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mercredi 26 mars 2014

Love fragments Shanghai, par Chaiko, ma BD du mercredi

 Le titre de ce manhua l’indique clairement:  il s’agit essentiellement  ici  de fragments de  la vie amoureuse  de  jeunes  habitants de Shanghai, deux jeunes femmes,  une femme d’affaire et un mannequin, Lily et Wen,  belles, raffinées et dynamiques mais toutes deux  malheureuses en amour  et  Jian, un jeune photographe de mode qui retrouve Wen, son amour perdu au moment où celle-ci se lie à un autre homme, qui ne peut l’épouser  puisque, pour ne pas décevoir son père, il doit se marier avec  une autre. De son côté, Lily pleure  son fiancé mort accidentellement. Solitaire, elle ne pense qu’à son travail.  Les destins de ces trois jeunes personnes vont cependant se croiser et ce sont des instantanés de leurs rencontres et de leurs déceptions qui nous sont présentés dans cet album à l’atmosphère douce-amère, nostalgique, voire romantique par moments.
De Shanghai, il n’en est pas beaucoup question. Ce pourrait être n’importe quelle ville moderne d’aujourd’hui. Ne sont évoqués que les problèmes de solitude et les difficultés à rencontrer l’âme sœur, ce qui m’a rappelé les romans photos d’autrefois, ces histoires à l’eau de rose, pleine de clichés et de  héros très photogéniques mais sans réelle consistance. 
 Rien de bien nouveau donc si ce n’est le dessin lui-même. J’ai  aimé ces pages glacées très colorées.  Trois larges bandes par planche avec de nombreux gros plans et quelques doubles pages pour montrer un centre ville toujours très moderne. J’ai d’ailleurs parcouru  deux fois cet album rien que pour  revoir plus minutieusement chaque dessin, délaissant l’histoire qui, elle,  au fond, m’a laissée indifférente. 





Love fragments Shanghai, par Chaiko,
Traduction: Cécile Reverdy
(éditeur: Xiao Pan, 2008)
 92 planches + 20 p d'illustrations.

Top BD des blogueurs  2014 de Yaneck :14

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 Très intéressante interview de Zidrou par Yaneck  et celle de  Guillaume Sorel pour le Horla, par JViel
 "Un amour de BD"

Participent peut-être ce mercredi 26/03/14:


Anne ,   Acro,  Alex,  Angéla Morelli,  Asphodèle,

 Blogaelle, Brize ,   

Carolinedécouvrelemonde,

Choco, littéraires Chroniques, Cléanthe,    

 
Cristie ,   Crokbulle,  Cuné,    Cynthia,  

 Delphine,   Didi, 


Elodie ,    Estellecalim, Evalire, Hilde   Hélène ,     Hervé,  

  Iluze,   Irrégulière,    Itzamma , 


 JViel,  Jérôme,  Julie,   

Khadielit,  Kikine,   La-ronde-des-post-it, Laurie,

Lirepourleplaisir, 

Lorouge, Loo, Lou, Lounima, Lystig,   

Manu,  Margotte,  Marguerite,    Marie,  Mariejuliet, 

Marjorie,  Marion,  MarionPluss, Marilyne,
  
Mathilde, Mélo,  Mlle Alfie,

Mlle Bouquinaix,  Moka,    Mo,   ​​M. Zombi,    Natiora ,   Neph,  

Noukette ,    Oliv ', Pascale,  Paulinelit,

 Sandrine,  Sandrine (Mes Promenades),   Sandrounette,   Sara ,

Sophie (des Bavardages) ,    Sophie Hérisson,  Soukee,  Stephie,   Syl, 
 Theoma,


Un amour de BD,


Vero,  Yaneck,  Yoshi73,  Yvan, 

BD du mercredi 26/03/14

Perico, Berthet, Hautière,, par Noukette
Clair-obscur dans la vallée de la lune, Mongermont, Alcante, par Jérôme
Quatre sœurs, Cati Baur (1,2), par Stephie
La malédiction du parapluie, (Les petits riens, 1), Lewis Trondheim, par Cuné
Boule à zéro, T3, Docteur Zita, Ernst, Zidrou, par Yaneck
Le Horla, Guillaume Sorel, par Yvan
Chemin perdu, Amélie Fléchais, par Sandrine (Mes promenades)
Gauguin, Loin de la route, Leroy, Gaultier, Galopin, par Natiora
Le train des orphelins, 1,2,3, Charlot, Fourquemin par Maël
Le dernier voyage d'Alexandre Humbolt,  Froissard , Le Roux, par Cristie
Les Échos invisibles, Sandoval, La Padula, 1, 2, par Moka
Punk rock Jesus, Sean Murphy, par Theoma
Clandestino, T1, Un reportage d'Hubert Paris, envoyé spécial, Aurel, par Un amour de BD
Come prima, Alfred, par Anne
Star Wars,Clone wars,1, La défense de Kamino et autres récits, Ostrander, Duursenna, par Hilde

lundi 4 avril 2011

"Marie d’Agoult" de Charles Dupêchez

Non moins de neuf  biographies écrites en français sont consacrées à  Marie  de Flavigny, comtesse d’Agoult (1805/1876),  longtemps la compagne de Franz Liszt pour lequel elle a tout abandonné, même sa fille aînée. Il deviendra le père de ses trois autres enfants mais la délaissera à son tour. L’une de leurs filles, Cosima, épousera Richard Wagner
Quant à elle, devenue célèbre pendant près de quarante ans grâce à son salon parisien où défile le tout-Paris de la littérature,  des arts, de la musique et de la politique,  elle est la muse de très nombreux peintres et sculpteurs  attirés par sa beauté et c’est d’elle que s’inspire Balzac pour sa Beatrix.  
Un moment amie de George Sand avec laquelle elle entretient toute sa vie une correspondance mi-figue, mi-raisin, elle décourage souvent les élans d’amitié ou de passion en raison d’une certaine froideur et d’une sensibilité maladive qui la pousse à de graves accès de dépression.
Elle avoue dans un portrait d'elle qu'elle  a tracé  à la troisième personne:" Le plus impérieux besoin de son cœur, c'est l'enthousiasme et l'admiration. Elle se crée des idéalités qui tombent en poussière au premier contact de l'intimité."

La plupart de ses  biographes mettent l’accent sur sa liaison célèbre avec Franz Liszt, cette passion dévorante, symbole même du romantisme de l’époque,  d’où ces titres : «une destinée romantique», «Le visage secret d'une comtesse romantique», «La passion de Marie d'Agoult», «une sublime amoureuse», Charles Dupêchez, lui, se contente d’un titre plus sobre et élargit son étude à l’évocation du milieu culturel et politique dans lequel elle a vécu. 


Ce ne fut pas qu’une grande amoureuse, elle fut aussi une fille souvent en désaccord avec sa mère, une mère elle-même assez peu proche de ses filles qu’elle tenait souvent éloignées d’elle. Ce fut aussi une fervente militante des idées républicaines qu’elle défend sous le nom de Daniel Stern dans de nombreuses publications, articles et ouvrages dont une «Histoire de la révolution de 1848» et des mémoires toujours très précieux pour les historiens d’aujourd’hui.


J’ai beaucoup appris sur cette femme d’exception aux idées féministes avant l’heure ainsi que sur son milieu artistique mais je n’ai pas réussi à m’y attacher, encore moins à l’aimer.  Telle qu’elle est présentée ici, c’était une femme avec de grandes qualités intellectuelles et de grandes aspirations aussi bien politiques qu’artistiques mais, grande amoureuse sûrement, elle ne me semble cependant pas avoir été  très chaleureuse.
 En comprenant qu’elle n’aurait aucun repos avant que d’être mariée, elle annonce à sa mère qu’elle acceptera docilement le parti que les siens lui proposeront. Cette faculté de démission, qui est une forme de suicide en des occasions aussi graves, est un trait fondamental de son caractère.
Alfred de Vigny vient lire, le 20 avril 1829 l’une de ses nouvelles œuvres,  La Frégate la Sérieuse. «Je l’en avais prié vivement, indiscrètement. J’en eus bien de la mortification. La lecture à laquelle j’avais convié toute  la fleur aristocratique… ne fut point du tout goûtée…»
                          Qu’elle était belle, ma frégate,
                           Lorsqu’elle voguait dans le vent.
Ces premiers vers en effet, laissent douloureusement présager de la suite. Un silence consterné accueille la fin du poème :
- Ma frégate a fait naufrage dans votre salon, dit, en se retirant, Alfred de Vigny.
- Ce monsieur est-il un amateur ? demande à ses hôtes l’Ambassadeur d’Autriche.  

 "Marie d’Agoult" de Charles Dupêchez (Perrin, 2010, 407 p)

mardi 23 novembre 2010

Novembre de Flaubert en nocturne

Levée de bonne heure, ce qui m'apparaît toujours comme une aubaine et tout en écoutant la lecture de Novembre de Flaubert par Louise  sur Direct8, dans l'émission: "Voyage au bout de la nuit"j'en profite pour visiter les blogs de la nuit les plus récents de mon GR.  Ce ne sont pas forcément ceux que je fréquente le plus ni les plus littéraires mais ceux qui réussissent le plus à m'étonner, à me faire sourire ou même à me révolter. Je ne sais pas encore
Je pars à l'aventure!
Mais d'abord deux mots sur ces lectures de la nuit que je commence à bien  apprécier. En lisant les commentaires,  ce matin, j'en découvre  un peu les coulisses et je trouve ça amusant. Les auditeurs ont leurs lecteurs ou lectrices préférés , de vrais fans! Dernier commentaire au moment de ma lecture: Manie la star de voyage au bout de la nuit ! A mon humble avis Manie est la lectrice la plus originale, la plus authentique du programme, ce soir elle m'a très agréablement surpris par son sens dramatique j'ai adoré sa lecture et contrairement aux quelques petites fantaisies et éclats de rires répétés des fois passées, ce soir l'alchimie a plus que parfaitement opéré, elle fut à la hauteur jusqu'au bout, radieuse et tellement talentueuse; Manie un grand bravo à vous. Certains plaisent davantage mais il y a aussi des jaloux ou jalouses  qui se sont plaints des jupes trop courtes puisque maintenant celles-ci sont interdites! Tous en pantalon pour lire! Séduction bannie! De toutes façons, mon préféré, c'est Lionel, le seul garçon de la bande, plus dynamique, plus inspiré, plus drôle. Justement il revient  demain soir. Voici le programme de la semaine 
Lionel lira La Petite Fadette de George Sand  demain soir, mercredi 24 novembre à 3:30
Lionel lira La Petite Fadette de George Sand  Jeudi 25 novembre à 03:30
Soraya lira La Mare au diable de George Sand Vendredi 26 novembre à 03:30
Audrey lira La Mare au diable de George Sand Lundi 29 novembre à 03:30
Manie lira La Vieille Fille d’Honoré de Balzac Mardi 30 novembre à 03:30


'Novembre' a été écrit par Gustave Flaubert à Paris durant l'automne 1841-42. Il est une bonne initiation à l'oeuvre de Flaubert. Il s'agit d'un texte de jeunesse hanté par les thèmes romantiques -exaltation de soi, aspiration à l'infini, sentiments de la solitude et de la mort, amour impossible- qui inscrit Flaubert dans la lignée des écrivains de son temps : Chateaubriand ou Musset. Le personnage féminin du récit est Marie, une jeune prostituée au grand coeur. Son portrait anticipe la place singulière qu'occuperont le désir féminin et l'amour dans l'oeuvre de l'écrivain. Marie, qui affirme la violence de la sensualité, apparaît comme la face cachée de Madame Bovary. Ce renversement marque bien cette lutte intérieure par laquelle Flaubert s'efforcera de gommer son romantisme de jeunesse, d'en maîtriser le lyrisme pour se forger son style.(Note de l'éditeur)
La lecture n'est pas terminée mais je vais me procurer le livre pour la finir et demain matin,  j'écouterai  "La petite Fadette", que je connais bien mais que je redécouvrirai avec plaisir!

jeudi 1 juillet 2010

Elle et Lui de Leo McCarey,

A bord d'un bateau de croisière transatlantique d'après guerre, élégant et luxueux à souhait, de la Méditerranée à New York, en passant par une superbe halte à Villefranche sur Mer, explose et se déroule une idylle fabuleuse, merveilleuse, enchantée, légère  et drôle entre Lui, le charmant Gary Grant et Elle,  la très distinguée Deborah Kerr! Euh, pardon, je m'égare, entre Nicky Ferrante, coureur de jupons patenté, à l'italienne,  et Terry McKay, une ravissante chanteuse de cabaret.
Ils sont tous deux fiancés au départ? Qu'à cela ne tienne, le nouvel amour sera le plus fort et à l'arrivée à New York, pour faire un peu sérieux, ils se donnent rendez-vous au sommet de l'Empire State Building, dans six mois exactement, jour pour jour. 
On y croit dur comme fer!
Hélas (ou tant mieux car le sirop de l'amour trop parfait au cinéma est vite écœurant) au moment où elle sort du taxi au bas du gratte-ciel...sirène,  ambulance et attente vaine de Lui là-haut, perché sur sa haute tour!
La fin est mélo , romantique, poignante, larmoyante, guimauve, au choix...
 Toujours est-il qu'une note d'espoir nous est laissée. Lui va se mettre à peindre à nouveau,  en grand artiste qu'il s'est révélé être et, Elle,  courageuse comme pas une, réussira peut-être à se relever!
J'y crois! J'aime trop les amours réussies!
Je n'ai pas pleuré, mais j'ai beaucoup souri et fondu d'admiration devant ce que d'aucuns ont traité de bluette, de suite de clichés des plus mélos...
C'est peut-être vrai que le film est bien démodé mais c'est exactement ce dont j'avais besoin en ce moment:: envie de romantisme, d'attendrissement, d'admiration devant les beaux vêtements à la mode des années cinquante, les magnifiques décors de Villefranche sur Mer, dans la délicieuse maison de la grand mère avec cette superbe vue sur le port  pour finir par ces vues vertigineuses de Manhattan.

Voilà, c'est  exactement ça, pouvoir sortir sans honte tous ces adjectifs trop vite jugés excessifs mais qui font partie de tous mes rêves! Si la vie pouvait être comme ça ! Tout le temps!

Ce film, je l'ai connu, reçu et vu grâce au Swap sur New York
Merci donc une fois encore à Amanda,  Manu et Claire.
Elle et lui, film de Leo McCarey, (1957, 4 nominations aux oscars) avec Gary Grant et Deborah Kerr
An Affair to remember