« Il ne faut pas oublier ce jeune M. de Verrières, car nous devons encourager la jeunesse.
Élève heureux du dieu le plus aimable,
Fils d’Apollon, digne de ses concerts,
Voudriez-vous être encore plus louable ?
Louez pas tant, travaillez plus vos vers ;
Émondez-moi ces rameaux trop épars,
Rendez leur sève, et plus forte et plus pure ;
Il faut toujours en suivant la nature
La corriger, c’est le secret des arts.
C’est ce qui fait que je me corrige tous les jours, moi et mes ouvrages. »
Voltaire, Lettre à Thierrot, (Pléiade, Correspondance, I, p. 755)
Comme tous les grands, il met le doigt sur l'essentiel : travailler et travailler encore !!
RépondreSupprimerAu... travail et bonne journée à toi
De beaux conseils si l'on a assez de recul sur son propre travail, ce qui est difficile
RépondreSupprimerÖtli, ceci dit , ce n'est plus un discours très actue. On privilégie parfois beaucoup plus une certaine forme de spontanéité!
RépondreSupprimerogressedeparis, c'est vrai mais c'est ce qui est difficile qui est souvent le plus intéressant, je trouve!
RépondreSupprimerLa spontanéité c'est bien au départ mais le travail est indispensable. Voltaire a raison...
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