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mardi 24 décembre 2013

Joyeux Noël...


Joyeux Noël à tous! 

Le blog ferme pour quelques jours sans doute jusqu'à l'année prochaine. 

Pas de rendez-vous BD ces deux prochains mercredis par conséquent. 

Bonnes lectures et plein de beaux livres  en attendant.

A bientôt! 


mercredi 25 septembre 2013

Castilla Drive, Anthony Pastor, ma BD du mercredi

 Elle s’appelait Sally Salinger
Elle avait deux enfants et un mari, parti Dieu sait où.
Comme tous les habitants de la ville, elle trouvait que quelque chose ne tournait pas rond.
Il faisait froid, bien trop froid. 
Histoire apparemment banale d’un polar dans une petite ville américaine, sans âge. Il s’agit de découvrir qui a tiré sur le poète Oswaldo Brown, celui qui est si amoureux de la femme détective qu’il l’a suivie longtemps dans les centres commerciaux et ailleurs, sans oser se déclarer, mais  elle a fini par repérer son manège et le reconnaît quand il vient lui demander son aide pour retrouver son agresseur.  Elle refuse tout d’abord car elle ne veut pas s’occuper d’affaires criminelles. Elle vient d’être abandonnée par son mari, le détective. Il a  tout quitté, cabinet,  femme  et enfant pour suivre une fille plus jeune. Elle reprend son affaire, ( bien obligée : elle doit nourrir ses enfants!)   et trouve un peu de réconfort chez son amie Pat, la manucure, sa voisine 
Nous sommes à Noël et jamais la ville n’a connu une température aussi basse. 
Le récit se déroule agréablement, sans anicroche, jusqu’à ce que,  de  polar pur et dur, il vire brusquement au conflit amoureux. Oswaldo n’est pas le seul à désirer la belle Sally. Là-dessus s'ajoute l'histoire familiale avec la réapparition du père prodigue, bien mal en point, à l'hôpital, et la réaction des enfants, sans oublier le réveillon avec un père Noël sans sa  barbe,  la présence des meilleurs amis et voilà un final digne d'une comédie musicale.  
J'ai plutôt bien aimé sans comprendre totalement l'engouement unanime  des amateurs de BD pour cet album. Pour ma part, ce qui m’a surtout gênée ce sont les visages que je n'ai pas aimés, surtout celui d’Oswaldo, l’amoureux poète qu'on voit sur la couverture.  Par ailleurs, c'était une lecture agréable. 
 Mo',  l'a beaucoup plus apprécié que moi. Sa chronique est à lire! 


(Première page  sur fond de ville marron rouge avec des arbres secoués par le vent.
 Une direction. Un nom de ville: Trituro.) 
«Soudain la vie
debout
au cœur de l’écran noir.»
Oswaldo Brown

Castilla Drive, Anthony Pastor,
(Actes Sud, L'An 2,  juin 2012, 130 planches)

topbd_2013

Fauve d'Angoulême 2013
Fauve polar SNCF
d'où ma deuxième participation au nouveau challenge d'Asphodèle 

Logo BD noirLogo BD rouge


Anne, Alex, Asphodèle,  Blogaelle, Brize,

Caroline,


Choco,  Cristie,  Crokbulle,  Cuné,  Delphine,  


Didi,  Élodie, Estellecalim,  Hilde, Hélène,  


Sophie Hérisson,  Iluze,  Irrégulière, 








LouLounima,   Lystig,  



 Manu,  Margotte,  Marguerite, Marie, 


 Marion, 
 Marion Pluss,  Marilyne,
  

Mathilde, Mélo, Miss Alfie,


Miss Bouquinaix, Moka,  Mo,    Natiora, 


Noukette,   OliV,    Pascale, Paulinelit,


  Sandrine,  Sandrounette,  Sara,  Sophie,


 Soukee,  Stephie,  Syl, Theoma, 


Un amour de BD,  Valérie,  Vero,  

Yaneck,    Yoshi73, Yvan,

vendredi 4 mars 2011

Le pays de l’absence, roman de Christine Orban

Une mère et sa fille. Un personnage  et son  auteur.
Vérité ou imagination ? Réalité ou mensonge ?
Roman ou autobiographie ?
Le pays de l’absence est un roman. C’est écrit sur la couverture.
Le récit  ressemble pourtant  à une histoire vraie, un morceau de vie vécue.

La narratrice est une romancière parisienne qui reçoit sa mère de 73 ans  pour  les fêtes de  Noël. Celle-ci arrive de Casablanca où elle a toujours vécu. C’est une très belle femme, élégante,  courtisée,  longtemps championne de bridge, aimée et admirée par les siens  mais qui n’est plus elle-même  depuis  qu’elle vit au pays de l’absence, celui de la perte de mémoire, celui de l’Alzheimer.

«Maman, où es-tu ?
Si on ne la connaît pas, maman, on pourrait croire qu’elle est là, bien dans sa tête, au point de s’y tromper. On pourrait le croire s’il n’y avait pas cette peluche, qu’elle ne quitte pas, sur ses genoux.
Moi je sais.
Maman n’est plus dans son regard.»

C’est ce récit-là que raconte Christine Orban,  celui  du combat contre cette maladie, mené par deux femmes proches et opposées à la fois,  le temps de quelques  préparatifs pour ce qui  restera le dernier grand repas familial.
C’est bien écrit, dans un ton simple, juste et  vrai, réaliste, sensible, sans tricherie, sans mièvrerie,  sans pleurnicherie!
Comment croire dans ce cas que ce ne soit qu’un roman?  Peu importe d’ailleurs puisque  j’y ai retrouvé tant de détails véridiques.
C’est juste poignant, sans excès, sans drame, comme dans la vie ! .

«Au bout d’un moment, je me détourne de toi, épuisée. Ton univers est envahissant et vide à la fois. On ne peut y rester enfermé trop longtemps.
Bonsoir, maman.»
Le pays  de l’absence de Christine Orban.  (Éditions Albin Michel, 2011, 169p)
En ont parlé aussi: Cuné, Amanda, Stef, Clara, Hérisoon o8 , Catherine, Stephie

samedi 25 décembre 2010

A une petite fille qui n'est pas encore née.




Mon petit bout, 
Tu étais  avec nous,
Ce Noël, au réveillon !
Tu lançais des coups de pied
Impossible de t’oublier !


Moi, je suis le bébé
Qui n'a toujours  pas de nom.
Laissez-moi encore rester,
Sans aucune identité !


(Photographie Musée de la  poupée, Paris)