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L'été se termine et la BD du mercredi se ranime.
Bienvenue à tous ceux qui voudront y participer, régulièrement ou de temps en temps, au gré de leurs lectures.
Un salut chaleureux aux anciens comme aux nouveaux.
Merci pour votre enthousiasme.
A tous et toutes de belles découvertes et plein de lectures inoubliables!
De la dizaine de BD lues cet été - sans en présenter aucune cependant - cet album-ci est de loin
mon préféré, ce qui est très paradoxal puisque je préfère le dire tout
de suite: je n’en ai pas aimé l’histoire – pas du tout même. Elle renferme tout ce que je déteste: de la
violence, des cambriolages réussis, des voleuses jeunes, belles, sans foi ni loi, qui tuent sans scrupules et
peut-être même par plaisir. Il s’agit pour elles de voler des tableaux célèbres
dans des musées parisiens et elles s’en sortent à merveille mais au prix de
combien de morts et de saccages! Du vol
du Déjeuner sur l’herbe au musée d’Orsay, elles passent au découpage de La
Grande Odalisque du Louvre.
Alors pourquoi l’ai-je aimé malgré tout?
Pour ce qui est l’essence même du genre: le dessin, le graphisme, les couleurs, le
rythme de la mise en page. Non que je sois une inconditionnelle de Bastien
Vivès, bien qu’ayant beaucoup apprécié plusieurs de ses réalisations, comme
Polina, Amitié étroite, JujuMimiGégéChacha, et pas du tout La blogosphère et un peu moins aussi Le goût du chlore mais je dois reconnaître qu’ici
les pages sont belles, très enlevées,
très agréables à regarder.
C’est rapide, jeune, enjoué, insouciant, coloré. Je
sentais l’inspiration à chaque moment, dans la grande variété des angles, des
plans, des cadrages, des mouvements. et
le plaisir des dessinateurs à créer et à se jouer de leur liberté
jusqu’à choquer leur lecteur ou
susciter leur admiration comme il m’est arrivé devant les gros plans de la
pyramide du Louvre, les reproductions des tableaux, la finesse du trait, le choix des coloris.
J’ai aimé aussi les
nombreuses pages silencieuses. Cette BD est très peu bavarde et j’apprécie
toujours ce fait de même que la relative grandeur de chaque image.
C’est bien simple, cette BD, je l’ai relue deux fois ou revue plutôt, rien que pour la grande variété et la
réussite graphique de chaque page. J'y ai pris du plaisir.
On parle maintenant d'une suite ou même d'un film. Qu'en est-il exactement? Je ne sais pas. A suivre!
La Grande Odalisque, Vivès, Ruppert, Mulot, la BD du mercredi
Couleurs: Isabelle Merlet
Aire libre, Dupuis, 2012, 122p.


Participent ce mercredi:
Hervé : Akissi T5: Mixture magique, Marguerite Abouet, Mathieu Sapin
Jérôme: Fairest T1, Le grand réveil, Willingham, Gimenez, Sturges
Moka: Sixteen Kennedy Express, Quignon, Ducoudray
Yaneck: Seul autour du monde, Une histoire du Vendée Globe, Chenet, Garreta
Un amour de bd: Amère Russie, T1, Ducoudray, Anlor
Noukette: Au cœur des ténèbres, Conrad, Miquel, Godart
Cristie: Le captivé, Christophe Dabitch, Christian Durieux
Stephie: Come prima, Alfred
Itzamna: Chico & Rita, Mariscal, Trueba