L’écrivain espagnol Jorge Semprun est mort hier, mardi 7 juin 2011, à son domicile parisien. Il avait 87 ans.
Enfant, il connut l’exil pendant la guerre d’Espagne puis fut déporté deux ans à Buchenwald.
Ancien membre du Parti Communiste, il fut aussi ministre de la Culture en Espagne de 1988 à 1991.
Membre de l’Académie Goncourt depuis 1996, il a écrit de nombreux romans autobiographiques dont
«La deuxième mort de Ramon Mercader» qui reçut le Prix Femina,
«Autobiographie de Federico Sanchez» (1976), «Montand la vie continue» (1983)
Son dernier livre : «Une tombe au creux des nuages». essai sur l'Europe d'hier et d'aujourd'hui, sortira en Poche en octobre.
Au cinéma, on lui doit :
La guerre est finie, Stavisky (Alain Resnais), Z, L'aveu, Section spéciale (Costa-Gavras), Les routes du sud (Joseph Losey), Netchaiev est de retour (Jacques Deray).
j'ai entendu cela à la radio ce matin.
RépondreSupprimerLystig,j'ai appris la nouvelle hier soir très tard.
RépondreSupprimertu m'apprends la nouvelle !
RépondreSupprimerJe viens de le lire sur Yahoo actu. Je n'ai jamais rien lu de ce monsieur. Peut-être l'occasion de mieux découvrir ce qu'il a écrit (oui, c'est triste de dire ça :( )
RépondreSupprimerC'est quelqu'un que j'appréciais beaucoup, j'ai lu plusieurs de ses ouvrages. Les matins de France-Culture lui sont consacrés aujourd'hui.
RépondreSupprimerOh mince :-(
RépondreSupprimerCes fameux écrivains, nous les croyons immortels... Je n'ai jamais rien lu de cet auteur mais je sais que c'était un très bon écrivain.
RépondreSupprimerAnne.
Tristesse pour moi, un écrivain superbe et même si tous ses choix ne me séduisaient pas j'ai tellement aimé "l'écriture ou la vie et Adieu vive clarté"
RépondreSupprimerHonte aux académiciens qui n'ont pas su faire une entorse à un réglement ridicule pour l'accueillir lui qui écrivait dans notre langue
Quel auteur et quel homme. Bien triste nouvelle.
RépondreSupprimerJ'ai dans mes tablettes son ouvrage "L'écriture ou la vie", ce serait peut-être l'occasion de l'en sortir...
RépondreSupprimerGeorges , elle est tombée tard hier. On n'en parle vraiment que ce matin
RépondreSupprimerManu, c'est souvent aussi à cette occasion qu'on découvre les livres.
RépondreSupprimerAifelle, Je l'ai vu souvent dans des émissions où il se montrait toujours très intéressant mais je ne crois pas l'avoir déjà lu.
RépondreSupprimerIrrégulière,Eh oui...
RépondreSupprimerDe poche en poche, bon écrivain, bon orateur et homme politique,il était sur tous les fronts.
RépondreSupprimerDominique,toujours conformistes, ces Académiciens!
RépondreSupprimerötli, un homme courageux et pas seulement un écrivain.
RépondreSupprimerCynthia, Ah oui, ce serait bien . J'aimerais savoir ce que Dominique et toi vous avez pensé de ce livre.
RépondreSupprimerUn écrivain que j'aime énormément et un homme charmant. Il était venu voir les élèves (option cinéma) de mon mari et présenter le film de Resnais "Stavinsky" dont il était le scénariste.
RépondreSupprimerQuelle sale nouvelle ! J'ai appris ça ce matin...
RépondreSupprimerclaudialucia, Il semble avoir beaucoup marqué les gens qui l'ont connu
RépondreSupprimerC'est dommage, j'ai eu l'impression d'apprendre à connaître cet homme aujourdhui en écoutant France Inter qui lui a consacré beaucoup de temps. Heureusement qu'il y a France Inter et Culture tout de même pour rendre de vrais hommages à des hommes comme ça.
RépondreSupprimerMargotte, Il aura participé à toutes les grandes luttes de son époque.
RépondreSupprimerValérie,j'ai manqué l'émission. Je le regrette.
RépondreSupprimerJ'ai eu l'occasion de le rencontrer il y a quelques années, on se sent tout petit à côté d'une personne comme ça
RépondreSupprimerGriotte, Il en imposait très certainement!
RépondreSupprimerQuestion : on prononce Roré Se-mproun ou Georges Sanprin ?! Grande question jamais résolue....
RépondreSupprimerAlex, J'ai plus souvent entendu prononcer ce nom à la française et toi?
RépondreSupprimerUn auteur qui va manquer dans le paysage culturel français ... Heureusement, il nous reste ses ouvrages d'une qualité littéraire exceptionnelle ! C'est aussi une partie de notre mémoire collective qui part avec son décès.
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