Chap n'a pas cherché à se faire paser pour un autre. Il a simplement laissé faire. Dans ce foyer d'urgence pour jeunes paumés où il refusait obstinément de donner son nom, les gens du centre sont venus le voir avec une photo, celle d'un ado porté disparu qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau.
Chap a fini par dire ce que les autres attendaient, que c’était bien lui Cassiel Roadnight! Et puis tout s’est enchaîné, la soeur de Cassiel est venue le chercher pour le ramener chez lui, dans sa maison, où l’attendaient sa mère et son grand frère.
Chap n’a pas pensé qu’il allait vivre sous leur regard, chaque jour, chaque heure, chaque seconde et qu’il ne pourrait jamais se détendre ni se laisser aller. Un geste déplacé, un mot de travers, une mauvaise réaction risqueraient de donner l’alarme et de tout faire basculer! Il n’a pas imaginé non plus que Cassiel pouvait cacher un secret monstrueux, et que c’est lui, Chap, qui allait en hériter
(Quatrième de couverture)
Ce roman passe pour une pépite du roman adolescent européen 2013. C’est pour cela que je l’ai choisi, avec méfiance malgré tout, ayant été trop souvent déçue par le cumul de clichés que l’on trouve parfois dans cette catégorie. Cette fois cependant j’ai été conquise et ma lecture a été très rapide tellement je voulais savoir la suite de l’histoire.
Le récit commence par un changement d’identité plus ou moins
consenti par un jeune orphelin de quatorze ans, élevé par un grand-père apparemment sans histoire mais qui finit
par l’abandonner à son tour, on ne sait pas tout de suite pourquoi.
Il accepte alors d’entrer chez les Roadnight, une famille
classique et honorable dont le fils cadet, Cassiel, a disparu depuis deux
ans. La ressemblance étant parfaite, l’accueil est très émouvant et
chaleureux mais si les premiers jours sont idylliques,
l’atmosphère devient peu à peu insupportable et c’est un climat de méfiance, de
soupçon , de peur aussi qui s’installe
ensuite. Un mystère rôde au sujet de la personnalité du fils disparu. Quant au fils aîné, lui, si accueillant, à la vie si réussie, il devient
vite un insupportable danger tandis que
la mère et la sœur, pourtant insoupçonnables,
semblent à leur tour se méfier
de l’identité réelle du nouveau Cassiel.
Le jeune homme se lance alors dans sa propre enquête et de surprise en
surprise, le lecteur ne peut plus lâcher le récit devenu haletant.
J’ai même réussi à oublier le manque de densité des
personnages. Tout va trop vite. La fin est un peu facile mais tant pis pour la crédibilité d’une telle
histoire: j’ai marché et c’est tout ce que je demandais.
Clara l’a aimé également
La double vie de Cassiel Roadnight, Jenny Valentine (L'école des loisirs, collection Médium, décembre 2013, 278 p.)Traduit de l'anglais par Diane Ménard
il va être pour Thomas qui a juste l'âge de s'intéresser à ça
RépondreSupprimermerci pour lui
J'espère que ça lui plaira. C'est pas mal fait et le rythme est suffisamment rapide pour ne pas perdre le lecteur en route.
SupprimerJe le note, il a l'air trop bien, et la couverture est superbe. Mais deux ans d'absence ce n'est pas assez pour qu'une mère ne reconnaisse pas son fils, ou alors elle fait semblant, elle sait bien que ce n'est pas lui. Non? ( t'as vu mine de rien je te demande la suite!! :))
RépondreSupprimerOui, oui, tu es très subtile :) mais je ne te dirai rien si ce n'est que la fin justifie assez adroitement cette anomalie;
SupprimerCette maison d'édition a de très bons livres!
RépondreSupprimerJe connaissais surtout ceux pour enfants.
SupprimerA garder comme idée cadeau ou conseil à donner pour un jeune lecteur ;) Une belle journée pour toi
RépondreSupprimerOui, ce livre ne peut que plaire aux jeunes . Il est conseillé à partir de 13 ans.
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