A peine ouvert, à peine terminé?
Non quand même pas mais sans les nécessités de la vie quotidienne, j’aurais bien lu ce roman d’une seule traite tellement son histoire est entraînante, drôle, enlevée, dans le vent.
C’est ce qui caractérise la chick-lit?
Sans doute et je ne prétends pas que ce roman soit un chef d’œuvre mais un livre à lire entre deux occupations très sérieuses, deux pavés qu’on aime mais qu’on ne peut savourer qu’à petites doses. C’est parfois nécessaire et de toute façon bien agréable: un bon divertissement.
De quoi s’agit-il donc? Pourquoi la vie devrait-elle commencer à cet instant précis?
Parce que le feuilleton «La vie la Vraie» commence à cette heure-là et que c’est lui qui est au cœur de l’histoire.
C’est pour Joyce Verneuil, la productrice que travaille Sophie, l’héroïne, devenue coordinatrice d’écriture en cachette des siens qui la croient toujours étudiante travaillant à sa thèse de future prof de français. C’est donc une double vie qu’elle mène, partagée entre Paris et les studios de production et Bordeaux où vit son compagnon, Marc, avec ses neveux orphelins qu’ils élèvent ensemble. A lui aussi elle ment car, brillant intellectuel, il méprise ces milieux de la télé. Elle n’a d’ailleurs accepté ce travail si compromettant à ses yeux qu’en échange de la promesse de voir édité son premier roman.
C’est pour Joyce Verneuil, la productrice que travaille Sophie, l’héroïne, devenue coordinatrice d’écriture en cachette des siens qui la croient toujours étudiante travaillant à sa thèse de future prof de français. C’est donc une double vie qu’elle mène, partagée entre Paris et les studios de production et Bordeaux où vit son compagnon, Marc, avec ses neveux orphelins qu’ils élèvent ensemble. A lui aussi elle ment car, brillant intellectuel, il méprise ces milieux de la télé. Elle n’a d’ailleurs accepté ce travail si compromettant à ses yeux qu’en échange de la promesse de voir édité son premier roman.
Pendant les trois quarts du récit on assiste à sa réussite et à son ascension tant financière que sociale mais une série de péripéties, trop longues à raconter, remet tout en cause et de nouveaux choix vont s’imposer qui n’ont pas été à mon goût si bien que la fin m’a un peu déçue. Je l’ai trouvée trop gentillette, ce qui n’enlève d’ailleurs rien à mon impression finale que ce livre reste une lecture heureuse et divertissante.
Bien sûr, je n’ai pu m’empêcher de repenser aux livres lus précédemment sur le même thème, «Le Diable s’habille en Prada» de Lauren Weisberger et «Saga» de Tonino Benacquista. Quant au feuilleton évoqué, on pense tout de suite à PBLV, même si je n’ai jamais pu regarder un seul épisode en entier.
Une fois de plus je me reconnais dans les réactions de Clara