Voici un des poèmes retrouvés d'Apollinaire, un de mes poètes préférés. S'il n'est pas des plus longs, il fait sûrement partie de ses poèmes les plus pessimistes...
Endurcis-toi vieux cœur entends les cris perçants
Que poussent les blessés au loin agonisants
Hommes poux de la terre ô vermine tenace
Paru le 3 septembre 1923 dans Parade d'André Rouveyre (La Pléiade, p.744)
Ébauche d'Henri Matisse pour la couverture d'un livre sur le poète , son ami, écrit par André Rouveyre, peintre et poète avec lequel Apollinaire se trouvait à Deauville au moment où la Première Guerre mondiale éclata.
Dans le contexte où il a dû l'écrire, on peut comprendre sa noirceur ... Ils sont forts ces quelques vers.
RépondreSupprimerIl y avait en effet de quoi être pessimiste!
Supprimerla guerre toujours la guerre !
RépondreSupprimerIl en est revenu bien abîmé!
Supprimerdes mots bien sombres, mais tellement vrais
RépondreSupprimerQuatre ans dans cet enfer!
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