"L'été touchait à sa fin lorsqu'une nuit - alors que Tahiti n'avait pas encore été découverte par les explorateurs venus du Nord -, la présence de deux êtres humains égaya quelque peu les alentours désolés du grand lac Vahiria. Un homme et une femme se promenaient nonchalamment le long de la rive déserte et déchiquetée....
La plupart des indigènes redoutaient ce lieu et l'évitaient scrupuleusement. Par leur étrange superstition, ils en avaient fait depuis des siècles le sanctuaire des esprits des morts et des démons du crime. De temps en temps, on avait aussi aperçu des hommes sauvages - ces misérables parias de l'humanité - qui, à cette époque, hantaient les endroits les plus isolés des montagnes de Tahiti. Ces malheureux, dont la présence dans les îles Pacifiques est bien connue même des voyageurs européens, étaient soit des fous dangereux et endurcis, soit des victimes désignées par les impitoyables prêtres de l'île pour leurs sacrifices humains, et qui avaient échappé à une mort atroce et souvent imméritée en choisissant de vivre définitivement à l'écart de leurs semblables." (p.13/14) , (Premières phrases:)
Sur une idée de Chiffonnette
Sur une idée de Chiffonnette
Rien que pour Tahiti merci cela met un peu de soleil c'est bien
RépondreSupprimerje ne connais pas du tout ! Un billet en préparation ?
RépondreSupprimerDominique, Tahiti évoque toujours le soleil et les vacances désormais!
RépondreSupprimerNoukette, Le billet du jour, le précédent, tout juste!
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