dimanche 17 mars 2013

Longtemps, je me suis couché de bonne heure


Il s'agit d'écrire la première phrase du livre en cours de lecture. Rien de plus facile en apparence. Il ne s'agit après tout que de recopiage mais, comme toujours, la réalité est plus compliquée et je n'arrive pas à me décider ce matin  quant au roman à commencer aujourd'hui. J'ai cinq livres devant moi et tous me tentent pour des raisons d'ailleurs très différentes.

Trois sont américains,  un autre est irlandais et le cinquième est russe. 
L'un est du type Nature Writing. 
Un autre fait le portrait d'une criminelle célèbre en Amérique au début du XXe siècle.
Celui-ci est le dernier roman d'une romancière que j'aime.
Celui-là  est un récit sur le deuil écrit par une autre romancière que j'aime beaucoup
Enfin le dernier est un roman d'espionnage et historique aussi sur les rapports entre la Russie impériale et le Japon de l'ère Meiji. 
Devrais-je finir par un tirage au sort? 
  • Plus il roule vite, plus les bandes blanches de l'autoroute s'amincissent. 
  • Imaginez une jeune femme en fuite.
  • La mort est toujours la même,  mais chacun meurt à sa façon. 
  • 15 février 2008. Quand je reviens à notre voiture, garée à la va-vite - par moi - dans une rue étroite proche du centre médical de Princeton, je vois, glissée sous un essuie-glace, une sorte de feuille de papier rigide. 
  • Le jour même où se consommait l'effroyable désastre de Tsoushima, alors que, sourdes encore, parvenaient en Europe les premières nouvelles de ce sanglant triomphe japonais,le capitaine Rybnikov, qui habitait à Pétersbourg une ruelle sans nom du quartier de Peski, reçut d'Irkoutsk un télégramme ainsi conçu: "Envoyez immédiatement listes, prenez soin malade, réglez dépenses. "
Twisted Tree, Kent Meyers
L'histoire de Chicago May, Nuala O'Faolain
L'Horloge sans aiguilles, Carson McCullers
J'ai réussi à rester en vie, Joyce Carol Oates
L'attrapeur de libellules, Boris Akounine

(Photo: la chambre de Proust à Combray)

12 commentaires:

  1. non, j'ai deux livres en cours de lecture !
    je viens de publier mon billet !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je viens de voir ton article en effet. Quand je suis passée ce matin, je l'ai manqué.

      Supprimer
  2. J'aime bien le papier dans l'essuie-glace.
    C'est pour ça que je participe à des challenges, je trouve que ça m'aide à faire des choix.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est de JC Oates; c'est celui que je choisirais s'il ne m'appartenait pas. je fais toujours passer les livres empruntés avant les miens.

      Supprimer
  3. Bonjour,
    sympa le principe et là tu as le choix entre une première phrase de 6 mots ou d'environ une cinquantaine...
    Bisous et bon dimanche

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ceci dit, je suis toujours indécise! Bon dimanche aussi Didi!

      Supprimer
  4. Je choisirais "L'horloge sans aiguille".

    Du coup, je suis allée revoir la première phrase du roman que je lis actuellement :
    "Je n'ai jamais été bavard de mon vivant", de Linda Lê, " Lame de fond".

    Bon dimanche, Mango !

    Y.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'aimerai connaître ton avis sur cette lecture quand tu l'auras finie. je recopie ce que j'avais écrit sur cette première phrase.
      La première phrase de ce roman a obtenu la médaille d'argent du Bibliobs 2012: «Je n’ai jamais été bavard de mon vivant.» La médaille d'or est celle de Jacques Braunstein, pour son incipit: «J’arrive à l’âge où chaque jour je m’invente un nouveau regret".

      Supprimer
  5. Choix cruel ;))) Je commencerais bien par la fin toutefois ;)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. :) Pas une si mauvaise idée: ça m'arrive quelquefois mais pas pour les polars!

      Supprimer

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.