mardi 29 mai 2012

Décès de Muriel Cerf

Je viens d'apprendre ce matin que Muriel Cerf (1950/2012)  est décédée à Anet (Eure-et-Loir) il y a une dizaine de jours, le samedi 19 mai, d'un cancer. Elle avait 61 ans. 
Elève de l'Ecole du Louvre, auteur  d'une trentaine de livres dont  "L'Antivoyage",  qui l'a rendue célèbre dans les années 1970, elle a eu les jambes brisées dans un accident mais a continué  à écrire jusqu'à son dernier livre sur Bertrand Cantat  qui a suscité la polémique. Video ICI 

C'est une romancière  qui m'avait impressionnée par quelques-uns de ses livres, dont Une passion et par ses passages dans des émissions de télévision où elle apparaissait toute menue et l'air si fragile... mais dès qu'elle racontait ses voyages  en Asie et en Inde en particulier, elle semblait s'illuminer. Dans mon souvenir,  elle parlait d'un prince qui aurait voulu la garder pour lui mais aussi de mendiants et de liberté. C'était la grande époque des hippies, des drogues douces et des fleurs dans les cheveux...
C'est une nouvelle triste.  Je ne l'ai pas assez lue.

Quelques-uns de ses livres sont actuellement disponibles 
Le diable vert (Actes sud) ;
Les rois et les voleurs (Actes sud) ;
La petite culotte (Actes sud) ;
Ils ont tué Vénus Ladouceur (Le Rocher) ;
Une vie sans secrets (Le Rocher).

Mais on peut aussi trouver avec un peu de chance:

17 commentaires:

  1. Ne peut-on pas reprendre le proverbe africain disant que chaque fois qu'un vieillard meurt c'est une bibliothèque qui brûle... même si elle n'avait rien d'un vieillard.

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    1. Ca n'est pas un proverbe africain, mais chinois

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  2. En entendant l'info à la radio, je n'avais pas compris que c'était elle. C'est triste.

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    1. je l aimais.suis EFFONDREE.En pleurs ne l ai appris qu aujourd hui le 25 juin á 1h30 du matin.RIP Muriel.Fawzia.

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    2. Ma Chère Fawzia,
      Occupes-toi bien de toi..Il est important que tu réalise combien la vie est éphémère..Construire voilà le mot construire quelque chose avant de partir..de quitter cette planète où nous ne fesons que passer..
      La vie est Belle..et nous sommes tous mortels...
      Ce qui se passe ailleurs dans le monde me rend encore plus triste...

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  3. Je ne connaissais pas du tout cette auteure.

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  4. Si tu ne l'as pas assez lue, je ne l'ai pas lue du tout, et je le regrette, son nom a pourtant marqué ma jeunesse ( et nous étions toutes deux dans la même école ! ). Pourquoi faut-il la mort pour être largement reconnu ? Pour une renaissance sans doute.

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  5. J'avais adoré ses premiers livres mais je dois avouer que j'avais fait l'impasse sur les derniers, ses prises de position sur la violence faite aux femmes n'avait rien arrangé en outre.

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  6. Je connais le nom mais rien de l'oeuvre. A réparer sans doute.

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  7. J'ai entendu parler d'elle mais je n'ai pas encore lu ses livres.
    Une triste nouvelle.

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  8. je n'ai rien lu de cette auteure - décidément ce mois de mai est bien triste pour la littérature

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  9. J'ai lu beaucoup d'elle dans ma jeunesse et j'ai toujours Doux oiseaux de Galilée dans mes étagères (le Diable Vert aussi je crois, à vérifier). Ce qui m'a fait "drôle", la semaine dernière, j'ai lu une billet sur l'Antivoyage d'une jeune blogueuse (20-22ans environ) et qui a été "choquée" par l'abus de drogues, son style de vie, etc... Haaa je n'ai pas commenté, décidément le politiquement correct est passé par là et une partie de notre jeunesse est bien aseptisée !!!

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  10. que voilà des souvenirs sympa de lectures ! je n'ai pas tout lu mais ce sont de bons souvenirs

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  11. J'étais convaincu du contraire mais je n'ai encore rien lu d'elle. J'annonçais le décès d'Harpman cette semaine, toi celui de Cerf ! Les temps sont rudes pour la littérature au féminin !

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  12. je viens de découvrir l'information et j'en suis bien triste mais son anti voyage restera...

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  13. C'était ma romancière préférée et j'ai lu tous ses livres. Elle aurait fêté aujourd'hui ses 62 ans...

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  14. J'adorais Muriel Cerf et passais souvent sur son blog, muet ou presque, pour voir s'il elle n'avait pas eu de nouveaux passages télé, plus favorables que le dernier massacre en date (2006) de chez Ardisson, avec sainte Lio en bourreau. Si la chanteuse savait que sous ses airs de rebelle provocante de pacotille, toute rose tatouée dehors, il n'y a rien, et qu'on trouvait chez Muriel Cerf une sulfurité (pas sûre du terme, du soufre quoi), une intensité autrement plus authentique. Chez elle cent fois plus d'expériences de tous ordres, de richesse intérieure, de beauté fragile, d'éblouissements. Muriel Cerf, et toutes ses héroïnes quasi éponymes, passionnées, voyantes, agaçantes de narcissisme et confondantes de séduction, c'étaient vraiment des brune ne comptant pas pour des prunes. Enormément de plaisir à lire son vocabulaire enchanteur, sa narration raffinée, ses envolées lyriques, aux confins de la voyance. Revoir ses interviews de 2004 chez Kto, elle qui n'avait rien d'une coincée maso, n'en déplaise à certaine bien pensante, elle. L'anti conformisme, l'anti voyage, surtout de la très très bonne littérature.

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