dimanche 18 décembre 2011

Cri de Renée Vivien, dimanche poétique


Tes yeux bleus, à travers leurs paupières mi-closes,
Recèlent la lueur des vagues trahisons.
Le souffle violent et fourbe de ces roses
M'enivre comme un vin où dorment les poisons…

Vers l'heure où follement dansent les lucioles,
L'heure où brille à nos yeux le désir du moment,
Tu me redis en vain les flatteuses paroles…
Je te hais et je t'aime abominablement.

Renée Vivien.(Londres 1877, Paris 1909)
(Études et préludes, 1901)

9 commentaires:

  1. Le dernier vers, éternelle contradiction ..

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  2. Aifelle,la haine et l'amour ou l'inverse, toujours!

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  3. merci de ta fidélité à ton rituel du poème je t'embrasse fort
    quand je serai rue Vivien à paris je saurai qui elle était grâce à toi bon dimanche

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  4. Un très beau poème, je retiens surtout le dernier vers.

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  5. Frankie Pain , une très grande poétesse! Bon dimanche à toi aussi!

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  6. Vers l'heure ou follement dansent les lucioles .... Oh ce que j'aime !
    Bisous

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