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mercredi 25 septembre 2013

Castilla Drive, Anthony Pastor, ma BD du mercredi

 Elle s’appelait Sally Salinger
Elle avait deux enfants et un mari, parti Dieu sait où.
Comme tous les habitants de la ville, elle trouvait que quelque chose ne tournait pas rond.
Il faisait froid, bien trop froid. 
Histoire apparemment banale d’un polar dans une petite ville américaine, sans âge. Il s’agit de découvrir qui a tiré sur le poète Oswaldo Brown, celui qui est si amoureux de la femme détective qu’il l’a suivie longtemps dans les centres commerciaux et ailleurs, sans oser se déclarer, mais  elle a fini par repérer son manège et le reconnaît quand il vient lui demander son aide pour retrouver son agresseur.  Elle refuse tout d’abord car elle ne veut pas s’occuper d’affaires criminelles. Elle vient d’être abandonnée par son mari, le détective. Il a  tout quitté, cabinet,  femme  et enfant pour suivre une fille plus jeune. Elle reprend son affaire, ( bien obligée : elle doit nourrir ses enfants!)   et trouve un peu de réconfort chez son amie Pat, la manucure, sa voisine 
Nous sommes à Noël et jamais la ville n’a connu une température aussi basse. 
Le récit se déroule agréablement, sans anicroche, jusqu’à ce que,  de  polar pur et dur, il vire brusquement au conflit amoureux. Oswaldo n’est pas le seul à désirer la belle Sally. Là-dessus s'ajoute l'histoire familiale avec la réapparition du père prodigue, bien mal en point, à l'hôpital, et la réaction des enfants, sans oublier le réveillon avec un père Noël sans sa  barbe,  la présence des meilleurs amis et voilà un final digne d'une comédie musicale.  
J'ai plutôt bien aimé sans comprendre totalement l'engouement unanime  des amateurs de BD pour cet album. Pour ma part, ce qui m’a surtout gênée ce sont les visages que je n'ai pas aimés, surtout celui d’Oswaldo, l’amoureux poète qu'on voit sur la couverture.  Par ailleurs, c'était une lecture agréable. 
 Mo',  l'a beaucoup plus apprécié que moi. Sa chronique est à lire! 


(Première page  sur fond de ville marron rouge avec des arbres secoués par le vent.
 Une direction. Un nom de ville: Trituro.) 
«Soudain la vie
debout
au cœur de l’écran noir.»
Oswaldo Brown

Castilla Drive, Anthony Pastor,
(Actes Sud, L'An 2,  juin 2012, 130 planches)

topbd_2013

Fauve d'Angoulême 2013
Fauve polar SNCF
d'où ma deuxième participation au nouveau challenge d'Asphodèle 

Logo BD noirLogo BD rouge


Anne, Alex, Asphodèle,  Blogaelle, Brize,

Caroline,


Choco,  Cristie,  Crokbulle,  Cuné,  Delphine,  


Didi,  Élodie, Estellecalim,  Hilde, Hélène,  


Sophie Hérisson,  Iluze,  Irrégulière, 








LouLounima,   Lystig,  



 Manu,  Margotte,  Marguerite, Marie, 


 Marion, 
 Marion Pluss,  Marilyne,
  

Mathilde, Mélo, Miss Alfie,


Miss Bouquinaix, Moka,  Mo,    Natiora, 


Noukette,   OliV,    Pascale, Paulinelit,


  Sandrine,  Sandrounette,  Sara,  Sophie,


 Soukee,  Stephie,  Syl, Theoma, 


Un amour de BD,  Valérie,  Vero,  

Yaneck,    Yoshi73, Yvan,

samedi 18 mai 2013

Un diable en hiver, Lisa Kleypas

J’avais besoin d’une romance, je l’ai trouvée, je l’ai eue. Et ça m’a fait du bien.

 Ayant choisi au hasard  dans la collection «Aventures et Passions»,  je ne le regrette vraiment  pas,  bien que je sois tombée sur le troisième tome de «La Ronde des Saisons»,  une trilogie pour le moment mais qui devrait se prolonger puisqu’il reste une dernière amie à marier.  On le comprend dès le début.

A Londres, en 1843, quatre amies font tapisserie un soir de grand bal. Dépitées, elles jurent de se marier avant la fin de l’année. Deux ont déjà réussi quand s’ouvre ce troisième volume. 
C’est au tour d’Evangeline Jenner maintenant, celle qui bégaie, et que personne ne remarque, la timide, l’orpheline de mère maltraitée par ses oncles et tantes qui veulent récupérer l’argent de son père,  le riche propriétaire d’une maison de jeux qui se meurt de tuberculose. Pour cela, ils vont la marier à son cousin  qu’elle méprise. 
Pour éviter  ce mariage et les menaces de sa famille,  elle s’enfuit  chez l’homme le plus redouté de son entourage, le sulfureux Lord  St Vincent,  le pire séducteur de la région,  Sebastian, celui qui a tenté d’enlever la  fiancée de son meilleur ami,  pour combler ses dettes car il est aux abois.  Par désespoir, Evangeline se jette  chez lui, un soir pour lui proposer de l’épouser  en échange de son héritage puisque son père est mourant  mais à la condition  de ne plus la toucher après le jour des noces. Dans l’urgence, poursuivis par la  famille  enragée de voir leur proie s’échapper, ils font route à toute allure vers l’Ecosse où le mariage sera immédiatement possible.  Le trajet est infiniment pénible. Il pleut . Il fait froid. Ils ont faim.

Voilà l’ouverture du récit . Le reste est plein de rebondissements, d’émotion, de violence et de tendresse, de sensualité aussi, ce qui ne gâte rien., bref il ne manque aucun des ingrédients nécessaires au succès de cette littérature  faite de passions et  d’aventures érotico-romantiques.
J’ai eu ce que je recherchais. Je ne suis donc aucunement déçue.   C'était un bon moment passé avec ce livre. 
Sebastian, lord Saint-Vincent, observait la jeune femme qui venait de forcer la porte de sa résidence londonienne. Et il lui vint à l'esprit que, peut-être, ce n'était pas la bonne héritière qu'il avait tenté d'enlever la semaine précédente, à Stony Cross Park. Certes, l'enlèvement ne figurait pas jusqu'alors sur la longue liste de ses méfaits; il n'empêche qu'il aurait pu faire preuve de plus d'habileté.
Un diable en hiver, Lisa Kleypas, (Devil in winter, 2006, La Ronde des Saisons - 3)
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Edwige Hennebelle
(J’ai lu, 2010,  378 pages, Collection, Aventures et Passions)

Lisa  Kleypas, née en 1964,   est un écrivain de romances à plein temps.  Elle se place régulièrement en tête des classements de livres à succès. 
Sa vocation s’est confirmée quand  sa mère et elle, ayant  eu  leurs maisons inondées, en 1998, au Texas, et ayant tout perdu, se sont retrouvées  au supermarché sans s’être concertées,  pour y  acheter un roman d’amour dont elles sentaient le besoin pour évacuer leur stress.