lundi 30 juin 2014

Le plus vieux livre du monde


Le "Sutra du diamant" est à ce jour le plus vieux ouvrage imprimé connu. Ce rouleau de papier de 5 mètres est composé de 7 feuilles de papier et réalisé par le procédé dit de xylographie en 868 après J.C. 
"Bouddha a composé le Sutra du diamant coupeur, qui traite de l’impermanence, près de cinq cents ans avant notre ère; Au XXIe siècle, on en a découvert une copie dans l’ouest de la Chine. Cette estampe imprimée en 868 grâce à une matrice de bois est le plus ancien livre du monde: elle précède de quelque six cents ans la bible de Gutenberg.Les soixante-dix versets sur la vacuité ont été rédigés aux environs de 200. Leur auteur, Nagarjuna, est né en Inde du Sud dans la caste supérieure des brahmanes et s’est converti au bouddhisme.
Ni maman ni moi  - même après notre lecture - n'avions les références nécessaires pour interpréter cet ouvrage. Maman m'a d'ailleurs fait remarquer que plus elle avançait en âge, plus elle réalisait combien ses connaissances étaient limitées. Elle avait pourtant souligné un passage des Soixante-dix versets sur la vacuité:
La permanence n'est pas; l'impermanence n'est pas; le moi n'est pas; le non-moi (n'est pas); l'ordre n'est pas; le désordre n'est pas; le bonheur n'est pas, la souffrance n'est pas.
Ce passage m'a profondément marqué et j'y suis revenu sans cesse. Je n'étais pas très sûr de la signification mais ça me calmait. "
Le parfum de ces  livres que nous avons aimés,  Will Schwalbe (Belfond)

dimanche 29 juin 2014

Dimanche en plongée coup de cœur, toutes affaires cessantes... avec Le parfum de ces livres que nous avons aimés

J'ignorais que j'allais avoir envie de tout arrêter pour finir ce livre et ne plus faire que ça! 
Commencé il y a quelques heures et déjà je ne veux plus le quitter. 
Il y a peu encore je ne connaissais ni le nom de l'auteur, ni le titre de ce bouquin!

C'est grâce à la sélection du Prix Elle  que j'en ai eu connaissance et que je l'ai fait commander par ma "gentille" bibliothécaire qui a râlé parce que " Faut pas abuser non plus, ce genre de livre -Document- Témoignage n'est presque jamais demandé par la suite - Mais il est au Prix Elle quand même! " J'aurais parlé zoulou, ç'aurait été pareil! Prix Elle ? ...  connaissent pas ou s'en moquent mais le livre est au rendez-vous, d'où ma reconnaissance! 

Moi, c'est un thème qui m'intéresse énormément depuis que .... forcément un beau jour,  ça finit par arriver, la mort de sa mère! J'y pensais déjà assez souvent avant, vu son âge, mais sans y croire vraiment, (une forme de pensée magique, comme  celle de Joan Didion peut-être)  Après, on n'est plus pareil.  Je ne suis plus celle d'avant! Alors je lis tous les livres que je peux sur le sujet, en espérant avoir moins mal. Une sorte de baume d'un instant! C'est toujours ça. 

Il se trouve qu'il  en sort de plus en plus et que j'en ai déjà lu pas mal, des très beaux et d'autres  trop intimistes  pour moi mais celui-ci parle aussi de littérature et  d'auteurs que j'aime tout particulièrement comme Irving, Mann, Némirovsky, Hosseini. Cependant,  je n'en suis qu'au début. J'entame seulement le troisième chapitre mais pour l'instant, je prévois le coup de cœur.

Je fais un break pour commencer ce billet et m'informer un peu à son sujet.

Je n'aurais pas dû! Trop d'avis différents -   de l'admiration à la déception. Le pire c'est que certaines blogueuses, parmi celles que j'aime, sont très mitigées , lui reprochant la trop grande perfection des rapports mère/fils, une  famillesi exemplaire qu'elle en devient agaçante, en somme, Alors stop! Je ne vais plus lire d'autres billets pour le moment. Je veux rester le plus libre et le plus  neutre possible pour continuer ma lecture. 

Je m'aperçois brusquement que je ne connais pas encore les résultats: a-t-il eu le prix du Document?
Non!  C'est Emmanuelle Bernheim qui l'a obtenu pour  "Tout s'est bien passé" - Tiens! Sur la mort du père cette fois! Décidément ce thème est à la mode! 

Bon! Assez! J'arrête l'ordinateur et je retourne au livre. Voilà longtemps que je n'avais plus disposé d'une journée aussi tranquille que celle qui commence. Je m'enferme dans ma bulle. Seule avec le livre.  Loin de tout et de tout le monde. En apnée! L'idéal! 

Alors coup de cœur ou pas? A ce soir! 

Will Schwalbe: Le parfum de ces livres que nous avons aimés, (Belfond, 2013, 13 p.)
Traduit de l'américain par Lyne Strouc

samedi 28 juin 2014

Miss Marple au Club du Mardi, Agatha Christie, challenge du mois anglais

Comment occuper ses soirées dans un petit village anglais, vers 1930, quand on n’a pas encore la télévision? Comme toujours, en se réunissant et en se racontant des histoires. C’est ce qui se passe au Club du Mardi, chez Miss Marple, autour de laquelle sont réunies  cinq personnes  un soir auxquelles s’ajouteront quelques autres par la suite,  vu le succès de ces soirées et la réputation grandissante de la vieille dame, désormais reconnue pour ses qualités de détective.  La règle est simple. Chaque participant doit exposer un «mystère inexpliqué», une énigme policière et chacun, tour à tour doit proposer sa solution. Bien entendu, à ce petit jeu de déduction, Miss Marple gagne toujours.
Ce que j’aime ici, c’est la présentation de Miss Marple qui, en bonne hôtesse, écoute en silence mais très attentivement ses amis et paie si peu de mine que ceux qui ne la connaissent pas très bien encore oublient de lui donner la parole et restent figés de stupeur devant ses déductions pleines de bon sens et basées uniquement, selon ses dires,  sur sa bonne connaissance des habitants de son village.  
Voici d’ailleurs  le regard porté par son neveu,  le premier intervenant de ce premier Mardi, un jeune écrivain plein d’enthousiasme:
«Raymond West aimait ce salon plein de caractère dont les meubles anciens s’accordaient aux poutres apparentes du plafond. Par goût et par profession, le jeune homme recherchait toujours l’atmosphère, et la maison de sa tante Jane répondait à ses vœux. Il embrassa une fois encore la pièce d’un regard connaisseur et ses yeux se posèrent avec une tendre affection sur la vieille demoiselle, perdue dans le vaste fauteuil du grand-père. Miss Marple portait, à la mode d’autrefois,  une élégante robe en poult-de-soie, froncée à la taille et éclairée d’un jabot de dentelle de Malines. Ses mains étaient protéges par des mitaines noires et elle avait jeté une mantille, noire aussi, sur ses beaux cheveux blanc. Elle tricotait. – Raymond n’aurait mieux su définir l’ouvrage que par les mots : mousseux, laiteux et aériens.Les pâles yeux bleus erraient avec bienveillance de l’une à l’autre des personnes réunies autour d’elle. (…) Ayant accordé à tous quelques instants d’attention, Miss Marple revint à son tricot, un doux sourire aux lèvres.»
Comment ne pas avoir envie de continuer après ça? 

Pour Le mois anglais  de Lou Titine et Cryssilda.  
Lecture commune avec:  Natiora,  Enna,   Manu, 

Miss Marple au club du mardi,  Agatha Christie
La seule Miss Marple que j'ai pu trouver avec une mantille. Les autres, comme la seconde photo portent toutes des chapeaux.

mercredi 25 juin 2014

Mâle occidental contemporain, Bégaudeau, Oubrerie, ma BD du mercredi

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Ce n’est pas la BD du siècle évidemment mais c’est une série d’instantanés de la vie amoureuse d’un jeune homme d’aujourd’hui, beaucoup trop timide et bien élevé, très maladroit, qui essaie de trouver l’âme sœur ou simplement  une petite amie ou plus trivialement ne serait-ce qu’un bon coup d’un soir mais qui n’y arrive jamais malgré ses efforts et les techniques modernes utilisées, de la plus romantique à la plus directe; à chaque fois les filles abordées déjouent ses plans et le rabrouent. C’est pathétique au fond mais traité rapidement sur le mode comique  caricatural. De nos jours comme hier, pas facile de trouver la partenaire idéale mais pas question non plus de s’attendrir. C’est ainsi, voilà tout: désespérant, exaspérant, désolant mais hilarant et j’ai ri. Thomas est jeune et on devine qu’il réussira à force de s’acharner comme il le fait, mais  plus tard et pas dans ce recueil! 
Un jeune le lisait à la bibliothèque. Il avait l’air de s’amuser. Quand il l’a déposé dans le rayon, je l’ai pris à mon tour et ne le regrette pas. En une heure je l’avais terminé et j’étais de bonne humeur! 

Thomas dépense beaucoup d’énergie pour établir la communication avec l’autre sexe. Mais tout cela se traduit souvent par des échecs, autrement nommés des râteaux. Il n’a pas réalisé que le féminisme avait fait son œuvre. Les filles sont devenues exigeantes, directes, malicieuses. Thomas va devoir hausser le niveau et se remettre en question jusqu’à trembler sur ses bases viriles (Résumé de l'éditeur)


Mâle occidental contemporain,  François Bégaudeau, Clément Oubrerie, Philippe Bruno, Delcourt, octobre 2013, 82 pages.

Participent peut-être ce mercredi 25/06/14

Anne,  Acro,  Alex,  Angéla Morelli,  Asphodèle, Blogaelle, Brize ,   Carolinedécouvrelemonde,  Choco,  

Chroniques littéraires,  Cléanthe,   

Cristie ,   Crokbulle,  Cuné,    Cynthia,  Delphine,   Didi, Elodie,    Estellecalim, Evalire,   Hilde,    Hélène ,   

Hervé,  Iluze,   Irrégulière,    Itzamna , JViel,  Jérôme,  Julie,   Khadielit,  Kikine,  

 La-ronde-des-post-it, Laurie, Lirepourleplaisir, Lorouge, Loo, Lou, Lounima, Lystig,   Manu,  

Margotte,  Marguerite,    Marie,  Mariejuliet, Marjorie,  Marion,  MarionPluss, Marilyne,
  
Mathilde, Mélo,  Mlle Alfie, Miss Bouquinaix,  Moka,    Mo,   ​​Mr. Zombi,  Natiora,   Neph,  

Noukette,   OliV,  Pascale,  Paulinelit, Sandrine,  Sandrine (Mes Promenades),   Sandrounette,   Sara ,

Sophie (des Bavardages),    Sophie Hérisson,  Soukee,  Stephie,   Syl,   Theoma,  Un amour de BD 
Val, Vero,  Yaneck,  Yoshi73,  Yvan, 

BD du mercredi 25/06/14

... A la folie, Sylvain Ricard, James, par Cynthia
Peau de lapin, Gauthier, par Marguerite
Blankets, Graig Thompson, par Jérôme
Charly 9, Richard Guérineau, par Sandrine (Mes promenades)
Marina, La prophétie de Dante Alighieri, T2, Zidrou et Matteo, par Yvan
Un été en apnée, Max de Radiguès, par Noukette
Les Merveilles, T1, La statue de Zeus, Luca Blengino, Stefano Andreucci, par Natiora
Mélodie au Crépuscule, Renaud Dillies, par Moka
L'Atelier, Etienne Davodeau, par Sophie/Vicim
Cet été-là, Jillian et Mariko Tamaki, par Theoma
Mon ami Djmer, Derf Backderf, par Val
Mamette, 6, Les papillons, Nob, par Maël
Jazz club, Alexandre Clerini, par Yaneck
Save me Pythie, Elsa Brants, par Mr Zombi
Au vent mauvais, Rascal, Thierry Muras, par Delphine
Les pieds dans le béton, Nicolas Wouters, Mickael Ross, par Delphine


mardi 24 juin 2014

La passion de Jeanette Winterson

Je vous raconte des histoires, faites-moi confiance.
Comment nous remettrions-nous d’une telle merveille ?
En oubliant. Nous sommes incapables de garder trop de  choses présentes à l’esprit.
Seul existe le présent, et non les souvenirs. (p 65)

«L’Empereur» et «La Dame de Pique», ainsi se nomment les deux premières parties de ce second roman de Jeanette Winterson,  l’une des grandes romancières anglaises du moment. D’un côté, Napoléon, son Empire,  ses folies guerrières, sa passion du commandement, de l’autre, Venise et ses amours nocturnes, androgynes, cachés, masqués, interdits.    La passion est celle que vivent deux êtres étranges dans cette Europe dévastée par les guerres napoléoniennes, entre les incendies, la neige et les milliers de morts de la Retraite de  Russie et le jeu, les masques et les folies des nuits vénitiennes de cette époque. Ce livre n’est cependant pas un roman historique,  mais davantage une histoire fabuleuse  d’amour fou, infiniment réaliste et mystérieusement romantique à la fois.
Henri, le tout jeune cuisinier attitré de l’Empereur, subjugué par lui avant de le haïr  au milieu des  incendies et de la peste qui dévastent tout Moscou , tombe   éperdument amoureux de  Villanelle, la fille d’un batelier vénitien, née avec des pieds palmés,  elle-même follement éprise de la mystérieuse Dame de Pique qui lui a volé son cœur. Elle n’aura de cesse de la poursuivre avec Henri, son amoureux transi, pour récupérer ce cœur injustement volé. 
Le résumé trahit la complexité mais aussi la beauté de l’histoire, pleine de péripéties et de rêve où s’entremêlent passion, jeu, folie, travestissement, androgynie, mythe, références historiques et littéraires puisque selon l’éditeur ce récit est un hommage à ceux d’Oscar Wilde et de Virginia Woolf.  Quoi qu’il en soit , c’est un roman que j’aime beaucoup et qui m’incite à poursuivre ma découverte de  Jeanette Winterson,peut-être avec son autobiographie: Pourquoi être heureux quand on peut être normal?  

J’ignorais ce qu’était la haine, la haine qui suit l’amour. C’est un sentiment sans fond, désespéré, et qui n’attend qu’un démenti. Et chaque fois qu’elle se justifie, elle devient un peu plus monstrueuse. Si l’amour était passion, la haine sera obsession. Un besoin de voir l’être jadis aimé impuissant, vaincu et pitoyable. Si le dégoût est proche, la dignité est loin. La haine ne s’exerce pas seulement contre l’aimé, elle s’exerce aussi contre vous; comment avez-vous pu jamais l’aimer?  (p. 115)
La passion, Jeanette Winterson
(éditions de l'Olivier, 2013, 214 p.)
Traduit de l'anglais par Isabelle D. Philippe,( 1987)

Nouvelle participation au mois anglais de Lou, Cryssilda et Titine. 

dimanche 22 juin 2014

Quelques nouvelles au saut du lit


  • Surprise, ce matin,  vers 5 heures, en ouvrant la télé, sur D8, dans Voyage au bout de la nuit, émission où de charmantes actrices lisent des classiques en général.  Cette fois-ci, s'agissant d'une lecture érotique (Beautiful sex bomb, de Christina Lauren -  un seul nom pour deux auteurs en réalité), la demoiselle, actrice de charme,  était en petite tenue, en costume de travail  en somme.  Verrons-nous bientôt une religieuse  s'attaquer à la lecture du fameux roman de Diderot ou des lectrices en habits victoriens pour lire Jane Austen? Étrange! 




  • Inscription au challenge de Brize: Le pavé de l'été, j'adore. Plus de 600 pages à lire jusqu'au 7 octobre: c'est faisable, sympa  et encourageant de se dire qu'on est déjà si nombreuses à lire de gros romans! 



  • Dans un tout autre registre,  une seconde découverte a retenu mon attention, plus sérieuse, celle-là!  Il existerait une ancienne Terre à l'intérieur de la Terre!  Il y a quelques jours, des scientifiques ont annoncé avoir trouvé un océan souterrain à 500 kilomètres sous la surface terrestre qui proviendrait d’un événement extraordinaire , il y a quatre milliards d’années, quand un objet de la taille de mars, probablement une comète,  aurait heurté la Terre libérant ainsi tellement d’énergie qu’il aurait fondu comme une grande partie de l’enveloppe terrestre tandis qu’une partie du nuage de roches vaporisées se serait de nouveau agrégée à la Terre et l'autre se serait solidifiée non loin de là, donnant naissance à la Lune.  Pour en savoir plus, c’est ICI. 



jeudi 19 juin 2014

Le ciel t'aidera, Sylvie Testud

Dédicace :  A toutes les femmes seules

Exergue:  Si c'est à cause d'une des réalités extérieures que tu t'affliges, ce n'est pas elle qui te trouble, c'est le jugement de valeur que tu portes sur elle.  (Marc Aurèle)

 Roman mais roman autobiographique. Sylvie Testud parle d'elle et de ses moments de folie avant un tournage  de deux mois loin de Paris. Au centre, sa tendance à avoir peur de tout et de rien mais surtout ses crises d'angoisse panique quand elle est seule, chez elle, dans sa vie de tous les jours. Le tout raconté avec le genre d'humour qui lui est bien particulier. Elle sait se moquer d'elle même - en exagérant peut-être un peu? En tout cas elle m'a semblé sincère, marrante, cocasse, farfelue, extrême,  finalement à plaindre: une pauvre petite fille qu'on a envie de rassurer comme on le fait avec les jeunes enfants qui ont peur du noir. D'ailleurs elle commence par une scène clé de son enfance quand, seule à la maison  avec ses sœurs, terrifiées par un coup de sonnette inattendu et insistant, digne du grand méchant loup,  elle  joue à elle seule, pour chasser l'intrus, toute une comédie digne de la future comédienne qu'elle est devenue. "Un moment de fierté. J'avais été grandiose ce jour-là. Mes deux sœurs et moi en avons parlé plus d'une fois. Une coupe à mon armorial!  Un bon point pour moi, pour toute la vie." 
Adulte, ce sera bien pire. Son imagination lui joue des tours pendables et lui pourrit la vie. Les nouvelles à la télé, le métro la nuit, les rues isolées,  les parkings souterrains, les cambriolages, bientôt ses velux mêmes, tout l'effraie au point de s' interdire plein de sorties, de cacher des couteaux sous ses oreillers et ses matelas, de se retrouver prisonnière sur son toit, bref  un tas de déboires dérisoires mais très pénibles. Qui n'a jamais connu un seul de ces accès de panique ne peut que difficilement comprendre à quels excès on peut arriver dans ces cas-là. C'est au-delà de tout raisonnement  et le ridicule est vite atteint! 
"Si le courage peut se mesurer à  la peur à surmonter, alors je me proclame la fille la plus courageuse du monde."
C'est un livre très sympathique qui se lit à toute allure.  Un bon moment de détente.
Le ciel t’aidera, Sylvie Testud, Roman,  (Fayard, 2005, 220 p.)

mercredi 18 juin 2014

Trois BD, trois déceptions, pas top ce mercredi ...

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Vraiment pas top du tout ce mercredi puisque des trois BD lues cette semaine, je n'en ai aimé aucune et pourtant, à défaut de trouver celles que je cherchais, je me suis fiée aux grands noms sur la couverture: Alan Moore, Van Hamme,  et Matthieu Bonhomme. 


La première, Fashion Beast, T1, La Mode et la Bête, de Aymond et Van Hamme je n'en parlerai pas 

puisque je ne suis manifestement pas faite pour ce genre de dessins. Quant à l'histoire, un remake de la Belle 

et la Bête, elle m'a si peu intéressée que je l'ai vite abandonnée. Je ne m'habitue pas aux  Comics; je le 

savais déjà mais je voulais essayer encore une fois d'élargir mes choix. C'est raté! Voici ce qu'en dit un 

spécialiste: 

une histoire imaginée par le légendaire Alan Moore en 1985. L'auteur de La Ligue des Gentlemen Extraordinaires s'était associé à Malcolm McLaren, le manager des Sex Pistols, pour écrire ce chef-d'œuvre prévu à l'origine pour le cinéma.Grâce à Antony Johnston (Daredevil) et Facundo Percio (Anna Mercury), ce récit renaît aujourd'hui sous la forme d'un comic book. Le conte La Belle et la Bête y est revisité dans le monde de la haute couture 

Le deuxième et le troisième  album: Lady S, T9, Pour la peau d'une femme, de Aymond et Van Hamme et 

Esteban de Matthieu Bonhomme sont d'une lecture beaucoup plus facile mais ni l'histoire de la jeune 

espionne ni celle du jeune mousse sur un baleinier au Cap Horn ne m'ont vraiment plu - sans me déplaire 


totalement non plus. Je n'ai ressenti en les lisant que de l'indifférence  en somme avec cependant une  nette 


préférence pour le jeune baleinier, un novice plutôt touchant dans l'apprentissage de son métier et puis il y a 


quand même de belles pages, bref je crois que ce dernier titre a souffert de ma mauvaise humeur de la 


semaine due aux lectures précédentes! Je me sens un peu injuste en ce moment! Je devrais le relire! 



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Message de Yaneck  pour tous les lecteurs ici présents.

Nous sommes plus de 15000 lecteurs de bd rassemblés sur une page facebook pour soutenir les auteurs bd actuellement fort malmenés et dont certains commencent à arrêter leur métier. Une action collective a été décidée, elle s'appelle "Une planche, Une Lettre, Une ministre".
Elle invite à envoyer une lettre à la ministre de la culture mettant en valeur une planche de bd, pour le lundi 23 Juin. Pour essayer de pousser le ministère à prendre en main les réflexions sur l'avenir du métier de bédéiste. Modélités détaillés ici: https://www.facebook.com/events/1443000269293929/?ref=22https://www.facebook.com/jelisdelabdetjeveuxquesesauteursenvivent

A écouter: L'interview de Bruno Maïorana (Garulfo, la série D) par JViel. Le dessinateur fait hélas partie  de ceux qui ont dessiné d'arrêter la BD!

Participent peut-être ce mercredi 18/06/14

Anne,  Acro,  Alex,  Angéla Morelli,  Asphodèle,

 Blogaelle, Brize ,   

Carolinedécouvrelemonde,

Choco, littéraires Chroniques, Cléanthe,    

Cristie ,   Crokbulle,  Cuné,    Cynthia,  

 Delphine,   Didi, 

Elodie,    Estellecalim, Evalire,   Hilde,    Hélène ,   Hervé,  


Iluze,   Irrégulière,    Itzamna , 


JViel,   Jérôme,  Julie,   

Khadielit,  Kikine,   La-ronde-des-post-it, Laurie,

Lirepourleplaisir, 

Lorouge, Loo, Lou, Lounima, Lystig,   


Manu,  Margotte,  Marguerite,    Marie,  Mariejuliet, 

Marjorie,  Marion,  MarionPluss, Marilyne,
  
Mathilde, Mélo,  Mlle Alfie,

Miss Bouquinaix,  Moka,    Mo,   ​​Mr. Zombi,  Natiora,   Neph,  

Noukette,   OliV,  Pascale,  Paulinelit,

 Sandrine,  Sandrine (Mes Promenades),   Sandrounette,   Sara ,

Sophie (des Bavardages),    Sophie Hérisson,  Soukee,  Stephie,   Syl,   Theoma,
Un amour de BD 
Vero,  Yaneck,  Yoshi73,  Yvan, 

BD du mercredi 18/06/14


Les bois de justice (La colère de Fantômas, T1), Bocquet, Rocheleau, par Marguerite
Anuki T4, Duel dans la plaine, Sénégas, Maupomé, par Jérôme
Idem par Noukette
Moby Dick, Chabouté, par Sandrine(Mes Promenades)
Le tour de valse, Lapière, Pellegro, par Stephie
Wika, T1, la fureur d'Obéron, Day, Ledroit, par Iluze
Zombies néchrologies, T1, Les Misérables, Péru, Pétrimaux, par Yaneck
Carnation X, Mussat, par Moka
Lucy Loyd's Nightmare, Mike Robb, Lucy Loyd, par Yvan
Les damnés de Paris, Le Galli, Jaffredo, par Maël
Tourne-disque, Zidrou, Raphaël Beuchot, par Un amour de BD
Maori T2 - Keri, Caryl Férey, Giuseppe Camuncoli, par Natiora
Princesse Sara, 6, Alwett et Moretti, par Sophie Hérisson
Chi, T5, Konama Kanata, par Sophie Hérisson
Silver Spoon, 5,Arakawa Hiromu, par Sophie Hérisson
Clues, 1, 2, Mara, par Lou

lundi 16 juin 2014

Maine, J. Courtney Sullivan

Après avoir beaucoup aimé Les débutantes, le premier roman de J. Courtney Sullivan,  c’est avec un grand plaisir que j’ai lu  Maine,  son  second ouvrage et que je lirai  le troisième qui vient de sortir: Les liens du mariage. J’aime les thèmes choisis, le style et les  personnages.  
Cette  histoire de famille sur trois générations,  autour d’une belle propriété familiale de vacances, à Cape Neddick, dans le Maine, m’a passionnée.
Au départ comme à la fin,  il y a Alice, la mère et la grand-mère qui accueille  tour à tour chaque été ses enfants et petits enfants  dans sa maison si convoitée. A quatre-vingt-trois ans, veuve et solitaire pendant le reste de l’année, elle s’est rapprochée du jeune père Donnelly, très dévoué à la paroisse auquel elle vient de léguer toute sa propriété sans même avertir ses enfants. Les fermetures de plusieurs églises voisines l’ayant bouleversée, elle espère ainsi contribuer  à sauver la sienne.
C’est l’intrigue principale qui se déroule du mois de mai au moment où cette décision a été prise jusqu’au 15 août suivant, jour de l’Assomption quand Alice, la mauvaise mère, la belle méchante agaçante personne se retrouve seule à prier dans son église. 
Entre temps on aura connu et suivi les vies de ses enfants, essentiellement   celles de Kathleen, sa fille mal aimée qui vit loin d’elle, avec son second mari, dans sa ferme d’élevage de  vers de terre,  Maggie, la fille de celle-ci, la douce  qui pleure le départ de son ami, enceinte d’un enfant qu’elle décide de garder, celle aussi de Ann Marie, sa belle fille, l’impeccable,  l’irréprochable, qui s’occupe de tout et de tous et qui vient d’être choisie pour la finale des Maisons de poupées, ce dont elle est très fière. 

On se doute bien que la découverte de la perte de la maison  et du cottage du Maine où ils aimaient se retrouver chaque été aura des conséquences terribles pour chacun d’entre eux et on attend avec impatience leurs retrouvailles. L’attente est longue un peu trop parfois mais rien n'aurait pu m'empêcher d’aller jusqu’au dénouement, cette famille étant presque devenue la mienne le temps de ma lecture. De surprises  en révélations sur les uns et les autres, je n’ai vraiment pas été déçue.

J’ai aimé. Beaucoup. 


Autres billets: Brize  ne s'est pas ennuyée une seconde 

cuné, Cathulu, Clara,  L'irrégulière, sont très enthousiastes,
pour Antigone, c'est un délicieux coup de cœur
Theoma a aimé tout en trouvant parfois le temps un peu long, 
Hautement recommandable malgré quelques longueurs vers la fin pour La Comète
Éblouissant de maîtrise pour Philisine Cave
Bourré de qualités pour Aifelle
Un roman difficile à quitter pour Nadael qui en a fait également un coup de cœur
Un roman dévoré avec plaisir par Keisha
Bianca  a aimé malgré une fin jugée un peu décevante
Fin un peu faible aussi pour Céline qui a aimé cependant ce roman très féminin aux nombreux thèmes (malgré quelques coquilles)

Maine, J. Courtney Sullivan
Camille Lavacourt, traductrice
Poche, 2011, 600 p. Date de parution: 30/4/2014

Deuxième participation au challenge de Bianca: Un pavé par mois