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vendredi 18 mars 2011

Qu'est devenue la maison de Truman Capote à New York?

Mise en vente en mai 2010 par Sotheby's pour 18 millions de dollars.la modeste demeure de l'écrivain américain  Truman Capote, située à Brooklyn, , au 70th Willow Street, a-t-elle finalement été vendue ? Si oui, est-ce un particulier ou une organisation quelconque qui l’a achetée.  Je n’ai encore  trouvé nulle part cette information.  
C’est pourtant une maison mythique et je l’aurais bien vue transformée en  musée ou en  galerie d’exposition.
 C'est là que Truman Capote a écrit:  Petit Déjeuner chez Tiffany en 1958, devenu  ensuite:  Diamants sur canapé,  joué par Audrey Hepburn
Cette belle maison jaune  n'avait pas été mise sur le marché depuis 71 ans. «Elle  comporte onze chambres et autant de cheminées, sept salles de bains (et demi), une cave à vins, un escalier en "mahogany ", c'est-à-dire en acajou, et un jardin de 230 m²". (Sources : AP, Sotheby's international realty de New Yor)k
«À l'époque, Truman Capote louait deux pièces au sous-sol au directeur artistique de Broadway Oliver Smith, célèbre créateur des décors de la comédie musicale «West Side Story». Le romancier raconte dans le court essai A House in the Heights, consacré à la maison de Brooklyn, qu'il avait enivré Smith de cocktails Martini lors d'une soirée pour le convaincre de lui louer plusieurs chambres.




Truman profitait du fait qu'Oliver Smith parte en voyage pour faire visiter la splendide demeure comme si c'était la sienne, expliquant aux invités qu'il avait lui-même fait redécorer chacune des pièces. Capote, qui a vécu pendant plus de trente ans avec Jack Dunphy, acteur américain devenu écrivain, adorait aussi y faire la fête… toujours en l'absence du propriétaire.»(Le Figaro)


samedi 26 février 2011

Maman, Isabelle Alonso

J’ai souvent pleuré au cinéma mais jamais encore en lisant un livre, du moins je ne m’en souviens pas.  Ce serait donc la première fois?  Apparemment et j’en suis la première surprise ! Au chapitre des «Nuages», page 208, quand s’envole, haut dans le ciel bleu l’avion vers Madrid, qui emporte le précieux fardeau maternel pour être enterré auprès de sa famille d’origine, l’émotion m’a fait verser des larmes.
Rien de plus émouvant que cette  histoire d’une mère dont la santé décline, qu’on soigne longtemps en famille  puis qu’on confie à une institution, séjour vécu comme une descente aux enfers, qu’on ramène à la maison et qui disparaît alors même qu’on l’a quittée pour quelques jours. La douleur et la culpabilité de n’avoir pas été là au dernier moment sont accablantes. Tel sera mon résumé du livre parce que tel est pour moi l’essentiel. Le reste n’est que  l’histoire particulière d’une famille, celle de l’auteur. C’est touchant, intéressant et bien écrit. 
Inutile d'en dire plus: ce livre, en son genre,  est une réussite!  
MamanIsabelle Alonso , roman, Hasta siempre (Éditions H&loïse d’Ormesson, 2010, 247 p)