On ne peut pas gagner à tous les coups! Ce cliché sert aussi
pour les lectures de romans, surtout
ceux destinés à un public de femmes jeunes, voire
d’adolescentes. Je viens d'en lire deux dont un seul a rempli sa mission de me faire passer le temps agréablement. J'ai abandonné le second. Quant au troisième je suis en plein dedans: je le dévore!
Plutôt pas mal :
Le roman de Victoria Dahl, est une romance effrontée comme son héroïne mais qui n’offre que peu de
surprises dans le genre récit amoureux entre aristocrates de l’Angleterre victorienne.
C’est toujours le même scénario - que
j’attends d'ailleurs - il faut être honnête: celui
de deux jeunes que tout oppose mais dont la passion fulgurante (surgie
entre eux au premier coup d’œil) surmonte tous les obstacles après bien des
quiproquos, des attentes, des fuites et poursuites etc.
Les héros sont jeunes,
beaux, bien nés, riches… les traîtres ont tout pour déplaire
sous leurs apparences trompeuses. Ça se lit très vite, même si on se
trouve au milieu d’une famille plutôt bruyante, toutes musiques allumées, cris
de bébés et autres variétés possibles en cours…
J’avais besoin d’une lecture de ce genre, sans surprise dans le déroulement de la passion mais égayée par les nombreux
passages érotiques des premiers chapitres. Par la suite, toutes les
positions ayant servi, ces descriptions se font plus discrètes.
J’ai eu ce que j’attendais au départ : un moment de
divertissement des plus faciles.
Quant au second livre, il me tombait sans cesse des mains.
J’ai fini par l’abandonner. Je n’ai tout simplement pas pu accrocher à ces
«Sorcières de North Hampton», deux sœurs privées de leurs pouvoirs, je ne sais
déjà plus trop pourquoi mais qui petit à petit vont essayer de les récupérer
sans se faire condamner pas les hautes autorités. Je n’ai pas suivi grand chose de leur histoire tant le récit traînait en longueur et me
semblait vide, me laissant le temps pour trop de distractions. Pas pour moi donc
Maintenant me voilà plongée dans un roman autrement
plus dense et superbe …mais très
gros : Confiteor de Jaume Cabré. J’ai déjà du mal à lâcher ma lecture après 86 pages sur les 772 annoncées. Tant
pis pour les gestes de la vie quotidienne: ils attendront la fin de ce long
week end!
"Ce n'est qu'hier soir, alors que je marchais dans les rues trempées de Vallarca, que j'ai compris que naître dans cette famille avait été une erreur impardonnable."