dimanche 24 mai 2009

Appelez-moi par mon prénom, Nina Bouraoui

"Appelez-moi par mon prénom",

Prénom P..., organisateur de soirées à Lausanne, car tout commence à Lausanne , tout continue à Paris et tout explose à Venise en une apothéose de bonheur et de beauté!


ATTENTION! Cette note se veut ironique; tous ces clichés m'ayant épuisée! (J'ai dû sauter plusieurs pages pour suivre l'histoire!). Il s'agit typiquement d'un livre sur l'amour triomphant, l'amour heureux avant que les amoureux ne retombent sur terre! Je prie mes premiers lecteurs de bien vouloir m'excuser si j'ai été plus convaincante que critique, ce qui n'était pas mon intention, mais il faut croire que je n'ai pas la fibre ironique!

Ce livre m’a essoufflée, pas soufflée, non, juste essoufflée ! Comme si je venais de courir un cent mètres. Quelle histoire ! Quelle allure ! Quel train d’enfer !

On n’a pas le temps de réfléchir, de se poser des questions, de rêver un peu, de s’assoupir ! On tourne sur un manège enchanté, emporté par un rythme endiablé, de la première à la dernière petite phrase et elles sont toutes petites les phrases et toujours sur le même modèle, indépendantes, très indépendantes. Et toutes à l’imparfait. Et toutes galopant rassemblées dans un seul chapitre. Pas de temps pour la division, la séparation, nous sommes ici dans la poursuite de l'Amour-Fusion, un amour comme toujours très absent puis très présent puis très heureux car triomphant à la fin !

On se rencontre dans une librairie où elle signe ses livres. Il est étudiant en arts plastiques, de 16 ans plus jeune, il a aimé son Journal récemment paru, en a tourné un film, lui a donné l’adresse de son site et surtout il est beau, très beau.

S’enclenche alors, se déclenche plutôt la traditionnelle relation passion amoureuse décuplée par l’absence, On ne se voit pas, on ne se déclare pas encore, on s’écrit régulièrement puis de plus en plus et enfin frénétiquement. On finit par se téléphoner et puis on se revoit et on s’aime furieusement mais chastement sur le papier.

Le livre, tout en pudeurs des corps et fureurs des âmes, culmine enfin dans une explosion de beauté, un feu d’artifice, une apothéose, à Venise, lors de la Biennale.

« Il fallait baisser nos armes et embrasser la terre qui nous portait. (…) Je comparais l’existence à une lave chaude et dorée, coulant sous nos peaux, nous rendant sacrés. (…) Nous n’étions pas uniquement en vie, nous étions à l’intérieur de la vie, dans ce qu’elle avait de plus beau et de plus incertain, de plus fragile et de plus puissant. »

Ouf ! Ainsi soit-il...

Nina Bouraoui est née en 1967, à Rennes, de père algérien et de mère bretonne. Elle a reçu le prix du livre Inter 1991 pour « La voyeuse interdite » et le prix Renaudot 2005 pour « Mes mauvaises pensées ».

14 commentaires:

  1. Un fond qui me plait, mais je cours deja tellement que je cherche plutot des choses calmes.. :)

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  2. Tu as raison: ce livre se lit au pas de course! Mieux vaut être en forme!

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  3. Oh Oh, auteure inconnue ! Je note, l'histoire et surtout le rythme, me plaisent !

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  4. Il faudrait que je voie ça de plus près ! Une écriture qui m'intrigue beaucoup !

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  5. J'avais lu avant les hommes et j'avais vraiment détesté, mon billet était d'ailleurs pas très gentil mais j'évite de me fâcher avec les auteurs et du coup, j'irais peut etre refaire un tour du côté de chez elle :)

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  6. @ Hathaway,Leiloona et Celsmoon,
    Peut-être l'avez vous noté mais j'ai dû rectifier mon billet en précisant qu'il se voulait ironique, ce qu'il n'est pas manifestement! En effet, j'aurais dû mieux faire ressortir l'aspect trop systématique de l'ensemble avec l'accumulation de tous les clichés amoureux possibles et le style trop saccadé et répétitif! Je n'ai pas été convaincue du tout et oublierai très vite cette histoire!!! Désolée! :(

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  7. Ne sois pas désolée mais finalement ça me conforte dans mon idée. :)

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  8. Oui, si c'est toujours là son style d'écriture, alors, non merci!

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  9. Dans ce genre de livre, qui aurait pu réjouir l'adolescente que je fus mais semble si superficiel à l'adulte que je suis, je me demande toujours: mouais, et quand le feu d'artifice sera terminé, qu'en sera-t-il de cette passion?

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  10. @ Sybilline, c'est très juste! il ne reste plus qu'un feu de paille! J'ai vraiment trouvé ce récit superficiel et excessif à la fois!

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  11. il est sur ma LAL, mais j'hésite... j'entends du bon et du mauvais... à voir donc ^^

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  12. lasardine, je t'invite à le lire malgré mon peu d'enthousiasme car ceux qui l'aiment l'adorent! Tu seras peut-être dans ce cas-là!

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  13. en effet ^^

    bon... j'ai écouté ton conseil, j'ai le même avis que toi du coup! ;)

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  14. Ah ouf. Je viens de le finir et après avoir lu la critique du Monde de l'époque qui en fait l'un des deux meilleurs romans de Nina Bouraoui, je me demandais si j'avais raté quelque chose.

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