Les poètes partout nous parlent "dans une langue inconnue, mais pas étrangère."
Sans domicile fixe
Je vais
Je viens,
Et puis je pense.
Que ce soit
Ici ou bien là,
Il n’y a pas
De lieu
Acquis. Ici
Ou là,
Je suis ce que
Les gens appellent
Un étranger.
Et comme un étranger
J’irai et viendrai
Jusqu’à ce qu’ici
Ou là
Ni moi
Ni personne ne le soit plus.
Clementina Suarez
Poésie hondurienne du XXe siècle
Traduit par Claude Couffon, Patino, 1997
Le tour du monde en 80 poèmes par Yvon Le Men
Portrait de Clementina Suarez , la première femme à avoir été publiée dans son pays.
C'est en cherchant la photo du livre que j'ai trouvé ce site sur la poésie
Très beau poème. Est-ce que c'est un portrait de la poétesse que tu as mis en illustration ?
RépondreSupprimerAifelle, oui, il me semble mais je n'arrive pas à savoir qui en est l'auteur.
RépondreSupprimerOh, j'aime beaucoup ce rythme des mots.
RépondreSupprimerBon dimanche à toi.
Joli poème en phase avec ce dimanche pluvieux ;-)
RépondreSupprimerC'est un très joli poème. Je ne connaissais pas cette poétesse, c'est une belle découverte.
RépondreSupprimeremmyne, à toi aussi!
RépondreSupprimerMargotte, Soleil et chaleur hier, pluie et froid aujourd'hui, ainsi va la vie.
RépondreSupprimerdimitri, je la découvre aussi.
RépondreSupprimerEncore une belle découverte !
RépondreSupprimerUn trés beau poème dans un langage clair et pas du tout étranger. Mais on est toujours quelque part un étranger, ou sans domicile fixe!
RépondreSupprimerÖtli, Le hasard, toujours le hasard qui fait parfois bien les choses!
RépondreSupprimerbizak, Très exact! Même chez soi, on peut vite se sentir étranger et comme qui dirait "d'ailleurs"!
RépondreSupprimerjolie découverte : la poètesse et le livre chic chic
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