samedi 30 mai 2009
Barbara Pym: Moins que les anges
jeudi 28 mai 2009
La mansarde de Mrs K. par Mary Wesley
La mansarde de Mrs K. n’aura été qu’un tremplin vers le succès :
Ce n’est pas un résumé du roman que je viens d’écrire car je n’en ai esquissé que le squelette. L’essentiel, ce sont tous les personnages de la petite ville qui gravitent autour du couple et qui sont si vivants et si excentriques : les familles, les amis, les chiens, les chats, les amoureux et les artistes de passage, les brocanteurs et les piliers de bars. L’auteur connaît bien les habitudes provinciales, chaleureuses mais étriquées, routinières mais surprenantes, prétentieuses et souvent malveillantes de ces petites villes anglaises où elle a vécu elle-même.
La mansarde de Mrs K. par Mary Wesley
(Flammarion, 1988, 288 pages, traduit de l’anglais par Sylviane Lamoine)
mercredi 27 mai 2009
La littérature est dangereuse
mardi 26 mai 2009
Des livres à gagner
A gagner:
J’ai renvoyé Marta de Nathalie Kuperman
L’amour et M. Lewisham de H.G. Wells
God save la France de Stephen Clarke
La route de tous les dangers de Kris Nelscott
A marée basse de Jim Lynch
Les arpenteurs du Monde de Daniel Kehlmann
Bonne chance à tous les participants dont je suis!
dimanche 24 mai 2009
Appelez-moi par mon prénom, Nina Bouraoui
"Appelez-moi par mon prénom",
Prénom P..., organisateur de soirées à Lausanne, car tout commence à Lausanne , tout continue à Paris et tout explose à Venise en une apothéose de bonheur et de beauté!
ATTENTION! Cette note se veut ironique; tous ces clichés m'ayant épuisée! (J'ai dû sauter plusieurs pages pour suivre l'histoire!). Il s'agit typiquement d'un livre sur l'amour triomphant, l'amour heureux avant que les amoureux ne retombent sur terre! Je prie mes premiers lecteurs de bien vouloir m'excuser si j'ai été plus convaincante que critique, ce qui n'était pas mon intention, mais il faut croire que je n'ai pas la fibre ironique!
Nina Bouraoui est née en 1967, à Rennes, de père algérien et de mère bretonne. Elle a reçu le prix du livre Inter 1991 pour « La voyeuse interdite » et le prix Renaudot 2005 pour « Mes mauvaises pensées ».
samedi 23 mai 2009
Laurie Colwin: Frank et Billy
"Quand je pense à lui, c'est toujours au passé, mais quand je l'ai revu, je me suis rendu compte à quel point ces choses sont vivantes, même lorsqu'elles ont cessé d'exister. Les flots ne se referment pas sur ta tête. En tout cas pas sur la mienne. je m'aperçois que, quoi qu'il arrive, Francis est indélébile. Il fait partie de mon expérience, comme la visite de Stonehenge ou un voyage en Inde. Elle baissa la tête et s'aperçut qu'elle avait endormi William à force de le balancer. (...) Il grandissait si vite qu'il semblait s'évaporer avant qu'elle ne puisse s'habituer à lui."
Laurie Colwin: Frank et Billy(Poche, 188 pages, traduit de l'américain par E. Marciano)
mercredi 20 mai 2009
Marguerite Yourcenar: Croquis et Griffonnis
Traduit de l’américain par Florence Gumpel
« C’est moi-même que je refais en refaisant mes livres » écrivait Marguerite Yourcenar qui avait la passion de la révision.
C’est le deuxième livre que je lis de cette intéressante collection « Le Promeneur » chez Gallimard. Il s’agit d’un recueil de croquis et de dessins entrecoupés de leurs analyses par une universitaire américaine.
Toute sa vie Marguerite Yourcenar a griffonné et dessiné dans les marges de ses manuscrits mais aussi sur ses propres livres et sur les livres des autres même ceux empruntés aux amis ou aux bibliothèques. En lisant, en écrivant, elle dessinait ; ce n’était pas un peintre et ses croquis sont maladroits mais toujours révélateurs de ses préoccupations concernant ses textes les plus hermétiques. Ils éclairent ses projets et la révèlent aussi, plus brouillonne et plus fantaisiste que ne le laissent supposer le sérieux et la profondeur de ses livres majeurs que sont « les Mémoires d’Hadrien » ou « L’œuvre au noir » .
Marguerite Yourcenar travaillait beaucoup ses textes, ne cessant d’améliorer ses mots et ses phrases, les raturant sans cesse. Au contraire, ses dessins sont spontanés, non travaillés. Ils l’aidaient à visualiser ses idées. Ses dessins favoris étaient les divinités grecques, les mains, les bateaux, les animaux, dont Kou Kou Haï , son pékinois chéri.
Ces dessins sont de deux sortes , ceux extérieurs à la fiction qui réfléchissent sur l’acte de création et ceux qui participent à l’univers du récit et l’illustrent. Parfois il ne s’agit que d’un simple griffonnage, sans vraie raison. Proust et Cocteau aussi eurent cette habitude.
C’est en quelque sorte un journal graphique que ce livre. On le feuillette plus qu’on ne le lit. C’est une curiosité pour ceux qui aiment Marguerite Yourcenar. Il nous la rend plus familière. On a ainsi l’impression de mieux la connaître.
mardi 19 mai 2009
Intrigue à Versailles de Adrien Goetz
Voilà longtemps que ça ne m’était pas arrivé ! Un livre comme un cadeau du ciel ! Un régal ! Un vrai divertissement : j’ai lu toute la nuit. Je n’ai pas tout à fait fini mais j’ai envie d’en parler sans plus attendre.
Il s’agit du second volume des enquêtes de Pénélope par Adrien Goetz : Intrigue à Versailles, policier très actuel, dans une ville à la pointe de la modernité, malgré son glorieux passé encore très présent !
D’abord l’auteur :
Il est né à Caen et a été élève à l’ENS de la rue d’Ulm. Agrégé d’histoire, il enseigne maintenant à la Sorbonne. Il est aussi le rédacteur en chef de : « Grande Galerie. Le Journal du Louvre » et défend le patrimoine oublié des pays en guerre actuellement.
En 2004, il recevait le prix des Deux-Magots et celui de Roger Nimier pour « La Dormeuse de Naples » et en 2007 le prix Arsène Lupin pour : « Intrigue à l’anglaise ». Cette même année, l’Académie française lui a décerné le prix François-Victor Noury pour l’ensemble de son œuvre.
L’intrigue :
Qui a tué la jeune fille chinoise dont le cadavre a été découvert au château de Versailles, dans le bassin de Latone, ce lundi matin 22 novembre 1999 ? Un de ses doigts a été coupé et Pénélope, la jeune conservatrice du patrimoine, le retrouve dans le tiroir secret d’une superbe « table à écrire » dans les petits appartements de la reine Marie-Antoinette, seulement cette table du XVIIIe siècle n’a rien à faire là, d’où vient-elle ? Elle semble authentique !
Il n’a l’air de rien ce tout début de l’histoire : juste un crime dans un lieu célèbre ! Pour un amateur de roman policier, ce n’est qu’un début banal. Il suffira de trouver l’assassin et tout sera dit. C’est du moins ce que je pensais après le premier chapitre mais heureusement je me trompais. La suite est une succession de surprises et d’enchantements. C’est irracontable. Il se passe trop de choses ! C’est un livre trop riche, plein de détails réels , connus des seuls spécialistes et initiés mais si légèrement intégrés dans le récit qu’on ne s’ennuie pas une seconde tout en apprenant plein de faits ignorés mais véridiques.
du Grand Parc qui , à la suite de Le Nôtre ne cessent de tailler, couper, réglementer les allées et les bosquets pour retrouver l’architecture idéale. Mais, on le découvre peu à peu, les enjeux sont bien plus importants encore que cette apparente opposition. Entrent en jeu aussi la religion et de curieuses sectes liées à un passé prestigieux, la politique et quelques partis extrémistes, la grande tempête qui détruisit les grands arbres centenaires du parc , l’avenir avec l’arrivée de riches Chinois capables de reproduire à l’identique les chefs d'oeuvre du château et le château lui-même. Tout cela est passionnant !
Mais pour une lectrice à tous crins comme moi, le plus émouvant est l’évocation de Pascal et de Port-Royal. . Les Jansénistes ont-ils vraiment disparu
totalement de par la volonté de sa Majesté le Roi Tout-Puissant , au début du XVIIIe siècle ? Le Livre commence la veille du 23 novembre 1999. Bientôt un nouveau millénaire commencera, bientôt une grande tempête détruira le Parc du Château, bientôt une nouvelle monnaie, l’euro, remplacera les monnaies nationales, bientôt un grand bug informatique menacera , croit-on, l’économie mondiale , mais le 23 novembre, c’est avant tout l’anniversaire de la nuit d’illumination qui , en 1654, a converti Blaise Pascal. Je ne résiste pas à l’envie d’écrire le texte qu’il écrivit cette nuit-là et qui le bouleversa jusqu’à sa mort :
« Mémorial de Blaise Pascal,
L’an de grâce 1654, lundi 23 novembre, jour de saint Clément,
Depuis environ dix heures et demie du soir jusques environ minuit et demie,
FEU,
Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob
Non des philosophes et des savants,
Certitude. Certitude. Sentiment. Joie. Paix.
Père juste, le monde ne t’a point connu, mais je t’ai connu.
Joie, joie, joie, pleurs de joie,
Dereliquerunt me fontem aquae vivae
Ils m’ont abandonné, moi la fontaine d’eau vive. »
Bien que l'intrigue elle-même se traîne un peu vers la fin, le livre est très agréable à lire; le style y est léger et les personnages sont attachants. Rien à voir avec les habituelles histoires sur fond d évocation historique que j’ai rarement appréciées jusqu’ici!
Est-ce le début d’une longue série d’intrigues se déroulant dans des endroits touristiques que résoudraient avec brio la jeune Pénélope et Wandrille, son ami journaliste dissipé et plein d’allant ? Je l’espère et d’emblée je sais que je les lirai toutes sans hésiter !
dimanche 17 mai 2009
Un Juif pour l'exemple par Jacques Chessex
Jacques CHESSEX: Un Juif pour l'exemple,
"Je suis l'homme qui a connu la douleur et que le seigneur a frappé dans son courroux. Dieu m'a entraîné, il mm'a fait marcher dans les ténèbres. Et non dans la lumière. C'est sur moi seul qu'il lève la main et c'est sur moi qu'il frappe tous les jours."
samedi 16 mai 2009
La maison de Marguerite Duras
Bougival: Ivan Tourguéniev
Bourdonné: Paul Morand
Fontenay-le-Fleury: Sacha Guitry,
Le Mesnil-le-roi: Louis Pauwels, Jeanne Bourin
Le Vésinet: Alain
Les Loges-en-Josas: Erik Orsenna
Louveciennes: Leconte de Lisle, Anaïs Nin
Magny-les-Hameaux: Abbaye de Port-royal
Maisons-Laffitte: Jean Cocteau, Roger Martin du Gard
Médan: Maurice maeterlinck, Emile Zola
Montfort-l'Amaury: Germaine Beaumont, Colette, José Maria de Heredia,Victor Hugo, Jacques de Lacretelle
Neauphle-le-château: Marguerite Duras, Michèle Manceaux
Port-Marly: Alexandre Dumas père, (Château de Monte-Cristo)
Saint-Arnoult-en-Yvelines;Elsa Triolet, Louis Aragon
Saint-Germain-en-Laye: Alexandre Dumas
Versailles: Maurice Martin du Gard, Jean et Jérôme Tharaud
vendredi 15 mai 2009
In memoriam par Audeguy Stéphane
Petit bijou sans prétention...
L’auteur enseigne l’histoire du cinéma et des arts . Il a aussi écrit « La théorie des nuages » en 2005 et « Fils unique »en 2006 sur la vie présumée du frère de J.J. Rousseau. En 2007, il a publié « Les monstres ».
C’est inattendu, léger et grave, sans prétention ! J’ai aimé.
jeudi 14 mai 2009
Les nouvelles enquêtes du juge Ti: Mort d 'un cuisinier chinois de Frédéric Lenormand
Rien à voir avec le plaisir que j’ai eu à lire les policiers de van Gulik. Ce juge-ci est tout à fait inconsistant. La véritable héroïne est sa première femme au fort caractère. Deux intrigues se chevauchent sans lien entre elles. Très vite l’attention se disperse. De plus , j’ai sauté les longues explications philosophico-religieuses sur les différentes cuisines provinciales et leurs nourritures si opposées. La fin est insipide : peu de suspense, nul rebondissement, aucun retournement de situation, de l’ennui !
mardi 12 mai 2009
Ma PAL " friandises"
Juste récompense après un mois gâché
Pour avoir délaissé les blogs ce mois-ci et le mien en particulier,
Pour avoir lu beaucoup, à tout va , sans arrêt, partout, à tout moment,
Pour n'avoir malgrè tout rien lu qui me plaise vraiment, à tel point que je n'ai même pas envie de présenter les titres de ces livres,
Pour me sentir désespérée de tant de malchance,
Je me suis offert ce matin une sortie de toute beauté, une folie gratifiante au possible,
Ma LAL dans la main, je me suis précipitée dans ce grand magasin , temple de la tentation,
où je me refuse d'aller d'ordinaire,
et là j'ai razzié tous les livres qui me faisaient envie depuis longtemps dans mes tournées de blogs
Et voilà le résultat!
J'espère enfin retrouver ainsi des nuits blanches de lectures ininterrompues
Juste récompense ou encouragement après un mois maussade.
Je suis très contente de moi!
Et parce qu'on ne voit pas très bien les titres sur la photo, et parce que ça me fait plaisir de les énumérer, les voici , outre les quatre premiers :
Laurie COLWIN: Frank et Billy,
Diane Setterfield: Le treizième conte, un de mes choix pour Blogs-O-Trésors,
Richard Yates: La fenêtre panoramique,
Caroline VERMALLE: L'avant-dernière chance,
Mervyn PEAKE: Titus d'Enfer,
Alessandro PIPERNO: Avec les pires intentions,
Joyce Carol OATES: Journal 1973-1982,
et enfin les quatre AUSTEN non encore lus: Emma, Raison et sentiments, Mansfield Park, Persuasion,
Si avec ça je ne trouve pas mon bonheur!! : Grr!!.. :o(
Joyce Carol OATES: Hudson River
Je suis sans doute devenue plus exigeante, moins patiente. Il me faut de l’action, des rebondissements, une véritable intrigue, bien serrée et tenue de main de maître. Pas de longueurs surtout, pas de passages mollassons, pas de dialogues qui s’étirent sans raison mais du nerf, du rigoureux, de l’inattendu! J’aime les surprises!
Que le prochain livre me surprenne donc!
lundi 11 mai 2009
Amos Oz: Vie et mort en quatre rimes: Abandon
rien, dans le plus grand désordre. Je n’arrive pas à m’ y intéresser : j’abandonne ma lecture à mi-parcours. Feuilletée, la fin non plus ne réussit pas à sauver le reste.