jeudi 29 septembre 2011

La vie est brève et le désir sans fin de Patrick Lapeyre

Voilà le type même des livres que je n’aime pas : prétentieux, ambitieux et ennuyeux mais primé, encensé, catalogué comme étant de  grande qualité. 
Les personnages me sont antipathiques.  Ils aiment une femme qui n’est là que quand elle le veut bien et ils s’en contentent préférant l’attendre ou dénier la réalité. Ils sont sans colonne vertébrale, mollassons, masochistes,  elle est absente et fatale, chacun peut l’imaginer à sa façon. Elle veut surtout de l’argent et de la liberté.
J’ai lu la plupart des articles qui en parlent, dithyrambiques à la suite de l’attribution du prix Femina 2010.
Qui le compare à Sénèque, d’autres plus modestement à "Jules et Jim", mais du moins, ce dernier livre ne m'est pas tombé des mains, lui.
Désolée, vraiment mais j'ai totalement raté  "cet écrivain rare". et ce livre dont on dit dans la présentation de l'auteur: "Ce dernier roman évoque la dialectique de la grâce et de la souffrance dans une succession d'états sensoriels et poétiques, avec une structure répétitive d'essence quasi-musicale."(Wikipedia)
Seuls ont osé dire que cette lecture les a ennuyés, des blogueurs  peut-être  comme moi  plus sincères qu’inspirés évidemment.
Que dire d’un livre que l’on trouve insipide alors même qu’il vient de recevoir un Prix et qu’il est encensé par la presse unanime sinon qu'on  se sent  deux fois plus déçue justement?
Voilà bien longtemps que je me méfie de ce genre d’articles toujours si admiratifs. Je n’aime pas toutes ces fumées d’encens qui finissent par m’écœurer tant je ne reconnais pas le livre que je viens de lire. J'aurais été heureuse si j'avais pu  trouver de réels moments d'émotion dans ce roman. Je n’y ai trouvé qu'une déception de plus qui me rejette toujours davantage vers la littérature étrangère.
Je renonce même à en raconter l'intrigue tant je désire quitter le souvenir de ce livre au plus vite. Je laisse ce soin à mes co-lectrices puisque c'était une lecture commune faite avec Val   dont je ne connais pas encore l' avis et Tiphanie qui a été également déçue ainsi d'ailleurs que Nina et peut-être d'autres encore.
En revanche, si vous trouvez que je suis trop dure, lisez  les éloges  de presse, tous pleins d'admiration et de ferveur. On les trouve réunis chez P.O.L., l'éditeur.
La vie est brève et le désir sans fin de Patrick Lapeyre (P.O.L., 2010, 348 p.)

19 commentaires:

  1. Je me demande pourquoi et comment ce livre a obtenu le prix Femina...

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  2. Et pourtant le titre est si beau ! Et hop, un de moins dans les "à noter" ;) toc !

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  3. J'ai vu cet auteur il n'y a pas longtemps en interview raconter l'histoire de ce livre et ça ne m'avait pas emballé.
    Tu confirmes ce que je pensais.

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  4. Un titre qui m'avait intrigué, mais j'ai bien fait de ne pas persévéré. Comme toi, je suis parfois hermétique à la poésie (on ne se refait pas).

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  5. Je rebondis directement sur ce que tu dis Alex, c'est quand même bien loin de la poésie, j'ai relevé quelques passages qui m'ont marqué de par leur signification, mais la forme est alambiquée, de longues phrases, le style d'écriture est alambiqué. Ca rend chiant (ouais j'ose) quelque chose qu'il aurait été intéressant de creuser!

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  6. Ötli,oui le titre est même très attirant mais le contenu, lui, n'est pas à la hauteur!

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  7. dimitri,Je regrette beaucoup de n'avoir pas été conquise par ce Prix! D'autres livres de la sélection étaient bien plus intéressants à lire!

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  8. Alex Mot-à-Mots, J'aime la poésie mais pas dans les romans!

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  9. Tiphanie, Je n'ai pas pu l'apprécier. J'avais vraiment l'impression de perdre mon temps!

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  10. Edelwe, Désolée, je suis la première déçue !

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  11. Le voilà rhabillé pour l'hiver ! Ce titre ne m'a jamais tentée, je le suspectais d'être ennuyeux, donc tu confirmes. C'est fréquent que la presse s'emballe pour des livres que le lecteur lambda trouve quasi-illisibles.

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  12. La vie est brève et on n'a pas le temps de s'ennuyer avec des livres qu'on n'aime pas !
    Bravo pour ta franchise, Mango !

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  13. Aifelle, Dommage! Un tel décalage me gêne: impression d'un monde littéraire qui vit en vase clos sans grande ouverture!

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  14. Catherine, Même avec des ambitions littéraires et poétiques très élevées et nobles, un roman ne devrait jamais se montrer ennuyeux!

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  15. voilà ce que j'ai ressenti en lisant La route. En peut-être moins sévère que toi, car je ne me suis pas ennuyée, mais je ne voyais vraiment pas, sur le fond (pas sur la forme, excellente) où était le chef d'oeuvre.

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  16. Je n'ai lu que des avis mitigés sur ce livre, dans la blogosphère. Idem dans le comité de lecture de ma BM...

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  17. Toujours se méfier des prix ... ;-)

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