Une vache se sauve et il la cherche longtemps, un veau meurt à sa naissance, la journée s’avère caniculaire, sa femme ne cesse d’avoir des migraines, elle se remet en question, elle change et ne s’aime plus
Son vieux chien trop malade doit être euthanasié mais ailleurs d’autres animaux naissent et la vie grouille partout, à tous les niveaux, larves, bestioles, animaux domestiques et les plantes aussi vivent leur vie et lui, le fermier en colère est attentif au moindre changement.
Il lit aussi les souvenirs laissés par son père. Il repense à des choses tristes de son passé et pendant tout ce temps «il fait une chaleur dingue. Tout semble étouffé».
Impossible de résumer ce livre où finalement, il se passe tellement plus de choses qu'on ne croit mais infimes, infinies ou intérieures. La nature y est prioritaire, presque un personnage à part entière ! C’est bien écrit/traduit, c’est sensible mais l’ai-je vraiment aimé?
C’est une calamité mais je dois à la vérité de reconnaître que je me suis parfois ennuyée!
Longue sécheresse, Cynan Jones, traduit de l'anglais (pays de Galles) par Mona de Pracontal, Joëlle Losfeld 2010, 131 pages
Merci à Keisha et à Antigone qui ont aimé plus que moi ce livre de même que Clara, Hélène;, Aifelle Cathulu,, Choco,
Pour moi, je classerais volontiers ce livre dans le genre "Nature Writing" du challenge de Folfaerie
si c'est vraiment un livre que l'on peut classer dans ce nouveau genre et si j'en crois la définition de Wikipedia
" Nature Writing est un genre littéraire baptisé tel aux États-Unis, mêlant observation de la nature et considérations autobiographiques, dans une certaine tradition politico-philosophique qu‘on fait remonter à Henry David Thoreau"
Même après lecture, tu n'as pas ressenti autre choses?
RépondreSupprimerje ne voudrais pas en rajouter à ma nature citadine déjà bien prononcée, mais bon, s'ennuyer au récit d'une journée à la ferme, c'est compréhensible, non ?
RépondreSupprimerPar contre, es-tu bien sur de vouloir tenter le challenge nature writing ? l'ennui est fourni avec :-))
De temps en temps j'aime bien ce style de lecture. Ce ne sont pas des lectures palpitantes mais ce côté lent est parfois agréable.
RépondreSupprimerEt un citadin comme moi aime beaucoup aller à la campagne grâce aux livres.
Clara, je me suis simplement dit que j'étais heureuse de vivre en ville. J'ai quand même vécu mes 17 premières années à la campagne mais je n'ai plus aucune envie d'y vivre! Il n'y
RépondreSupprimeravait ni librairie ni bibliothèque! J
Ys,le fait est que je ne suis pas sûre d'avoir complètement bien saisi de quoi il retourne dans ce mouvement de "Nature Writing" mais justement, grâce à ce challenge, je vais sans doute mieux le comprendre. D'ailleurs je me suis peut-être trop avancée en classant ce livre comme tel! Keisha et Folfaerie ne vont pas tarder à me le dire! :)
RépondreSupprimerDimitri, comme toi, je ne me hasarde plus dans la campagne sans un livre sous le bras et je ne l'aime jamais tant que dans les livres ou en visite pour la photographier!
RépondreSupprimerTu as tout à fait le droit d'avoir moins aimé si rien n'a fait écho en toi... C'est une lecture au rythme spécial !
RépondreSupprimerJ'en rajoute au commentaire d'Antigone, je comprends tout-à-fait que l'on soit rebuté par ce style de lecture. C'est tout de même assez spécial.
RépondreSupprimerouhhh on s'absente 4 jours et le retard de lecture de billets s'accumule, je tente de me remettre à flots
RépondreSupprimerj'ai lu les billets sur ce livre mais je n'étais pas convaincue totalement tu m'enlèves des doutes
Voilà un roman qui ne me tente décidément pas....
RépondreSupprimerDites donc, c'est le repaire des allergiques au nature Writing ici ! ;-))
RépondreSupprimerJe vous suggère 4 titres incontournables à tenter :
Désert solitaire d'Edward Abbey, Almanach d'un comté des sables d'Aldo Leopold, Un été dans la sierra de John Muir et plus près de nous, Rites d'automne de Dan O'brien. Le but du challenge c'est de faire découvrir ce genre littéraire, après vous pouvez piocher bien d'autres titres chez keisha.
Moi c'est marrant, mais ça m'a fait envie ce billet !! J'adhère à 100 % au nature writing même si je peux comprendre que le style de certains bouquins soit un peu particulier, voire lent. C'est en même temps, je pense, le but recherché, plus dirigé vers l'introspection des personnages, et la contemplation... Moi j'aime bien ! Mais j'aime aussi ton billet qui a le mérite d'être honnête !
RépondreSupprimerAntigone, j'ai trouvé le début très intéressant mais ensuite quand j'ai compris qu'il ne se passerait rien de très spécial, mon intérêt est vite retombé.
RépondreSupprimerAifelle, ce n'était peut-être pas le bon moment pour moi! Je m'attendais à davantage d'évolution sinon d'action!
RépondreSupprimerDominique, contente que tu sois revenue. ce roman est bien mais bien lent aussi!
RépondreSupprimerAlex, autant être prévenue
RépondreSupprimerfolfaerie, merci pour ces titres! J'ai tout à apprendre de ce genre nouveau! J'irai lire les Américains maintenant!
RépondreSupprimerVilvirt, tant mieux si tu as envie de lire ce livre puisqu'aussi bien je suis la seule à ne pas avoir été sensible à son charme! Il a plu aux autres lectrices blogueuses! Si tu sais à quoi t'attendre, tu l'aimeras! Je ne m'attendais pas pour ma part à y trouver si peu d'action!
RépondreSupprimerBen oui, pas trop d'action, mais ce n'est pas si grave, non? ta définition du nature writing est correcte, alors oui, ce livre peut aller dedans, je n'y aurais pas pensé, finalement.
RépondreSupprimerFolfarie donne quatre titres dont je n'ai lu qu'un, pffou, la vie est belle, et ma CB toute jolie...
Je te recommande Le feu sur la montagne d'Edward Abbey, là il y a une chouette histoire, ça devrait te plaire (et peut être te faire succomber au charme de Abbey, je suis vile, je sais...)