vendredi 31 juillet 2009
D'autres vies que la mienne d'Emmanuel Carrère
jeudi 30 juillet 2009
Puisque l'aube grandit...La bonne chanson, Verlaine,
mercredi 29 juillet 2009
Puisque rien ne dure de Laurence Tardieu
Les livres qui ont pour point de départ la mort ou la disparition d’un enfant sont très nombreux en ce moment ! Qu’ils soient policiers ou non, ils se multiplient. Me viennent à l’esprit : D’autres vies que la mienne d’Emmanuel Carrère que je viens de terminer, Puisque rien ne dure de Laurence Tardieu que je me prépare à commenter, L’année brouillard de Michelle Richmond, présenté par de nombreux blogs, L’heure trouble de Johan Theorin, un policier suédois très réussi, et sûrement d’autres que j’oublie. Il est probable que ce soit une des peurs les plus partagées actuellement par les jeunes écrivains. « Ecrire sur ce qui me fait le plus peur au monde : la mort d’un enfant pour ses parents. » écrit E. Carrère.
Vincent va accourir au chevet de sa femme. Pendant son trajet en voiture il repense à leur histoire qui remonte à l’année 1990 et ce sera la première partie du roman. La seconde évoque quant à elle, les souvenirs présents de la malade, en juin 2005, et la troisième et dernière partie les montre réunis « Ensemble », toujours en juin 2005, au moment de la mort elle-même et juste après.
Geneviève, seule dans sa grande maison vide veut parler de leur fille une dernière fois avec lui. Il vit jusqu’à la fin avec elle, lui donne à boire, parle sans cesse de leur fille, lui lit des livres choisis au hasard. Il se trouve qu’il s’agit d’un poème de « La bonne chanson » de Verlaine.
Ensuite, apaisé, il reviendra auprès de la femme qui vit avec lui et qui l’a laissé partir sans rien dire.
Puisque rien ne dure de Laurence Tardieu
mardi 28 juillet 2009
Ocean's Songs de Olivier de Kersauson
Géronimo
Il nous parle de son enfance bretonne tellement sévère qu’il a très vite coupé les ponts avec sa famille et son enfance. Il nous raconte ses meilleures années passées à seconder Eric Tabarly qu’il aime et admire par-dessus tout.
Il nous présente les lieux qui l’ont marqué sur tous les continents Il est allé partout, en sportif, sans jamais se fixer vraiment, toujours prêt à repartir en mer. Il a ça dans le sang. C’est dans sa famille. Il évoque la vie d’un de ses oncles, enterré en Afrique du sud, qui fut un héros de la guerre des boers, au début du XXe siècle. Auparavant il confie sa passion pour « l’histoire des explorateurs qui ont reculé les remparts du monde », en particulier Cook et La Pérouse sans lesquels « jamais nous n’aurions navigué de la sorte. »
S’il est un pays qu’il admire, c’est bien l’Angleterre.
« L’Angleterre fabrique des fortunes plus vite qu’on ne monte des oeufs en neige. Ce pays est aussi la fabrique mondiale des grands excentriques et des grands auteurs à l’humour froid qui ont sur leur propre pays un regard d’une grande férocité. Evelyn Waugh reste un maître en la matière. »
« L’Angleterre, c’est le mélange des grandes familles et des petites gens à la Dickens. »
« J’ai toujours aimé cette grande liberté de ton chez les Anglais. Ils ne se poussent pas du col et font ce qu’ils disent. Ne sont pas agités comme nous pouvons l’être. Ils ne doutent jamais de leur légitimité. (...) L’Angleterre, c’est le goût du concret et des vérités dites. (...) Nous, Français, avons colonisé comme on a évangélisé : pour construire un lien. Eux, ils ont colonisé dans un but de captation qu’ils n’ont jamais caché. Nous, si. »
« Tourner autour du monde reste pour moi un inépuisable magasin d’aventures. Une seule chose a compté pour moi : le plaisir d’être en mer…. Le temps passé seul dans l’effort ouvre des failles béantes sur soi-même. J’y ai découvert le meilleur de moi-même. Mais le pire aussi. J’ai entrepris une conversation avec toujours le même interlocuteur : moi-même. Mon double posait un jugement sur moi. La solitude n’est pas forcément réconfortante mais elle me ramène à mes actes et me conduit à être en perpétuelle négociation avec moi-même. J’ai compris que je mourrai seul. Je suis accroché à ma solitude. »
lundi 27 juillet 2009
L'été en flammes, mon Harlequin, de Vicky Lewis Thompson
samedi 25 juillet 2009
La perspective Nevsky de Nicolas Gogol
jeudi 23 juillet 2009
Le désespoir des singes et autres bagatelles de Françoise Hardy
Je délaisse un moment, sans remords, et ma Lal et ma Pal, si amoureusement entretenues durant toute l’année, et papillonne avec délices de magazines people en romans de pacotille.
Je choisis tout ce qu’il y a de plus léger à la bibliothèque, les petits livres vite lus, les titres des gens célèbres, les meilleures ventes de l’année, les prix littéraires impossibles à trouver avant, bref je récupère tout ce qui traîne et qui peut se lire !
C’est alors le signe que je suis en vacances ! Bénies soient les vacances et la facilité !
Contrairement à l’image que j’avais d’elle, de femme épanouie à qui tout réussit, elle se montre fragile et surtout facilement angoissée et très réservée, perfectionniste également et grande amoureuse et surtout idéaliste et fidèle! Encore une fois, sa lucidité et sa sincérité m’impressionnent.
Elle raconte ses rapports familiaux si douloureux dans son enfance quand elle détestait sa grand-mère maternelle qui lui préférait sa sœur, sa culpabilité plus tard lors de la maladie de cette dernière, la violence exigeante de sa mère.
Rien de ce qu’elle écrit de sa vie ensuite ne ressemble à ce qu’on a pu en lire dans les médias : Jacques et Thomas Dutronc, le père et le fils, la maison en Corse achetée avec ses premiers cachets et où elle ne va pratiquement plus, sa passion pour l’astrologie, son cancer enfin et la vie solitaire qu’elle a choisie !
De cette histoire de sa vie, l’icône médiatique qu’elle demeure en sort très vivante, amicale et proche ! Sa vie fut riche en intérêts divers. Les dernières phrases de son livre se veulent apaisées !
Quand je ne suis pas trop fatiguée et que le temps le permet, je vais me promener au parc de Bagatelle.
J’y ai repéré quatre arbres dont je me suis arbitrairement instituée l’amie. Je vais régulièrement les saluer et les complimenter. S’il n’y a personne en vue, j’entoure de mes bras, l’un après l’autre, le tronc puissant de chacun des deux hêtres, pour qu’il me donne un peu de son énergie si c’est en son pouvoir, et je le remercie en partant ;
J’ai apprécié aussi le style lui-même, soigné et concis, les paragraphes courts et réguliers rythmant les différentes étapes de sa vie. La lecture en est aisée et j’ai fini ce gros livre en très peu de temps. A la fin, j’ai regretté qu’il soit si court !
Le désespoir des singes et autres bagatelles de Françoise Hardy (Robert Laffont, octobre 2008, 390p.) ( récemment en livre de poche)
mercredi 22 juillet 2009
Des jeux par ci par là de blog en blog
En flânant sur les blogs ce matin, j’ai eu la bonne surprise de trouver deuxdivertissements de plus ! L’idéal en été !
Le premier jeu est une extension des Harlequinades 2009 lancées par Fashion et Chiffonnette tout récemment.