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mardi 7 octobre 2014

Réponds si tu m'entends, Marian Keyes

Un besoin de lecture facile et rapide au milieu de la Rentrée, et c'est tout de suite  ce petit livre rose à peine rendu par la lectrice devant moi à la bibliothèque qui m'a accrochée et donné envie de le choisir séance tenante. Je ne connaissais pas encore Marian Keynes si ce n'est par sa bonne réputation chez les familières de chick lit. Je n'ai pas regretté mon choix. 

Le prologue évoque une photo reçue par courrier postal, qui aurait tout changé dans la vie de l'héroïne narratrice et c'est  effectivement lorsqu'elle voit ce visage qu'elle croit reconnaître, à sa grande stupéfaction, que la vie d'Anna Walsh bascule et  commence la seconde partie du roman. 
Qui est donc Anna Walsh
Voici ce qu'il suffit de savoir pour commencer  selon l'éditeur:
Le " Meilleur Boulot du Monde " à New York pour une marque de cosmétiques ultra-branchées, une garde robe de rêve, une meilleure amie très fashion, une famille irlandaise gentiment foldingue et Aidan, un parfait petit mari, à la fois adorable et sexy : de l’avis de tous, Anna Walsh est une sacrée veinarde. Jusqu’à ce terrible accident qui la ramène tout droit à Dublin, sur le canapé de se parents, entre plâtre, cicatrices, médicaments, séries télé et zizanie familiale. Mais Anna est bien décidée à retrouver sa trépidante vie-new-yorkaise et son homme au plus vite. Aidan qui, depuis l’accident, n’a plus donné signe de vie... Anna est prête à tout pour le retrouver, quitte à mettre la Grosse Pomme sens dessus dessous!
Il y a une nette rupture dans le récit qui se fait plus douloureux au bout d'un moment.  J'ai aimé la première partie, en Irlande, quand toute la famille d'Anne l'entoure, après son accident à New York:  sa mère déjantée, ses sœurs, si différentes, son père, plus taciturne,  et ses amis qu'elle retrouve. Ensuite l'errance de spirites en charlatans pour retrouver son jeune époux m'a semblé  plus lourde et un peu trop longue mais heureusement l'histoire reprend très vite de l'intérêt  lorsque Anna  redevient rédactrice de mode, spécialisée en cosmétique donc très recherchée pour les cadeaux qu'elle ne cesse de distribuer.  C'est de nouveau plus léger que dans la période sombre du deuil.
Cette petit lecture facile m'a fait passer un bon dimanche! 
Sa valise à roulettes Louis Vuitton bien-aimée trônait près de la porte avec tout le nécessaire à l'intérieur: une trousse de toilette Lulu Guinness, deux bougies parfumées Jo Malone, un ipod, plusieurs nuisettes Marimekko, un appareil photo, un masque à la lavande pour les yeux,du vernis à ongles Ipo des fois que sa manicure/pédicure s'écaillerait "pendant que je pousse", un kit de blanchiment des dents pour passer le temps, trois tenues de bébé Versace et sa dernière échographie. 
Rien de plus vite démodée que la mode cependant! La Preuve!  

Marian keyes, Réponds si tu m'entends, Pocket, 526 pages  (2006/2008)
Anybody out There? 
Traduit de l'anglais (Irlande) par Laure Manceau

vendredi 3 octobre 2014

Le bouddha de banlieue, Hanif Kureishi

Début du roman:
Je m'appelle Karim Amir et je suis anglais de souche, enfin presque. On me considère souvent comme un drôle d'Anglais, un Anglais un peu bizarre, vu que je suis le fruit de deux vieilles histoires. Mais je m'en moque. Je suis anglais (pas vraiment fier de l'être) et j'habite la banlieue sud de Londres, bien décidé à faire mon chemin. [...] je courrais après les ennuis, les coups en tout genre, j'aimais les histoires, et surtout celles de sexe. Il faut préciser que les choses, je ne sais trop pourquoi, étaient dans notre famille d'un morne, d'un lourd, d'un pesant incroyables. Si vous voulez tout savoir, ça me déprimait complètement, si bien que j'étais prêt à n'importe quoi. 
Puis un jour, tout a changé. Le matin, les choses étaient comme ça, et le soir, au moment d'aller au lit, elles étaient différentes. J'avais dix-sept  ans.

Quatrième de couverture:

Londres, fin des années 70. Karim, dix-sept ans, tiraillé par sa double origine, court après les ennuis, le sexe et la gloire. Entre un père indien et sa british de mère, la communauté paki en mal d'intégration et une famille en mal de repères, il peine à se trouver. Jusqu'au jour ou Pa se recycle en gourou New Age, jetant son fils dans la cohue de la vie, le show business et les expériences en tout genre... 
Roman d'éducation up tempo, album de famille loufdingue et chronique sauvage de l'Angleterre métissée : un livre échevelé, irrévérencieux et drôle. Salué par Salman Rushdie
. 


C’est un livre que j’ai aimé parce qu’il  ressemble à mes romans préférés qui traitent de saga familiale, de recherche d’identité, sexuelle, culturelle ou ethnique, de choc des cultures, de sexe, d’amour,  d’amitié, de tout ce qui importe le plus au sortir de l ‘adolescence.  Un vrai roman picaresque!  Les critiques disent aussi qu’il ressemble d’assez près  à un roman autobiographique.
 On y trouve de tout mais surtout de l’humour, de la légèreté, de l’absurde, de la fantaisie. On va de surprise en surprise mais le fond est sérieux et très actuel. De la banlieue de Londres où vivent les nouveaux immigrés et donc la famille paternelle de Karim jusqu’au bel appartement de West Kensington, en passant par des années de succès artistiques à New York, dans les années soixante dix. 
C’est un récit en perpétuel mouvement, à la suite du jeune héros, enfant de divorcés qui, bien que très proche de sa mère anglaise, trop passive, choisit  de suivre son père  appartenant à la communauté indienne de religion musulmane mais qui  en changeant de religion,  devient le «Bouddha de banlieue», d’où le titre. La vie avec lui et sa nouvelle amie anglaise, fantasque et dirigiste à la fois, est bien plus drôle et animée.
Le seul reproche que je lui ferais vient de la fin trop ouverte. On quitte le héros en pleine action, Rien ne lui est encore acquis et les questions à son sujet se bousculent: qui est celle qu’il aime vraiment mais au fait, n’est-il pas définitivement bisexuel?  Après ses succès au théâtre,  continuera-t-il dans cette voie?  Et que deviennent ses amis et  les membres de sa famille? Bref, on les quitte un peu trop brusquement je trouve, signe d’ailleurs qu’ils m’ont tous beaucoup intéressée.
Jouer la comédie est une chose vraiment curieuse. (…)On essaie de convaincre les gens qu’on est quelqu’un d’autre, qu’on n’est pas soi. Mais,  pour arriver  à ce résultat, lorsqu’on incarne un personnage,  qu’on essaie de ne pas être soi,  on doit cependant être totalement soi-même.  Pour rendre plausible  ce non-moi, on doit le dérober à son moi authentique le plus profond. Un faux mouvement, une fausse note, quelque chose de factice et vous apparaissez au public aussi incongru qu’un catholique nu dans une mosquée. Plus on est proche de soi-même en jouant, meilleur on est. Voici le paradoxe des paradoxes: pour réussir à être quelqu’un d’autre, on doit être profondément soi-même. C’est quelque chose que j’ai bien retenu, croyez-moi. 
Le bouddha de banlieue, Hanif Kureishi
Traduit de l'anglais par Michel Courtois-Fourcy
(10/18, 1993/2012, 418 pages) 


L'auteur: 

Né à Londres en 1954, de père pakistanais et de mère anglaise. 
A fait des études de philosophie au King's College de Londres. 
A signé les scénarios de My Beautiful Laundrette et de Sammy et Rosie s'envoient en l'air, tous deux portés à l'écran par Sammy Frey.
Son roman Le bouddha de banlieue a reçu le Whitbread Award du meilleur Premier Roman et a été adapté en série télévisée avec une musique de David Bowie

mercredi 17 septembre 2014

Biscottes dans le vent, Rabaté, Bibeur Lu, ma BD du mercredi


J'aime bien Rabaté et quand j'ai vu cet album  sur la grille des nouveautés à la bibliothèque, je n'ai pas hésité à le choisir et je n'ai pas été déçue.

D'un bout à l'autre, on suit  l'histoire du jeune Daniel   Saboutet,  depuis le  moment où il attend le résultat d'un concours dans la région parisienne, là  où il a vécu jusque là, et  celui où il débute comme postier dans une petite ville de province.
C'est un jeune sympathique qui se passionne pour le modélisme. Son passe-temps favori dans la journée est de fabriquer  des avions qu'il téléguide ensuite du haut de sa chambre où passent sans arrêt ses copains, aussi chômeurs et désœuvrés que lui. Ils sont tous en attente d'un avenir meilleur et passent leur temps à traquer l'ennui en s'amusant comme ils le peuvent. L'argent est rare et ils s'entraident mais certains sont de vrais parasites. Les sorties le soir sont très arrosées et les blagues qu'ils se font sont souvent très lourdes mais la bonne humeur règne et  toute bonne nouvelle est l'occasion de faire la fête.

La chance tourne enfin et Daniel ayant réussi son  concours est nommé postier en province. Il découvre un monde nouveau mais sa vie  se révèle vite ennuyeuse malgré les rencontres cocasses qu'il peut faire. Son initiation de jeune homme   tant amoureuse que sociale, se terminera  par une belle coïncidence lors d'un enterrement familial.
En avertissement, il est signalé que la première partie de cet ouvrage a déjà été publiée en 2001 sous le nom de Tartines de courant d'air. Cet album-ci par conséquent est l'intégrale avec Biscottes dans le vent en plus. On voit surtout la différence dans le dessin qui s'est nettement allégé et affiné dans la seconde partie  et dans l'humour,  moins caricatural, plus élaboré qu'au début mais le récit reste fluide et le héros toujours aussi attachant malgré ses maladresses. Sans être inoubliable, c'était donc une lecture réjouissante.
Biscottes dans le vent, Rabaté, Bibeur Lu, ma BD du mercredi
(Vents d'Ouest, 2013, 240 p.)

 Yaneck:


 Cette semaine, le titre le plus lu a été : Carnation de Xavier Mussat

Participent ce mercredi:
Jérôme: Carnation, Xavier Mussat
Mo: Carnation,Xavier Mussat
Marion +: Carnation, Xavier Mussat
Yaneck: Azimut, t2, Que la belle meure,Lupano, Andreae
Sandrine: Tourne-disque, Zidrou, Beuchot
Yvan: Urban, Que la lumière soit, T3, Brunschwig, Ricci
Noukette: Les Royaumes du Nord, T1, Melchior, Durand, Oubrerie, Pullman
Hervé: Gérard Depardieu, le biopic en BD, Sergio Salma
Natiora, Alexandre, L'épopée, T1, Un roi vient de mourir, Chauvel, Le Galli, Java
Marguerite: Celui qui n'existait plus, Rodolphe, Georges Van Linthout
Hélène, Le chien qui louche, Étienne Davodeau
Un amour de bd: Le château des étoiles,T1, Alex Alice
Oliv: Vertiges de Quito, Didier Tronchet
Maël: Dans mes yeux, Bastien Vivès
Anne: Tout seul, Chabouté
Soukee: Sin City, T2, J'ai tué pour elle, Frank Miller

mercredi 11 septembre 2013

JujuMimiGégéChacha, Alexis de Raphelis, Bastien Vivès, ma BD du mercredi



Deux couples amis se fréquentent et passent tous leurs moments de liberté ensemble. 
Ils sont mal assortis mais qu’importe puisqu’ils s’aiment.  
Juju, le beau gosse effronté sort avec Féfé, la sensible effacée
 tandis que  Mimi, le complexé, aime Chacha , la délurée. 
On les suit dans les épisodes cocasses de leurs vies de couples. 
Les malentendus s’enchaînent 
et les moments les plus réussis sont ceux passés 
par les filles entre elles et par les garçons de leur côté.
 Tous les  moments de leur vie quotidienne sont décortiqués: 
le métro, les vacances, la plage, la soirée foot, 
celle des albums photos,
 celle du ciné, la séance psy,
 l’arrêt au bar, les pauses bavardages, les confidences,
 le ski, la voiture, le poker,
 le shopping, les jeux vidéo,  la soirée télé…


C’est drôle, intime, cru et pathétique, 
 mais c’est surtout la présentation que j’ai aimée:
un épisode par double page,
 des petites vignettes à gauche pour commencer l’épisode
 et un grand dessin sur toute la page de droite pour l’épilogue et la chute.  
Ce qui m'a plu aussi, 
c’est l’emploi des couleurs, 
très vives, très variées  et très parlantes.

J'ai trouvé cette lecture très sympathique: elle m'a bien divertie. 
JujuMimiGégéChacha,
Alexis de Raphelis, Bastien Vivès, 
(Ankama,  2009, 60 pages) 
Prix Angoulême  2009, "La révélation"
topbd_2013
    Top BD de Yaneck: 17,5


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Bienvenue à Caroline découvre le monde



Anne, Alex, Asphodèle,  Blogaelle, Brize,

Caroline,

  
Choco,  Cristie,  Crokbulle,  Cuné,  Delphine,  


Didi,  Élodie, Estellecalim,  Hilde, Hélène,  


Sophie,  Hérisson, Iluze,  Irrégulière,

Jérôme, 


Lirepourleplaisir, Lou, Lounima,   Lystig,  



Mango, Manu,  Margotte,  Marguerite, Marie, 


 Marion Marion Pluss,  Marilyne,
  

Mathilde, Mélo, Miss Alfie,


Miss Bouquinaix, Moka Mo',    Natiora, 


Noukette,   OliV,    Pascale, Paulinelit,


  Sandrine,  Sandrounette,  Sara,  Sophie,  


 Soukee,  Stephie,  Syl, Theoma, 


Un amour de BD,  Valérie,  Vero,  

Yaneck,    Yoshi73, Yvan,

mercredi 10 juillet 2013

Le Bus, Paul Kirchner, ma BD du mercredi

Le bus  est l'endroit neutre où tout devient possible. Un quidam quelconque, toujours vêtu de la même façon, prend le bus chaque matin, rituellement,   pour se rendre à son travail et ne semble jamais s'étonner de rien mais on s'étonne pour lui car il lui arrive de tout avec ce bus. 
Le temps et l'espace sont disloqués mais ce sont surtout les autres voyageurs qui sont  mis à contribution. Lui , c'est le spectateur qui garde son calme en lisant  son journal du matin et qui, quoi qu'il arrive,  se retrouve au même point de départ du bus le jour suivant. Entre temps, le monde explose autour de lui. Les événements les plus loufoques surgissent qui ne le troublent cependant pas outre mesure. 
C'est parfois bon enfant comme quand le bus termine son parcours en sortant  par un trou de souris, se retrouvant dans une pièce face à un chat tout étonné  ou poétique lorsque brusquement, à la vue d'une voyageuse différente, l'intérieur du bus se transforme en cour de ferme fleurie où picorent des poules mais c'est le plus souvent onirique,  surréaliste, cataclysmique comme dans l'épisode des crabes araignées mangeurs d'hommes, mais toujours avec humour  et surtout un talent éblouissant. 
Un épisode par page, ça va très vite, Des récits très variés, peu de paroles, vraiment très peu mais les dessins se suffisent, nets,  précis, réalistes, en noir et blanc. D'eux surgit un monde imaginaire, féroce, dangereux, hostile ou souriant et débonnaire, toujours déroutant.
 La surprise est au bout de chaque planche!


J'ai beaucoup aimé après avoir admiré l'imagination inépuisable de l'auteur. Seul défaut qui  tient surtout au genre lui-même et non au talent: il est difficile de ne pas lire cet album par petits bouts. Les histoires sont si brèves qu'en lire trop à la suite finit par fatiguer.  C'est un livre à feuilleter, à déguster  pendant quelques instants entre deux activités, rapidement, mais à part ça,  c'est un album que je trouve génial.


A l'origine, c'était une série de strips signés Paul Kirchner et parus  dans Heavy Metal, la version américaine de Métal Hurlant.

Le Bus, de Paul Kirchner – éd. Tanibis,  2012, 96 p.
Traduit de l'anglais par Patrick Marcel,

Top BD de Yaneck: 18, 5/20

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Anne, Alex, Asphodèle,  Blogaelle, Brize,  Choco,  Cristie,   Cuné



Delphine,  Didi,  Élodie, 


Estellecalim,  Hilde,


Hélène,  Sophie Hérisson, Iluze,  Irrégulière,

Itzamna,


Jérôme,  Kikine,  La-ronde-des-post-it, Lirepourleplaisir, 


Lou, Lounima,   Lystig, Mango,


Manu,  Margotte,  Marguerite, 


Marie, Marion,  Marion Pluss,  Marilyne 


Mathilde, Mélo,


 Miss Alfie, Miss Bouquinaix,


Moka,  Mo'  Natiora,  Noukette,   OliV,   Pascale,


Paulinelit, Sandrine,  Sandrounette, Sara,  Sophie,  


Soukee, Stephie,  Syl,


Theoma, Un amour de BD,  Valérie,   Vero, 



Yaneck,    Yoshi73,  Yvan,   Mr Zombi, 32 octobre,

lundi 25 mars 2013

L'étourdissement, Joël Egloff


Quand le vent vient de l’ouest, ça sent plutôt l’œuf pourri. Quand c’est de l’est qu’il souffle, il y a comme une odeur de soufre qui nous prend à la gorge. Quand il vient du nord, ce sont des fumées noires qui nous arrivent droit dessus. Et quand c’est le vent du sud qui se lève, qu’on n’a pas souvent, heureusement, ça sent vraiment la merde, y a pas d’autre mot.
Nous au milieu de tout ça, ça fait bien longtemps qu’on n’y fait plus attention. C’est qu’une question d’habitude finalement. On se fait à tout.

Ainsi s’ouvre le récit et tout me semble déjà dit de l’essentiel du roman  -  un endroit des plus horribles avec tout ce que le monde industriel a pu imposer parfois: terrain d’aviation, parking de supermarché, décharge municipale, station d’épuration,  voies ferrées délaissées, la pollution partout, un grand abattoir comme travail le plus prisé du lieu et tout est à l'avenant.
Un conte de paumés dans un coin  perdu de nulle part.
Reste l’humour heureusement! Sinon ce serait insupportable, une telle lecture,  basée sur des accumulations de tout ce que je déteste le plus au monde mais,  dit le narrateur qui vit là avec une grand-mère désastreuse:
On s’attache même aux pires endroits, c’est comme ça. Comme le graillon au fond des poêles. 
Ce qui m'a décidé à choisir ce petit roman? Cette phrase de l'éditeur au dos du livre:
"Un humour irrésistible qu'illumine une réelle poésie."
 Il ne m'en a pas fallu plus pour imaginer un chef d'œuvre mais je suis dans une période de malchance car,  si j'ai fini cette centaine de pages, j'ai souvent été tentée d'arrêter, sauf que ç'aurait été mon second abandon en deux jours et que celui-ci m'a quand même semblé plus intéressant que le précédent de Sà Moreira.
N'empêche, ce n'est pas une lecture que je peux recommander à mes amis, malgré le prix que ce livre a reçu. 

L'étourdissement,  Joël  Egloff, (Buchet - Chastel, 2005,  142 pages)

mercredi 31 octobre 2012

La blogosphère de Bastien Vivès, ma BD du mercredi


Autant j’ai aimé Le goût du chlore et Polina, autant je suis passée totalement à côté de ce petit livre-ci qui ne m’a ni amusée ni intéressée. Le premier  désagrément a été la difficulté que j’ai eue à lire  les vignettes, le second à distinguer les dessins qui se ressemblent trop dans la même histoire et finalement ces derniers sont-ils si utiles ? Ils n’apportent pas grand-chose à l’écrit. C’est l’impression que j’ai eue tout au long de ma lecture et ça m’a beaucoup gênée.  Je suis restée insensible à ce genre d’humour.
Une déception pour moi aussi (Je songe à ce que disait Noukette, la semaine dernière. 


La blogosphère de Bastien Vivès, (Delcourt,  Shampoing, 2012, 192 pages)


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Désolée du retard dans la publication de ce billet: panne d'internet oblige! 

Bonnes vacances à ceux qui en ont! 


Alex, Amandine, Arsenul, Asphodèle, Benjamin, Carole, 



choco, Chrys, Cristie, Delphine, Didi, Dolly, Emmyne, 



Estellecalim,Hilde, Hélène, Hérisson08, Iluze, l' Irrégulière,



Lounima, Lystig, Mango,  Manu, Margotte,  Marguerite,  


Marie, Marion, Mathilde, Mélo, Miss Alfie,  Moka, Mo',


Natiora, Noukette,  OliV', Pascale, Paulinelit, Sandrounette,


Sara, Sofynet, Soukee, Syl, Theoma, Un amour de bd,


 Valérie, Sophie/Vicim, Syl, Vero, Wens, Yaneck, Yoshi73,


Yvan, Mr Zombi, 32 octobre,



Note pour le Top BD de Yaneck: 08/20


jeudi 20 janvier 2011

Comment réussir un best-seller ?

"Marie-Chantal avait décidé de prendre des cours d'écriture dans l'intention d'écrire un best-seller.
Le professeur explique: "Pour écrire un best-seller il faut traiter de religion, d'aristocratie, d'amour et de mystère. Prenez vos stylos et rédigez un exercice traitant de ces quatre sujets."

Moins d'une minute se passe et Marie-Chantal rend sa feuille.
 Le professeur, quelque peu éberlué, lit :
"Mon Dieu, dit la princesse, je suis enceinte, mais de qui ?"


(Rien à dire! Les quatre sujets étaient  respectés!)
(Trouvé sur ce site, en commentaire d'un article très bien fait sur Marc Lévy! 

mardi 16 mars 2010

Le petit rien tout neuf avec un ventre jaune, Rabaté, BD

Voici une BD que j’aime bien ! Elle raconte une histoire douce-amère, presqu’une histoire de tous les jours, avec des dessins simples et très efficaces et les belles couleurs d’Isabelle Merlet.
« Le petit rien tout neuf avec un ventre jaune » est un petit magasin de farces et attrapes, dans une petite ville de province. Tout pour faire rire et tant pis pour le bon goût!  Ce n’est pas ici qu’on le trouvera! Mais Patrick,  le propriétaire,  créateur fécond de  gadgets  hilarants, est triste. Il déprime. Sa femme l’a quitté et la solitude lui pèse malgré la sympathie et l’aide de tous les petits boutiquiers voisins, ses amis!
Un jour cependant, arrive la  femme clown d’un cirque de passage qui lui achète des produits de maquillage. Ils sympathisent. L’espoir revient
Pas besoin de beaucoup de paroles! Les dessins sont suffisants pour exprimer les sentiments. Je me suis attachée aux personnages, très humains et très réalistes. Des gens simples , dans leur vie de tous les jours, décrits avec tendresse et amusement! 
Un bel album qui m’a un peu fait penser à Rosalie Blum
Pour l’instant , c’est ce genre de BD que j’aime,  pas les plus ambitieuses mais les plus tendres et les plus drôles!
 Le petit rien tout neuf avec un ventre jauneRabaté. 
(BD, Futuropolis, août 2009, 102 pages)