Le magazine Lire vient de faire paraître un article intéressant sur le "salaire" mensuel des écrivains. Un résumé en a été fait par Aldus
De 800€ pour les débutants juqu'à beaucoup plus pour certains grands anciens et plein d'autres avantages possibles à la clé!
De Monsieur 18% (Jean d'Ormesson) à Monsieur 70% (Marc-Edouard Nabe), le tabou du "qui gagne quoi et combien?" commence tout doucement à tomber!
Information mineure pour les lecteurs? Peut-être mais pas sûr!
J'ai acheté le mag litt ce matin (consacré à Proust) mais je n'ai pas trouvé LIRE... zut !!!
RépondreSupprimerMerci pour le lien, même si le sujet a pour moi plus valeur d'anecdote qu'il ne détermine mes choix de lectures ;)
RépondreSupprimerintéressant va falloir que j'aille le lire!
RépondreSupprimerIl me semble qu'il faut un sacré succès pour se consacrer entièrement à l'écriture!!!
RépondreSupprimerGeorge, j'ai beaucoup de mal aussi à le trouver près de chez moi! Je dois finalement le consulter à la bibliothèque!
RépondreSupprimerCynthia, heureusement que nos lectures ne tiennent pas compte de la situation financière des auteurs!:) Mieux vaut avoir un second métier quand on se lance cependant!
RépondreSupprimeresmeraldae, cet article a au moins le mérite de donner quelques indications nouvelles sur un sujet relativement tabou encore!
RépondreSupprimerLe journal de Chrys, pas simple pour un débutant sans autre soutien que son travail d'écriture!
RépondreSupprimerJe file chez Adus, au cas où cette question finirait par me conscerner !!!
RépondreSupprimerJe vais de ce pas acheter Lire, le sujet n'est pas anodin, les livres sont chers pour nous pauvres lecteurs
RépondreSupprimerPas si anodin quand on a eu un échange passionnant avec un "petit" éditeur (M. Bastardy de Autres Edition qui nous expliquait les marges prises par des vendeurs comme la F*** (euh, non, ce n'est pas un gros mot en anglais!), ce qui en laisse peu pour les écrivains et les éditeurs. Il faut avoir les reins solides pour survivre, qu'on soit éditeur ou auteur. Ou travailler avec le cinéma pour améliorer les fins de mois. Chapeau, en tout cas, à ces hommes et femmes admirables qui nous font rêver... ou pleurer.
RépondreSupprimerGéraldine, tu as raison: cours-y vite: elle va te concerner bientôt! Je te le souhaite en tout cas!
RépondreSupprimerDominique, ils sont chers tout en rapetissant! Tu as noté combien les livres minces sont nombreux en ce moment?
RépondreSupprimervalérie, cette conversation devait être très intéressante! C'est pourtant bien ceux qui "produisent" qui devraient s'en sortir le mieux puisque sans eux la filière ne pourrait pas fonctionner! J'ai toujours trouvé injuste cette loi économique!
RépondreSupprimerDu coup, grâce à toi, j'ai acheté Lire pour la première fois. 5,90€, je trouve que c'est un peu cher pour un magazine mais pour l'instant, il me plait bien.
RépondreSupprimervalérie, je trouve ça cher aussi, presque le prix d'un petit livre mais les articles sont parfois intéressants et soignés!
RépondreSupprimerL'article m'attire, Lire est posé sur la table basse mais pas encore eu le temps de l'ouvrir...
RépondreSupprimerMathilde, eh bien , tu es plus chanceuse que moi! ici, dans le 78, je viens de faire 3 librairies vendeuses de journaux et je n'ai pas trouvé Lire! Tous les "people "que je voulais, mais "Lire", non!
RépondreSupprimerSi je puis me permettre de rebondir sur le remarque de Valérie :
RépondreSupprimerEn effet, la F*** est une des librairies qui prend la plus grosse marge : 40%. mais on peut en dire autant des grosses librairies indépendantes...
Sur ces 40% de remise, elles doivent payer les frais de port exhorbitants aux fournisseurs (les commandes comme les retours !), les frais de fonctionnement du magasin (electricité, chauffage, loyer en constante augmentation,...) et les salaires...
Il faut savoir que les libraires qui ont une remise inférieure à 40% sont très souvent très mal lottis et ont beaucoup de difficultés à faire face aux difficultés financières.
La F... et consort ont la force "d'exiger" ce montant par le poids qu'elles occupent. Les petits libraires ne peuvent pas en dire autant...
Pour moi, la question est plutôt de savoir pouquoi les éditeurs n'accordent pas de remise plus importantes aux librairies qualitatives, quite à baisser celles des "gros".
De même, pourquoi les gros éditeurs ne baisseraient pas leur marge afin que les petits éditeurs puissent augmenter la leur. Vaste question qui n'a pas de solution ! Chacun se bat pour sa viabilité et difficile de concéder aux autres une part de ce qui vous fait vivre.
C'est en effet un article passionnant. Et grâce à toi, je vien sde me rendre compte que je peux lire LIre tous les mois vu que mon CDI est abonné!
RépondreSupprimerSi un auteur souhaite avoir un salaire décent, ce n'est bien entendu pas via l'édition classique qu'il va y arriver. A moins de s'appeler monsieur 18% comme le dit si bien l'article.
RépondreSupprimerLa seule manière d'obtenir un vrai salaire lorsque l'on est méconnu du grand public est de se débrouiller sans éditeur et de se tourner vers l'auto-édition, en gérant aussi professionnellement que possible le marketing du livre. Bien sûr, l'ouvrage devra également être de la meilleure qualité.