Elle s’appelait Sally Salinger
Elle avait deux enfants et un mari, parti Dieu sait où.
Comme tous les habitants de la ville, elle trouvait que quelque chose ne tournait pas rond.
Il faisait froid, bien trop froid.

Nous sommes à Noël et jamais la ville n’a connu une température aussi basse.
Le récit se déroule agréablement, sans anicroche, jusqu’à ce que, de polar pur et dur, il vire brusquement au conflit amoureux. Oswaldo n’est pas le seul à désirer la belle Sally. Là-dessus s'ajoute l'histoire familiale avec la réapparition du père prodigue, bien mal en point, à l'hôpital, et la réaction des enfants, sans oublier le réveillon avec un père Noël sans sa barbe, la présence des meilleurs amis et voilà un final digne d'une comédie musicale.
J'ai plutôt bien aimé sans comprendre totalement l'engouement unanime des amateurs de BD pour cet album. Pour ma part, ce qui m’a surtout gênée ce sont les visages que je n'ai pas aimés, surtout celui d’Oswaldo, l’amoureux poète qu'on voit sur la couverture. Par ailleurs, c'était une lecture agréable.
Mo', l'a beaucoup plus apprécié que moi. Sa chronique est à lire!
(Première page sur fond de ville marron rouge avec des arbres secoués par le vent.
Une direction. Un nom de ville: Trituro.)
«Soudain la vie
debout
au cœur de l’écran noir.»
Oswaldo Brown
Castilla Drive, Anthony Pastor,
(Actes Sud, L'An 2, juin 2012, 130 planches)
Top BD de Yaneck: 16/20
Fauve d'Angoulême 2013
Fauve polar SNCF
d'où ma deuxième participation au nouveau challenge d'Asphodèle
Choco, Cristie, Crokbulle, Cuné, Delphine,
Didi, Élodie, Estellecalim, Hilde, Hélène,
Sophie Hérisson, Iluze, Irrégulière,
Marion, Marion Pluss, Marilyne,
Mathilde, Mélo, Miss Alfie,
Un amour de BD, Valérie, Vero,