn roman que j'ai beaucoup aimé ! Je le fais voyager aussi ! C'est le premier roman de cet auteur et j'espère que les suivants seront aussi bons !
RépondreSupprimerC'est un premier roman très réussi! Il est parmi les policiers lus dernièrement un de mes préférés!
RépondreSupprimerTu arracherais les deux dernières pages !!!! Sacrilège ! mais pourquoi donc ?
RépondreSupprimerOuf, pas du tout le genre que j'ai envie en ce moment. Donc, je reste hermétique aux bons avis (pour combien de temps hihi)
RépondreSupprimerAifelle, Cette fin ne me plaît pas du tout mais l'auteur n'avait que deux choix, le happy end ou l'autre! Devine ce qu'il a choisi in extremis?
RépondreSupprimerManu, tu as tes raisons mais je t'assure que ce roman est très agréable à lire!
RépondreSupprimerNoté depuis le premier billet. Il ne me reste plus qu'à l'acheter.
RépondreSupprimerAh encore une lectrice conquise ! Tu m'en vois ravie évidemment ! Je t'envoie un mail ;)
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas du tout.
RépondreSupprimerJ'en ai entendu parler mais je ne l'ai pas encore lu. En tout cas, le titre est très accrocheur je trouve.
RépondreSupprimervalérie, ou tu t'inscris au livre voyageur de Cynthia!
RépondreSupprimerCynthia, j'attends ton mail: tu sais qu'il est chez moi.
RépondreSupprimerLilibook, il vaut la peine d'être lu! On passe un bon moment de bonne lecture avec lui!
RépondreSupprimerRestling, le titre est le mini résumé de ce livre très sympathique!
RépondreSupprimerHaha ....
RépondreSupprimerIl est étonnant de lire que j'ai choisi en tant qu'auteur une fin à cette histoire. Il s'agit d'une fin ouverte où chacun choisit ce qui arrive au personnage principal. Mais je vois bien que pris dans l'élan du livre, personne ne réalise que c'est lui en tant que lecteur qui choisi la fin et se persuade qu'elle est heureuse ou non...
Non, non, je n'ai pas décidé de la fin, moi même suivant mon humeur j'imagine ceci ou cela.
Mais je suis ravi de voir que personne n'arrive à freiner et que chacun croit que c'est moi qui pousse alors que c'est votre imaginaire de lecteur qui le fait !
bingo ! la manipulation continue au delà du livre !! merci pour vos commentaires...
je viens de terminer l'écriture du suivant qui s'appellera " C'est vraiment l'hiver pour les singes". Roman à intrigues et chausse trappes mais plus de crimes, de l'exotisme cette fois ci !!
a bientot
Hoho...
RépondreSupprimerMerci M.l'auteur d'être passé ici et merci et bravo pour votre livre! Donnez-nous en plein d'autres aussi bons et vivement la sortie de votre dernier "C'est vraiment l'hiver pour les singes". Ce titre m'intrigue déjà!
Quant à la fin de votre premier roman, avant de vous répondre n'importe quoi, je vais relire les dernières pages et leur consacrer un nouveau billet, quitte à me repentir sur la place publique!
point de repentir, le ressenti d'un livre est personnel, fantasmatique et totalement libre.
RépondreSupprimerj'ai relu les dernières pages hier soir avec des amis pour discuter de cette fin ouverte qui manipule si bien le lecteur... le débat était chaud!!! je crois qu' ils m'en voulait un peu de s'etre faits aussi bien manipuler...
Alors là, vous m'intriguez doublement! :)
RépondreSupprimerouh la la je viens de lire vos commentaires, il est clair que je me suis fait manipuler aussi, BRAVO Mr Rizman !!!! moi qui étais toute fière d'avoir tout deviné, mais le livre est reparti de chez moi je ne peux relire la fin pour le voir autrement, si j'en ai l'occasion je n'y manquerais pas !!!!
RépondreSupprimerSandrine, l'auteur est vraiment très fort! il nous a bien eues! Si tu relis le dernier chapitre, relis aussi le tout premier (presque tout pareil, :l'homme qui descend déposer son grand sac poubelle devant chez lui, et le chien...) Très fort, vraiment! Je n'ai malheureusement plus le livre non plus et je le regrette bien! Il est retourné chez Cynthia!
RépondreSupprimeroui j'avais fait le parallèle avec le premier chapitre. Je vais à la fnac cet après midi, j'y jetterai un oeil si je le vois ;-))
RépondreSupprimerIl est sur ma PAL, faudrait que je l'en sorte...
RépondreSupprimerStephie,il en vaut la peine car il est très intéressant!
RépondreSupprimerHep, Mango, j'avais raté ton billet et le débat bien intéressant qui va avec !
RépondreSupprimerAh, cette fin : que de débats ! Il m'a fallu moi aussi la relire ! ;-)
Allez il est temps pour moi de l'acheter, ce que je file faire sur le site de l'auteur avant d'oublier.
RépondreSupprimertiens, je me suis aussi posée des questions sur la fin qui est... prévisible? Mais c'est la rencontre Le Scarabée - Soleil rouge que j'ai le moins apprécié peut-être... mais je chipote... J'ai adoré le livre!!!
RépondreSupprimeravec la fin, l'auteur nous manipule... sauf que si on ne s'en rend pas compte, ça n'a pas beaucoup d'intérêt.
RépondreSupprimerUn auteur qui a des choses à dire, à mon sens, doit maîtriser son message.