vendredi 27 avril 2012

Joie d'écouter du Baudelaire au cœur de la nuit!

De temps en temps, me réveillant plus tôt que d'habitude, j'allume la télévision au lieu  d'ouvrir mon livre en cours (actuellement William Boyd: La vie aux aguets). C'est l'heure où de jolies jeunes filles, sans doute étudiantes en lettres ou apprenties comédiennes, lisent des chefs d'œuvres de la littérature  comme en ce moment Baudelaire avec ses Fleurs du mal, et c'est un vrai plaisir. Parfois, je sursaute pour quelques liaisons mal faites ou quelques mots bredouillés mais mieux vaut se laisser aller et accepter ce qui est ainsi offert. Ce "Voyage au bout de la nuit" avec les grands auteurs reste très agréable.
N’empêche! Maintenant je sens le besoin  d’écouter ces poèmes dits par un grand acteur. Qui  est celui ou celle qui lit le mieux «Les Fleurs du mal» en ce moment ? 
Je viens de faire un tour sur le net et n’ai rien trouvé de très satisfaisant. L’un accentue trop le sens et lit un poème comme on lit un roman, l’autre a une pointe d’accent qui me perturbe, celle-ci oublie des mots, celui-là lit trop vite  en oubliant les pauses à la fin de chaque vers et cet autre enfin y met trop de  tristesse et de monotonie.
Finalement, concernant Baudelaire  et les poèmes que je connais par cœur, je suis obligée d’admettre qu’aucune lecture ne me satisfera vraiment tellement j’y ai mis de moi déjà!  
L’essentiel?  Une bonne voix bien placée, ni trop haute ni trop basse, ni trop accentuée, une bonne connaissance du texte, des silences nécessaires et de la sensibilité maîtrisée..

3 commentaires:

  1. Cela m'arrive parfois de me lever au milieu de la nuit et d'appuyer par curiosité sur la télécommande de la télé et de tomber sur cette lecture en direct faite par un étudiant(e) ou comédien(ne)! Le plus fantastique, c'est quand, on faisait la lecture d'un roman que j'étais entrain de lire moi-même, pendant la nuit avant de dormir !

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  2. J'aime beaucoup votre billet : étant également admirateur de Baudelaire, je comprends très bien ce que vous voulez dire. Quand on lit Baudelaire sans le "vocaliser", on imagine très bien ses vers dits par un grand comédien, on les joue dans sa tête, on devine les effets de voix, les sorts faits aux mots... et on ne les retrouve jamais... ils restent pour toujours, musique comprise, dans la mémoire.
    J'ai cependant une exception à citer : "Les bijoux" (oui, je sais, il ne s'appelle pas les bijoux, il n'a pas de titre), merveilleusement lu par Jean Rochefort. Je l'ai entendu une fois, il y a un peu plus de trente ans. Je n'ai jamais retrouvé l'enregistrement.

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  3. J'ai écouté Piccoli, merci ! Car me réveiller de si bon matin, m'est quasi impossible !!

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