dimanche 18 mars 2012

La Grande Librairie de ce dimanche matin

A défaut de pouvoir me rendre au Salon du Livre ce matin, j’ai  pris le temps de regarder  «La grande librairie»  mais  j’ai été bien  déçue.  Les interventions des écrivains invités m’ont tellement ennuyée que je ne suis pas restée jusqu’à la fin de l’émission.

Erik Orsenna  présentait son livre: «Sur la route du papier»  après avoir déjà publié sur le caoutchouc, l’eau et le coton. Ancien professeur d’économie et de matières premières, il a de la suite dans les idées. Ce n’est pas qu’il ne m’intéresse pas mais je l’ai déjà entendu  dans l’émission «Thé ou café». Forcément, il redonne les mêmes explications. Je retiens que jusqu’au XIIIe siècle, la chrétienté cherche à stopper la progression du papier car elle contribue  à la propagation du Coran. Des musulmans avaient  appris, en 751, l’usage du papier  grâce aux papetiers  Chinois installés à  Samarcande. Les Vénitiens ensuite finirent par en fabriquer à l’aide de chiffons d’où l’expression: «se battre comme des chiffonniers». 

Patrick Chamoiseau a  ensuite parlé de son livre: «L’Empreinte à Crusoé» inspiré du Robinson et du Vendredi de Defoe et de Tournier. Quelque chose  ou quelqu’un a dû me déranger car je ne me souviens plus du tout de son intervention.

Ce fut ensuite au tour du Japonais : Kenzaburô Ôé, Prix Nobel 1994, qui évoqua sa vie et son dernier livre: Notes de Hiroshima. Mais la traduction était difficile à suivre si bien que je n’ai pas retenu l’essentiel si ce n’est que la naissance d’un fils handicapé a bouleversé sa vie au même titre que la bombe d’Hiroshima quand il avait 10 ans.

J’ai décroché avec Cécile Ladjali et son livre Aral. Je serais bien incapable de dire ce dont il s'agit. Elle n’a pas réussi à retenir mon attention. J’ai éteint avant la fin de son intervention.
Je suis déçue d’une émission aussi tristounette et je me fais l’effet d’une élève très distraite! Où est  donc passé le plaisir que je prenais aux émissions littéraires de Pivot et aux séances du Masque et la Plume à la Maison de la Radio?

14 commentaires:

  1. Coucou Mango !
    Je suis en cours de lecture du petit dernier d'Erik O. "La route du papier". C'est sûr que ça ne se lit pas comme un roman, ni comme d'autres écrits d'Orsenna avant qu'il ne se penche sur la mondialisation (j'ai adoré "la grammaire..." "les chevaliers..."), mais quand même ! avant de barrer la route à la propagation du Coran, le papier a été l'heureux support de nombreuses transmissions culturelles qui ont pu traverser les siècles et nous parvenir à ce jour.

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  2. Ce que je préfère avec les livres (à l'exception de lire tes commentaires et de noter au passage ce que je manque chaque jour) c'est : les lire ;) surtout que j'ai grandi avec Apostrophes... (bon, ok, à l'époque aussi il y a eu beaucoup de moments soporifiques ;)).
    Je regrette de ne pouvoir faire un saut au salon cependant !!

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  3. oup j'ai fait une fausse manoeuvre

    je reprends pour te dire que je ne regarde plus cette émission le présentateur m'agace trop

    Kenzaburo Oé mérite d'être lu et son livre sur hiroshima est très fort, le livre sur son fils est "une famille en voie de guérison" mais il fait référence à son fils dans plusieurs de ses nouvelles qui sont souvent assez sombres

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  4. Ah, ces émissions avec des auteurs tellement consensuels qu'on s'y ennuie, nous les dévoreurs de livres... J'ai déjà dit tout le mal que je pensais de Busnel (comme Dominique grosso modo), je ne recommence pas, mais ce cercle d'écrivains convenus, habitués des plateaux TV, qui ont déjà dit et redit leur blabla partout, ça n'a plus d'intérêt. Perso, je préfère de très loin les émissions critiques, sans auteurs, mais elles sont rares.
    J'ai prévu pour bientôt sur mon blog un petit topo des émissions que je fréquente, plus ou moins régulièrement, en espérant en faire découvrir quelques unes.

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  5. Ton billet me fait plaisir et me rassure aussi, car comme toi j'ai de plus en plus de mal de rester attentive lors de cette émission, souvent j'écoute l'auteur qui m'intéresse et passe à autre chose ! ça manque de spontanéité, de vie, et je trouve Busnel trop lisse et complaisant ! bref, peut mieux faire !

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  6. Moi aussi me sens déçue par cette émission, je ne la regarde presque plus, je préfère de très loin la critique littéraire de " La Croix ", un journal qui sait dénicher des auteurs peu connus et vraiment dignes d'intérêt.

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  7. je suis à la piscine le dimanche matin ! Quelquefois, je l'enregistre et je la regarde en repassant mais souvent , je décroche... Trop "lisse" comme émission !

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  8. Je reconnais que je prends de moins en moins de plaisir à regarder cette émission. pourtant je trouve que l'animateur est bon et sympathique. mais je m'y ennuie aussi...

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  9. Il n'y avait qu'un Pivot ! il avait un enthousiasme et un plaisir communicatifs. Je ne regarde pas Busnel, je le trouve insignifiant et imbu de lui-même. Je fais une exception pour certains écrivains, par exemple Juliet récemment, mais c'est rare. Ses carnets de route sont meilleurs.

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  10. Bonsoir Mango,

    D'ici, j'enregistre l'émission de temps en temps... Histoire de me tenir au courant, mais... Rien ne vaut un petit tour dans une librairie, le plaisir de fouiner, de découvrir et... Les conseils d'un bon libraire !!!

    Bonne soirée.
    Capucine

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  11. Et moi qui regrettais de ne plus pouvoir accéder aux videos de l'émission depuis la Belgique. C'est que tu me ferais changer d'avis ;)
    Cela dit, j'ai toujours regardé cette émission à moitié car la diction de Busnel, son espèce de tic d'articulation finit toujours par m'agacer.
    Et comme l'ont déjà dit les autres, c'est vrai que je ne l'ai jamais vu descendre un bouquin.
    Peut-être n'invite-t-il que des écrivains dont il apprécie les livres...

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  12. Tu as raison, et tu me rassures: la traduction était pitoyable et incompréhensible.
    Je préfère davantage l'émission du dimanche soir sur France Inter. J'aimais bien celle de Ferney également.
    Bonne semaine Mango.

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  13. Je l'ai vue aussi... et je me suis passablement ennuyée. Le seul auteur que j'ai retenu, c'était le dernier, Vénus Khoury-Ghata, romanière libanaise
    qui était habitée par son roman, et ça se sentait. Busnel est en effet vraiment très consensuel, c'est assez suspect à fin...
    Je préfère écouter "Le carnet d'or" sur France Culture le samedi. Et comme dit plus haut, c'est vrai que les critiques littéraires de "La CROIX" sont formidables, avec des romans qu'on ne voit pas partout.
    A peine quelques jours que le roman d'Orsenna est sorti et je n'en peux déjà plus de le voir encore une fois partout, ça en devient insupportable.

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  14. Vu jeudi dernier et en plus, deux jours avant, j'assistais à une conférence sacrément pêchue d'Eric Orsenna ! Un grand moment euphorisant !

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