samedi 23 avril 2011

La ronde des célébrations: livre, droit d'auteur, librairies indépendantes.

Quand vient le printemps, arrive aussi le jour du Livre et  de la Rose offerte au lecteur dans les librairies indépendantes qui seraient 500 en ce moment en France. 500 pour combien d'habitants?
Cette année un livre que l'on ne trouvera que dans ces librairies sera ajouté à la fleur. Il s'agit de "L'éloge des cent papiers", un recueil de 15 textes dont un extrait se trouve ICI


Ces deux célébrations réunies le même jour  se confondent pour moi désormais.

 J'en avais déjà parlé l'an dernier ICI  de façon plus enthousiaste mais cette année ayant  voulu recevoir cette rose et ce livre "spéciale réserve" des vaillants  libraires, j'ai  eu beau faire le tour de ma petite ville,  je n'ai pas pu trouver l'oiseau rare:  il n'y a plus de petites librairies comme autrefois, tuées par les deux grands centres commerciaux dits culturels que sont la  Fnc & Cltra  où je n'ai plus aucun plaisir à aller,  surtout le samedi! Eh oui, en pensant à toutes les petites librairies disparues autour de moi, je me sens nostalgique.

Bien sûr question ipad, ipod, j'ai tout ce qu'il me faut! N'empêche, j'ose l'avouer; je reviendrais bien en arrière si quelque docteur Who me le proposait pour retrouver ne serait-ce que la petite librairie de la rue de la Sorbonne où anciennement Péguy publiait ses "Cahiers de la Quinzaine". Elle était tenue par un vieil érudit qui prenait un temps fou  et un  véritable plaisir à  détailler aux agrégatifs de lettres les livres à lire absolument pour préparer le concours de l'année. Il les avait tous et les retrouvait sans problème malgré le fouillis qu'il y avait dans sa boutique.  Tout a disparu!  Une minute pour le souvenir et hop me revoici l'ipad en main. Bientôt je ne pourrai plus m'en passer. Sic transit gloria mundi!

Adieu hier! Vive aujourd'hui!

12 commentaires:

  1. Je comprends ta nostalgie ... Mais n'empêche qu'il existe toujours une librairie indépendante dans ma petite ville. Mais vois-tu, depuis que le propriétaire en a changé, ...les lumières s'éteignent un 1/4 h avant l'heure, le patron ronge son frein avant louchant sur sa montre, et rêve aux pastis qu'il va s'enfiler dès que tu auras tourné les talons (quand il ne les a pas déjà entamés !)Alors, avec regret, je me suis tourné vers la grande surface culturelle, où d'ailleurs, j'ai trouvé des supers libraires qui offrent une place trèèès honorables à d'autres ouvrages que les Musso et Lévy. Mais je crois que cette grande surface fait l'exception quand je compare avec les autres que tu cites et qui se trouvent dans "la grande ville" à 40 kms de chez moi.

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  2. Ici, en Belgique, la tâche est encore plus dure pour les petits libraires. Pas de prix unique pour les livres, donc la concurrence est rude pour eux. Et bon, je dois dire que dans ma ville, la librairie n'est pas agréable et ne reçoit pas ma visite (que des best-sellers et des libraires peu agréables !)

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  3. Une belle journée pour les livres et les librairies indépendantes. J'ai de la chance il y en a dans ma ville encore !
    Par contre je voulais m'acheter les Chaussures italiennes de Mankell et pas de chance il n'en avait plus ...
    Merci pour l'extrait du livre L'éloge des cent papiers !

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  4. Je n'étais pas en ville hier et loin de toute librairie indépendante ou pas. J'ai la chance d'en avoir encore deux très bonnes sous la main, pourvu que çà dure.

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  5. Cécile, tu as de la chance alors car pour moi le passage dans ces grandes surfaces devient une torture: aucun accueil, des réponses à coups de consultations sur internet. J'ai toujours l'impression de déranger quand il arrive exceptionnellement que je découvre une personne disponible. C'est pourquoi je finis par commander de chez moi mais le plaisir de flâner en librairie pour découvrir des livres au hasard a disparu!

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  6. Manu, tu n'es pas gâtée non plus alors! Vraiment pas de chance!

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  7. Didi, quelle chance tu as ! Je préfère une librairie accueillante mais où il faut parfois commander les livres que celles qui ont tout mais qui n'ont plus d'âme!

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  8. aifelle, chouchoute-les bien ces deux-là: elles deviennent très précieuses et rares!

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  9. Chanceuse d'avoir à Lyon encore plusieurs librairies indépendantes et une qui appartient à un groupe mais qui est une vraie librairie où l'on trouve la poésie, la philo, les arts et pas seulement Musso ou Levy
    La nostalgie des librairies c'est un sujet que Manguel aime bien ! mon souvenir le plus ancien c'est une veille librairie aux rayons serrés et montant jusqu'au plafond (du moins c'est mon souvenir d'enfant) j'y suis allée me cacher une journée entière après avoir fugué (ben oui ) j'ai lu là sans être interrompue car personne n'est venu au fond, tout au fond et je suis repartie en fin de journée le plein de lecture fait, mon seul regret ? impossible de me rappeler ce que j'ai lu ce jour là !!!

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  10. Dominique, c'est un joli souvenir! Tu es gâtée d'avoir ces librairies près de chez toi. C'est devenu un vrai privilège désormais!

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  11. Je ne connaissais pas ces célébrations. Je l'avoue, j'ai toujours eu l'habitude d'acheter mes livres dans ces fameuses grandes surfaces. Sauf que maintenant, j'en achète pas mal sur des salons. Mais je n'ai jamais eu de libraires attitré, peut-être parce que j'ai beaucoup bougé et que je suis toujours allée vers "là où je connais";

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  12. J'ai eu la chance d'avoir un exemplaire réservé par ma gentille libraire. Ûn objet livre magnifique que j'ai présenté dans un petit billet : http://litterature-a-blog.blogspot.com/2011/04/leloge-des-cent-papiers.html

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