Dans le Maine, de nos jours. À 42 ans, Laura Warren sent qu'elle est à un tournant de sa vie. Depuis quelque temps, cette technicienne en radiographie, au professionnalisme et au sérieux loués par tous, se surprend à être de plus en plus touchée par la détresse de ses patients. Elle ne trouve pas beaucoup de réconfort à la maison : son mari est sans emploi depuis 19 mois; son fils, artiste dépressif, se morfond depuis sa rupture amoureuse et sa fille s'apprête à partir à l'université. Aussi voit-elle dans cette conférence à Boston une parenthèse bienvenue, sans imaginer que ces quelques jours vont bouleverser à jamais son existence... Richard Copeland est lui aussi en pleine confusion. À l'étroit dans un mariage contracté par dépit plus que par amour, incompris par une femme devenue de plus en plus distante, frustré professionnellement et connaissant de grandes difficultés avec son fils, un garçon brillant mais psychologiquement très instable, il rêve de s'échapper. Entre ces deux esseulés, une folle passion, un aperçu du bonheur, un avant-goût de liberté. Une autre vie serait-elle possible? Et pourtant... Et si, finalement, la plus grande peur de l'homme était d'accéder au bonheur? (éditeur)
Cinq jours de Douglas Kennedy, (Belfond, 2013, 371 pages) Traduit de l'américain par Bernard Cohen
Un homme et une femme, mariés chacun de leur côté, se rencontrent lors d'une conférence, à Boston, loin de chez eux. Pendant cinq jours, ils se découvrent, se rapprochent, s'aiment, décident de s'installer ensemble mais ce projet se réalisera-t'il une fois de retour chez eux?
Thème banal, Thème connu, thème toujours actuel: l'infidélité et puis après?
Voilà encore un de ces romans qui aurait pu me plaire. J'en ai aimé certains passages et surtout Laura, le personnage central, mais finalement je l'ai trouvé trop long et trop plein d'évidences mais ce qui m'a surtout gâché mon plaisir, ce sont les dialogues, trop nombreux et trop bavards.
On commence par assister aux consultations de l'héroïne. Laura découvre en un clin d'œil les cancers sur les radios qu'elle fait et ça contribue à la rendre triste et légèrement dépressive, avec en plus tous les ennuis du quotidien dans son couple. Elle est forte, courageuse, bonne épouse, bonne mère, etc mais je l'ai cependant trouvée trop conciliante. Elle n'affronte pas la mauvaise humeur constante de son mari mais essaie toujours de la minimiser.
Quant à Richard, bon, je préfère ne pas en parler. Je n'ai pas compris ses décisions! Je lui en veux!
Je retiens ce passage:
Nous nous sommes aperçues que nos choix étaient toujours en lien avec nos dilemmes personnels hormis "Les frères Karamazov" et " l'Arc-en-ciel de la gravité" de Pynchon sur lequel nous avons passé quatre soirées entières pour tenter de le comprendre. Ainsi nous avons exploré la complexité des relations familiales (Dickens et son "Dombey et Fils"), celle de l'argent ( le formidable "Quelle époque!" d'Anthony Trollope) celle de l'identité nationale ("Une tragédie américaine", "Babbitt") et, bien évidemment, celle de la vie conjugale, ("Conflits de famille" d'Alison Lurie," Couples" d'Updike, "Madame Bovary")
Cinq jours de Douglas Kennedy, (Belfond, 2013, 371 pages) Traduit de l'américain par Bernard Cohen
J'ai trop lu cet auteur ...
RépondreSupprimerJ'en ai lu plein d'autres aussi dont j'ai fait des billets mais j'ai dû contrôler les titres parce que je ne m'en souvenais pas! C'est dire s'ils m'avaient marquée! Et pourtant je les ai aimés. J'ai même eu un coup de cœur pour "Cet instant-là", et presque un autre pour "Quitter le monde" . J'ai lu aussi :"Combien?" et "Piège nuptial" Celui-ci m'a plutôt ennuyée.
SupprimerMa belle-mère me l'a prêté mais il ne me branche pas du tout, je pense que je vais lui rendre sans avoir ouvert.
RépondreSupprimerLà, j'ai quelques scrupules car beaucoup d'autres lecteurs l'ont apprécié.
Supprimeril y a une éternité que je n'ai pas lu de roman de cet auteur, je crois que je le préfère en essayiste
RépondreSupprimerC'est possible! Il ne m'avait pas autant déçue les fois précédentes!
SupprimerPeut-être que Douglas Kennedy lasse à la longue. J'en ai lu de bons et j'ai encore quelques anciens dans la PAL, que je garde pour des jours sans prise de tête.
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé. Il est tombé au bon moment...
RépondreSupprimerSon précédent ne m'avait pas convaincu, déjà.
RépondreSupprimeril a donc une fois de plus écrit le même livre, en changeant le titre
RépondreSupprimerMa femme vient de le terminer et elle s'est beaucoup ennuyée. Du coup c'est une certitude, je ne le lirai pas !
RépondreSupprimerCe n'est pas un indispensable mais je m'attendais à pire.
RépondreSupprimerAh zut, je me disais que je lirais bien un autre de ses livres... J'espère que ta prochaine lecture te procurera davantage de plaisirs !!
RépondreSupprimerJ'en ai lu un de cet auteur et j'ai eu l'impression de regarder un téléfilm sur TF1.
RépondreSupprimerLes avis sont mitigés .. pourtant il pourrait me plaire. Je sais que j'ai déjà lu cet auteur, mais je n'arrive pas à me souvenir des titres.
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