
Une maison des marais. Ou plutôt des barthes, ces prairies humides qui bordent l’Adour.
L’ombre tutélaire du grand-père disparu. Le grand initiateur et son aigle royal.
Un souvenir – celui de Marie, la femme-renarde qui faisait corps avec Jean dans ses chasses furtives.
Un braconnier taiseux et complice de l’amitié des oiseaux.
Une ville trop grande, trop loin des prés.
Un grenier vide et une histoire qui tente de trouver ses racines dans les marais.
La montagne basque.
La quête d’un grand chevreuil dans la forêt landaise. Des images fortes.
Un roman dans lequel la poésie des matins blancs tient une grande place, qu’elle partage avec la pudeur et avec la solitude heureuse d’un jeune homme sauvage. (Quatrième de couverture)
"Mon roman est un paysage de mots, je décris plus que je n'écris.
Écrire un roman, c'est écrire des images, montrer les choses qu'on ne voit pas, que ce soit des sentiments ou des paysages." déclare ICI l'auteur.
Ce livre, il l'a d'abord rédigé à 23 ans, à la mort de son grand-père, un personnage infiniment important qui lui a appris l'amour de la nature, la simplicité et le besoin de transmettre, de faire partager un paysage et la beauté des barthes.
"Mais ce petit livre peut se lire à la seule lumière des oiseaux, les merveilleux oiseaux...Mes nuages à moi. ils sont à la fois le personnage et le sujet du livre. (...) A la vérité, au fil de ces années-là, je pouvais bien être orphelin de tout, sauf du regard que je portais avec passion aux oiseaux - à la faveur de l'aube." (Préface, 2012)
Si ce livre était une musique, quelle serait-elle? Une Suite pour viole seule de M. de Sainte-Colombe,
Chasses furtives de Léon Mazzella, (Éditions Passiflore, Dax, Itinéraires, 2012, 123 pages) Prix Jacques Lacroix de l’Académie française et Prix François Sommer.
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