"Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie."Albert Londres (1884-1932) ( à propos des journalistes ) Depuis 1933, le Prix Albert Londres récompense les meilleurs journalistes francophones.
Le 73e Prix Albert Londres du grand reportage de presse écrite et le 27e Prix Albert Londres de l’audiovisuel seront remis le 14 mai 2011. Seules les qualités d'écriture et d'enquête sont appréciées. Chacun des Prix est doté de 3.000 €.
La composition du jury
Josette Alia, Lise Blanchet, Hervé Brusini, Annick Cojean (présidente), Michel Croce-Spinelli, Thierry Desjardins, Jean-Claude Guillebaud, François Hauter, Christian Hoche, Catherine Jentile, Marc Kravetz, Jean-Xavier de Lestrade, Alain Louyot, Jean-Paul Mari, Michel Moutot, Philippe Rochot, Patrick de Saint-Exupéry, Henri de Turenne, Olivier Weber, des lauréats 2009, Sophie Bouillon et Alexandre Dereims et des lauréats 2010, Delphine Saubaber et Jean-Robert Viallet.
« Si la liberté de pensée est un des piliers de la démocratie, la liberté de la presse en est son expression. Si les peuples arabes ont soif de liberté et se battent aujourd’hui pour la conquérir, les journalistes du Prix Albert Londres veulent leur tendre la main, et encourager amis et confrères tunisiens dans leur conquête de ce droit fondamental » a indiqué l’association organisatrice du très prestigieux concours de journalisme. C’est pourquoi l’association du Prix Albert Londres a décidé de se réunir cette année à Tunis. Les membres du jury y délibèreront avant d’inviter les lauréats du Prix Albert Londres 2011 – où qu’ils se trouvent – à venir les rejoindre dans la capitale tunisienne.
Meilleurs journalistes de la Presse écrite récompensés ces dernières années par ce prix:
- 1998 : Luc Le Vaillant (Libération)
- 1999 : Michel Moutot (AFP, New York)
- 2000 : Anne Nivat (Ouest-France, Libération, Chienne de guerre, Ed. Fayard)
- 2001 : Serge Michel correspondant du Point, du Figaro et du Temps (Genève) à Téhéran
- 2002 : Adrien Jaulmes (Le Figaro)
- 2003 : Marion Van Renterghem (Le Monde)
- 2004 : Christophe Ayad (Libération)
- 2005 : Natalie Nougayrede (Le Monde)
- 2006 : Delphine Minoui (Le Figaro)
- 2007 : Luc Bronner (Le Monde)
- 2008 : Benjamin Barthe (Le Monde)
- 2009 : Sophie Bouillon (XXI)
- 2010 : Delphine Saubaber (L'Express
- Pierre Assouline, Albert Londres. Vie et mort d'un grand reporter Balland, 1989 ; rééd. Gallimard « Folio Vu ICI
- Idée de la citation du jeudi de Chiffonnette
C'est un prix prestigieux.
RépondreSupprimerIl doit être très intéressant le livre de Pierre Assouline. Je connais Albert Londres dans l'ensemble mais pas dans le détail, avec ce livre ce sera le moyen de le connaître mieux.
j'ai lu les écrits mais jamais de bio sur lui, je ne savais même pas qu'Assouline était le biographe, en folio en plus, tu me donnes une excellente idée ...et ping dans ma LAL
RépondreSupprimerdimitri, J'aimerais le connaître mieux aussi. J'espère lire le livre d'Assouline.
RépondreSupprimerDominique, C'est une bonne idée! C'est son article qui m'a averti de l'existence de cette biographie!
RépondreSupprimerQue de souvenirs de lecture avec Albert Londres. Je me souviens du 1er , Pêcheurs de perles. Après, il y a eu le recueil sur le Tour de France, celui sur Marseille ou encore Chez les fous, incroyable témoignage sur la situation des aliénés dans les asiles. Et puis ses deux chefs d'œuvre : Au bagne dont la publication aura entraîné la suppression du pénitencier de Guyane et Dante n'avait rien vu, dénonciation sans concession des bagnes militaires situés en Afrique du Nord.
RépondreSupprimerMerci Mango de m'avoir permis de faire un bon en arrière et de replonger dans mes lectures de jeunesse, à l'époque où j'étais objecteur de conscience.
ça fait du bien parfois de croquer dans une petite madeleine de Proust...
Une citation qui colle à l'actualité en ce triste jour où deux journalistes ont trouvé la mort en Libye.
RépondreSupprimerJérôme, Tu connais vraiment bien Albert Londres! C'était quelqu'un qui s'engageait à fond et qui ne se ménageait pas! Un vrai exemple,quoi! Quant aux objecteurs,j'en ai quelques-uns parmi mes amis!
RépondreSupprimerPorter la plume dans la plaie, quelle image forte, je vais l' apprendre par coeur celle là!
RépondreSupprimerMerci de le rappeler à mon bon souvenir, je n'ai toujours rien lu de ce grand reporter.
RépondreSupprimerLe métier de journaliste est un métier dur et c'est très bien que les meilleurs soient récompensés..
RépondreSupprimerj'ai eu la chance d'assister à des débats organisé par ce prestigieux prix, autour de la question haïtienne juste passionnant!
RépondreSupprimerorfeenix, c'est en effet une image bien trouvée!
RépondreSupprimerAlex, Je ne le connais pas non plus aussi bien que je le voudrais
RépondreSupprimerMarine Rose, ce n'est pas un métier facile surtout pour qui se déplace pour contrôler ses infos!
RépondreSupprimerogressedeparis, c'est une grande chance, en effet!
RépondreSupprimerManu,tu m'apprends la nouvelle et j'en suis désolée!
RépondreSupprimerAlbert Londres était un journalis
RépondreSupprimerte incroyable. Joseph Kessel aussi! Il faut lire l'essai en forme de récit de voyage que lui a consacré l'écrivain-voyageur et grand reporter Olivier Weber, Le Nomade éternel. Passionnant!
Jacquotin
Qui a lu Le Nomade éternel d'Olivier Weber?
RépondreSupprimerPersonas