mardi 11 octobre 2011

Deuxième sélection du Prix Medicis sans Delphine de Vigan

Plus de Delphine de Vigan dans  cette deuxième sélection du Prix Medicis
C’était ma favorite. Tant pis : elle n’aura pas ce Prix!. Peut-être a-t-elle ainsi plus de chances pour le Goncourt ou le Femina ou le Prix France Télévisions?
Lydie Salvayre aussi quitte ce Prix avec «Hymne». D’elle j’ai beaucoup aimé «BW» son livre de 2009 sur son compagnon devenu brusquement aveugle (Prix François Billetdoux)
Véronique Ovaldé  disparaît également de cette liste avec «Des vies d’oiseaux» que Clara avait beaucoup aimé.

Voici ceux qui restent encore en lice :
Dix romans français:
Un avenir, Véronique Bizot (Actes Sud)
Reine de nuit, Stéphane Corvisier (Grasset)
Dans un avion pour Caracas, Charles Dantzig (Grasset)
Kampuchéa, Patrick Deville (Seuil)
Brut, Dalibor Frioux (Seuil)
Pas d'inquiétude, Brigitte Giraud (Stock)
L'art français de la guerre, Alexis Jenni (Gallimard)
Ce qu'aimer veut dire, Mathieu Lindon (P.O.L)
Du domaine des murmures, Carole Martinez (Gallimard)
D'un pays sans amour, Gilles Rozier (Grasset)

Cinq étrangers:
Quatre jours en mars, Jens Christian Grondahl (Gallimard)
Une femme fuyant l'annonce, David Grossman (Seuil)
Les prétendants, Marco Lodoli (P.O.L)
Persécution, Alessandro Piperno (Liana Levi)
Crimes, Ferdinand Von Schirach (Gallimard)

Cinq essais:
Faute d'identité: Michka Assayas (Grasset)
Le dépaysement: voyages en France: Jean-Christophe Bailly (Seuil)
L'homme qui se prenait pour Napoléon : et autres essais pour une histoire politique de la folie: Laure Murat (Gallimard)
Carnets de l'interprète de guerre: sur la guerre, comme je l'ai vue, de la bataille de Moscou Jusqu'aux derniers jours dans le bunker d'Hitler, et la tentative de Staline de récrire l'histoire: Elena Rjevskaia (Bourgois)
Dans les forêts de Sibérie: Sylvain Tesson (Gallimard), fils du Philippe de la télé)

Seulement cinq femmes sélectionnées sur les vingt et pourtant je lis de plus en plus de romans, de biographies et d'essais écrits par des femmes. J'ai l'impression que la donne changerait si les jurys étaient plus équilibrés de ce côté là aussi.  Bien que je n'aime pas du tout la méthode des quotas,  je ne peux pas m'empêcher de voir une anomalie dans ce décalage.

12 commentaires:

  1. Absolument d'accord avec toi: je lis autant de romans écrits par des femmes que par des hommes, alors cessons cette discrimination!
    Il n'était pas dans la 1ère sélection le Carrère? Parce que c'est lui mon chouchou de la rentrée, pour l'instant.

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  2. La parité reste une vraie question... Ceci dit, je lirais volontiers Du domaine des murmures dont le titre me plaît ainsi que Carnets de l'interprète de guerre... Deux femmes ;)

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  3. Et que pensez-vous du Dantzig ?

    J'aimerai avoir votre pronostic ;)

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  4. Valérie, Pas de Carrère ici mais il a disparu de la seconde liste du Goncourt, en revanche.

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  5. ötli, partante aussi pour le Carole Martinez, un peu moins pour les Carnets de guerre.

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  6. Thomas MyBOOX, Je ne peux rien en dire car je ne l'ai pas encore lu mais il une bonne presse en tout cas.

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  7. Je suis bien d'accord avec toi, un peu de parité ça ne ferait pas de mal, surtout que la littérature n'est plus du tout une affaire d'hommes instruits!

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  8. Bonsoir Mango, et oui, les femmes sont les éternelles oubliées de ce genre de sélection. En tout cas, il faudrait que Carole Martinez soit récompensée. Bonne soirée.

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  9. Elisabeth, Les lectrices sont tellement plus nombreuses que les lecteurs, selon les statistiques, ce serait bien le moins!

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  10. dasola, J'aimerais bien aussi que Carole Martinez soit primée. Pourquoi est-ce que j'en doute?

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  11. Bon, je mise tout mon coeur et croise tous mes doigts pour Carole Martinez. Ce serait une superbe aventure, une belle histoire, un beau conte ! Ca ferait rêver !!!

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  12. Géraldine, Pourquoi pas en effet? Je ne l'ai pas encore lu mais ça ne saurait tarder.

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