Rien de tel qu’internet
et le suivi on line des livraisons pour faire transiter la came sans éveiller
de soupçons. C’est ce que pense Anwan Hawkins, qui dirige son trafic depuis sa
cellule. Jusqu’au jour où il est délesté d’un colis: 130 000 dollars envolés…
Sur les conseils de son avocat, Hawkins fait appel à Spero
Lucas pour retrouver la drogue. Revenu depuis peu d’Irak, Spero est devenu enquêteur
pour la compte de l’avocat. Moyennant 40% de commission, il découvrira vite
comment le colis a disparu… Restera à remettre la main dessus et cette
partie-là de la mission ne sera pas sans risques, même pour un ex-marine.
(Résumé de l’éditeur)
Mon avis
Je ne connaissais pas encore l’auteur avant d’ouvrir ce
livre reçu en service de presse et, n’étant pas une grande lectrice de polars,
j’ai fait passer bien d’autres romans avant
celui-ci si bien que je suis désormais à la limite du dépassement de la
date prévue pour la remise de mon billet.
J’ai eu tort cependant en craignant d’être déçue car, bien
que le schéma de ce roman soit des plus classiques, plusieurs particularités
ont retenu mon attention et ont réussi
à m’intéresser. J’ai déjà lu à
plusieurs reprises des histoires de drogue et de colis interceptés. Retrouvé
ici le détective, retour de guerre - l’Irak,
cette fois – qui a du mal à réintégrer la société américaine et ses
contraintes. Très peu fan des pages d’action et de violence, j’ai tendance à
les sauter tant j’en devine
l’issue : il faut que le héros s’en sorte, bien sûr, amoché ou pas.
Ici, il s’agit de Spero Lucas, le nouveau détective de choc. Il a tout pour plaire,
cet enquêteur au grand cœur, pas besoin
d’énumérer ses qualités et ses défauts, Ce sont toujours à peu prés les mêmes
et ce qui ne gâte rien, il est très famille et retourne soutenir sa mère ,
veuve depuis peu et qui apprécie un peu trop les petits verres d’alcool, le
soir, pour se donner du courage. D’origine grecque, d’une famille émigrée aux
Etats-Unis, à Washington, dans un quartier
violent, il est très protecteur envers elle.
Ce que j’ai le plus aimé, c’est
ça justement, la vie quotidienne et les déambulations dans les rues de
Washington. On s’y croirait tant les indications sont précises: les lieux, les
vêtements, le langage, les gestes. On visualise très bien et c’est ainsi
que j’ai fini par m’intéresser aux personnages et à suivre avec plaisir
les péripéties du héros à tendance solitaire et des
dangereux trafiquants.
« Il connaissait Washington aussi bien qu’un flic vu qu’il passait le plus clair de son temps dans les rues. Quand il n’avait pas besoin de prendre sa Cherokee,il se déplaçait à vélo. La nuit, il marchait souvent. »Une Balade dans la nuit, George Pelecanos,
Livre de Poche, mars 2014, 326 p.
Titre original: The Cut. - Roman traduit de l'anglais (États-Unis) par Elsa Maggion
C'était un SP du Livre de Poche.
C'est un auteur que j'ai déjà lu, avec plaisir à chaque fois... Je m'en suis fait dédicacer un aux Quais du Polar, mais pas celui-ci.
RépondreSupprimerJe le découvre seulement avec ce titre-ci mais je continuerai à le lire.
SupprimerJ'ai lu une dizaine de ses romans. C'est une écriture très descriptive, on reconnait un roman de Pelecanos au 1er coup d’œil. Mais sur la longueur, j'ai l'impression qu'il écrit toujours un peu la même chose.
RépondreSupprimerEn tout cas, j'en lirai bien quelques autres encore!
SupprimerUne promenade nocturne intéressante, alors.
RépondreSupprimerOui,c'est pas mal du tout.
SupprimerJe n'ai jamais lu cet auteur, pourtant, il me semble (et les commentaires le confirment) que les avis sont souvent élogieux.
RépondreSupprimerC'est la première fois que je la lis et j'ai bien aimé.
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